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La grossesse a-t-elle un impact sur le cerveau de la femme?

Outre la grossesse, il n’y a aucun autre moment dans la vie d’une femme où son organisme sera atteint par un aussi gros changement hormonal. Bien que l’hypothèse demeure toujours à être démontrée, les chercheurs Laura M. Glynn et Curt A. Sandman, de l’Université de la Californie Irvine, pensent que les hormones de reproduction prépareraient le cerveau de la femme à être prête pour la maternité.

Les hormones déclencheraient une envie de répondre aux besoins d’un bébé ou encore d’être moins stressée. Les hormones transformeraient la femme en une mère attentionnée, efficace et sensible aux moindres bruits et gestes.

Un peu comme la mère qui influence le fœtus par sa nutrition ou sa nervosité, il serait intéressant de penser que le fœtus fait la même chose pour la mère, selon les chercheurs.

Même si la mère l’ignore, les mouvements du fœtus augmenteraient son rythme cardiaque et sa circulation sanguine. Les cellules fœtales passent à travers le placenta dans la circulation sanguine de la mère. « C’est excitant de penser que ces cellules sont attirées par certaines régions dans le cerveau qui peuvent être impliquées dans l’optimisation du comportement maternel », affirme Mme Glynn dans la revue Current Directions in Psychological Science.

Puisque la grossesse diffère énormément d’une femme à l’autre, les spécialistes doivent continuer à faire des recherches. Une image plus complète est nécessaire pour comprendre les changements apportés au cerveau pendant la grossesse.

Ainsi, des interventions pour venir en aide aux mères plus à risque à mieux vivre avec elles-mêmes et leur bébé pourraient être développées.

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Morts foetales enfin expliquées?

Une étude parue dans le Journal of the American Medical Association nous permet d’en apprendre davantage sur le rôle du placenta dans les morts foetales in utero.

Selon des spécialistes de l’Institut américain de la santé, la moitié des morts foetales s’expliqueraient au minimum par une complication survenue au cours de la grossesse.

Pour en arriver à ces résultats, plus de 500 femmes ont été examinées par des scientifiques entre 2006 et 2008 dans cinq États américains.

Sur ce nombre, 26 % des morts foetales s’expliquaient par un dysfonctionnement du placenta, 14 à 19 % étaient provoquées par des infections ou intoxications aiguës qui touchaient la mère, et 10 % relevaient de malformations du foetus et de dysfonctionnements du cordon ombilical.

Selon la revue médicale The Lancet, 7000 décès in utero ont lieu quotidiennement sur la planète, et 98 % de ces morts surviennent dans des pays en développement.

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Le bébé ressent la dépression de sa mère

Une nouvelle étude parue dans Psychological Science soutient que le fœtus ressent tout de ce que vit la mère durant la grossesse. Si la mère vit une dépression, l’enfant en vivra des conséquences dans sa vie future.

La raison en est que des signaux chimiques sont transmis par le placenta, dont certains concernant l’état mental de la future maman. On savait déjà que la vie intra-utérine était marquée par l’environnement, mais cela ne consiste pas qu’aux effets du rythme cardiaque ou à l’écoute de la musique.

Par exemple, on rappelle que les enfants nés pendant la famine de 1994 en Hollande avaient eu plus de risques de souffrir d’obésité ou de diabète plus tard dans leur vie.

On a, cette fois-ci, remarqué que les bébés ne suivaient pas le même développement si l’état de la mère se trouvait changé avant et après la grossesse. Ainsi, les bébés dont la mère avait été déprimée avant et après leur naissance ne se portaient pas plus mal que d’autres dont la mère était bien.

C’est lorsqu’est survenu un changement que le développement des bébés a été influencé. Les enfants dont la mère avait vécu une dépression durant la grossesse, mais qui s’était sentie mieux après, ou l’inverse, avaient eu un développement plus lent.

Faudrait-il donc laisser une mère déprimée durant sa grossesse dans cet état après la naissance de l’enfant, pour le bien-être de celui-ci? Le vrai problème serait en fait que l’on ne diagnostique pas assez efficacement la dépression prénatale.

L’enjeu est majeur, car la dépression de la mère peut entraîner de futurs problèmes neurologiques ou psychiatriques chez l’enfant.

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Encore un peu de placenta?

Bien que ce phénomène en dégoûte encore plusieurs, il semble que manger son placenta après son accouchement devienne une tendance de plus en plus partagée par les mamans. Selon le New York Magazine, un nombre grandissant d’Américaines le dégusteraient quelques jours après la naissance de leur bébé.

On pourrait même décider de le manger en soupe ou séché. Miam, miam! Le phénomène grandit tellement en importance que des services spécialisés sont désormais offerts aux nouvelles mamans.

Ces dernières peuvent donc opter pour la consommation de leur placenta sous forme de gélules afin de bénéficier de ses nutriments. Le placenta est en effet reconnu pour contenir une grande quantité de fer et de vitamine B12, ce qui aiderait à surmonter la dépression post-partum.

Des experts mentionnent toutefois que les femmes sont portées à manger leur placenta dans le but de faire le deuil de leur grossesse et de se réapproprier l’aspect naturel leur accouchement.

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Dangers de l’alimentation pour le bébé

Des chercheurs de l’Oregon Health & Science University viennent d’expliquer en quoi une alimentation riche en gras durant la grossesse peut comporter un danger pour le bébé.

Comme il est présenté dans Endocrinology, cette étude permet de mieux expliquer pourquoi un tel régime alimentaire augmente le risque de mort intra-utérine.
 
On constate donc que le régime alimentaire américain moyen, riche en gras, fait baisser le flux sanguin de la mère vers le placenta, ce qui peut entraîner des risques pour le fœtus. Avec une alimentation très calorique, l’enfant à naître est donc plus exposé à la mort intra-utérine.
 
De plus, les chercheurs ont remarqué que ce danger n’était pas propre aux femmes obèses; il touche autant celles qui sont minces.

Mentionnons finalement que cette expérimentation a été faite sur des macaques japonais, et ce, en raison de leurs similitudes avec l’être humain.

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Rôle du placenta pour le cerveau de bébé

Une recherche de l’University of Southern California (USC) vient de démontrer que le placenta tient un rôle central dans la synthèse de la sérotonine, ayant donc un impact sur le développement du cerveau du bébé à naître.

En résumé, après que la sérotonine est synthétisée dans le placenta, elle passe par le cordon ombilical jusqu’au fœtus, et de là, se rend à son cerveau en formation.
 
Ainsi, comme nous l’apprenons dans Nature, on pourrait aborder de nouvelles façons de prévenir les maladies cardiovasculaires et les maladies mentales.
 
De plus, on peut voir beaucoup d’espoir dans cette découverte quant à de futures interventions lors de grossesses à risques, quand l’environnement intra-utérin peut présenter des dangers pour le développement cérébral du fœtus.

Rappelons finalement que la sérotonine est un neurotransmetteur qui participe entre autres au développement du pancréas, du cœur et du cerveau.

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Prééclampsie : un gène serait en cause

Une nouvelle voie de recherche s’offre aux femmes qui souffrent de la prééclampsie durant la grossesse.

Des chercheurs de l’Université de l’État de la Caroline du Nord ont remarqué une surabondance d’un gène dans le placenta de femmes ayant souffert de ce type d’hypertension lorsqu’elles étaient enceintes. Les résultats complets sont parus dans Placenta.

En collaboration avec des collègues de l’Université Duke dans l’État de New York, les chercheurs ont étudié la structure génétique de placentas provenant de femmes ayant été atteintes de prééclampsie, puis les ont comparés avec d’autres provenant de grossesses normales.

L’association avec le gène cité était bien réelle, car on a prouvé l’irrégularité de l’enzyme SIAE, laquelle participe à la modification de l’acide sialique. Entre d’autres mots, c’est comme si le corps s’attaquait lui-même.

L’enzyme SIAE a aussi été reliée à des maladies auto-immunes comme l’arthrite rhumatoïde et le diabète de type 1.

Rappelons finalement que plus de 10 % des femmes enceintes souffrent de prééclampsie. Parmi elles, 15 % accoucheront prématurément. Cette nouvelle découverte offre donc de l’espoir à beaucoup de femmes et à leur futur enfant.

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La bactérie A causerait des naissances prématurées

Selon une étude parue dans mBio®, la bactérie colonisant le placenta durant la grossesse causerait des naissances prématurées et des problèmes de développement chez le nouveau-né.

Il semble en effet que la présence de certains groupes d’organismes en particulier pourrait être associée aux accouchements avant terme.

Rappelons que le plus grand risque de naissance prématurée est dû aux réponses inflammatoires inhabituelles du fœtus et du nouveau-né.

Or, dans cette recherche, on a démontré que le risque d’inflammation systématique apparaît en fonction des groupes d’organismes mentionnés.

À la suite d’analyses sanguines prélevées sur 527 nouveau-nés, on a décelé ceux qui présentaient la bactérie A. Ils avaient en effet de plus hauts taux de protéine inflammatoire.

Il semble donc que l’emploi d’antibiotiques et de médicaments pour protéger le placenta durant la grossesse aiderait grandement à prévenir non seulement les grossesses prématurées, mais aussi les problèmes inflammatoires vécus par les nouveau-nés par la suite.

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Un plus gros placenta chez les femmes stressées

Après avoir suivi 75 000 femmes enceintes, des chercheurs ont démontré que le stress augmentait la taille du placenta.

L’étude en question, dirigée par la Faculté de psychologie de Bâle, en Suisse, a été publiée dernièrement dans le magazine PloS One.

Dans le cadre de celle-ci, on a pu constater que le placenta était plus gros et plus lourd à la naissance de l’enfant chez les femmes vivant le plus grand stress.

Parmi les éléments stressants relevés, on compte ceux reliés au milieu de travail et à la vie familiale.

Il semble que ce développement accru du placenta proviendrait d’un besoin de protection du bébé. Il protégerait le fœtus des effets néfastes du stress.

D’autre part, les chercheurs ont remarqué que des facteurs comme la peur et la dépression n’ont aucune incidence sur la grosseur du placenta.

On ignore encore si la taille du placenta a une influence sur la santé du bébé.

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La grossesse est plus longue chez l’humain à cause du placenta

Des chercheurs des universités de Reading et de Durham, en Angleterre, ont pu démontrer que le placenta est la cause première de la durée de la gestation chez l’humain.

Selon l’American Naturalist, plus le fœtus et la mère sont reliés par des tissus, plus la grossesse est courte. Le placenta humain ne permet pas la connexion remarquée chez d’autres mammifères.

C’est pour cette raison que chez certains animaux, les fœtus se développent deux fois plus rapidement que nous. L’interconnexion des tissus permet un plus grand échange de nutriments.

La structure du placenta de la femme ne forme pas la connexion complexe que l’on peut observer chez le chien ou le léopard, par exemple.

Le développement du bébé n’est donc pas nécessairement dû à l’échange de sang entre la mère et le fœtus, mais bien plus à la manière dont sont interreliés leurs tissus.