planétarium

Le Planétarium de Montréal a officiellement fermé ses portes hier, le 10 octobre. On attend déjà sa réouverture, prévue pour 2013. Le nouvel emplacement se trouvera près du Biodôme; sa construction a été entamée cet été.

Anciennement située sur la rue Saint-Jacques, l’institution canadienne – la plus ancienne du genre – existe depuis 45 ans. Elle est née de l’initiative de Pierre Gendron, ancien professeur de chimie et doyen fondateur de la Faculté des sciences de l’Université d’Ottawa.

Selon la direction, 6 millions de visiteurs se seront rendus jusqu’ici au haut lieu de l’astronomie, et 58 000 spectacles y auront été présentés.

Ses futurs locaux comprendront entre autres trois salles d’animation, de même que deux théâtres d’immersion où l’on pourra assister à des spectacles multimédias, comme le rapporte Radio-Canada.

Le dernier spectacle présenté au Planétarium aura été Fragments de système solaire.

Imaginez-vous entrer dans un monde complètement interactif, doté de détecteurs de mouvements pour vous permettre d’expérimenter une visite virtuelle du cosmos. C’est exactement ce que vous vivrez avec l’exposition permanente En direct du cosmos au Planétarium Rio Tinto Alcan, dès son ouverture en 2012.

L’exposition permanente de la salle de 500 mètres carrés ressemblera à un Stonehenge des temps modernes, rapporte Journalmetro. L’univers de En direct du cosmos : dernières nouvelles du ciel a été conçu par les codirecteurs artistiques de Lemieux Pilon 4D Art, une entreprise montréalaise.

Ainsi, Michel Lemieux et Victor Pilon nous proposent un environnement composé de stèles multimédias définies par des écrans plasma et des projections holographiques. Le système puissant de détection de mouvements permettra au visiteur d’interagir simplement en déplaçant sa main vers les différentes options.

Le plus intéressant dans ce projet est que l’information sera continuellement mise à jour, de façon à ce que le Planétarium Rio Tinto Alcan devienne une encyclopédie virtuelle de l’astronomie et de l’astrophysique.

Fini donc le temps où l’on prenait place dans un siège, tête levée vers le ciel, pour observer le système solaire et le cosmos projetés à l’intérieur d’un dôme, accompagné d’une narration enregistrée.