Étiquette : plastique
Bientôt le plastique parfait
Après la découverte d’un possible danger concernant les biberons transparents composés de polycarbonate, le Canada a décidé d’agir et d’en interdire la vente au pays.
Dernièrement, des études ont révélé que le polycarbonate contient une substance appelée bisphénol A qui se libère lors d’un contact avec une source de chaleur.
Les biberons contenant principalement du lait chaud lorsqu’ils sont utilisés pour les nouveau-nés, le polycarbonate libère alors du bisphénol A et est ingéré par les enfants.
« Le Canada est le premier pays à proposer un règlement qui interdit les biberons en polycarbonate contenant du bisphénol A », a déclaré la ministre de la Santé, Leona Aglukkaq.
Elle ajoute que les taux d’exposition pour les nouveau-nés et les nourrissons de moins de 18 mois ne semblent toutefois pas assez sérieux pour provoquer des effets négatifs, mais que le Canada préfère l’interdire par mesure de précaution.
Une étude, qui sera bientôt publiée dans The Journal of Pediatrics, s’est penchée sur l’exposition aux phtalates, une gamme de produits chimiques que l’on retrouve dans les plastiques, sur les nouveau-nés.
Selon l’auteur principal de cette recherche, le Dr Renshan Ge, on a trouvé la présence de phtalates dans le cordon ombilical chez 70 % des poupons participants à ces travaux, particulièrement chez ceux dont le poids à la naissance était inférieur à la moyenne.
« Les résultats démontrent qu’une exposition aux phtalates est omniprésente chez les bébés et ce phénomène peut maintenant être considéré comme un facteur de risque environnemental pour la naissance de bébés de petits poids », a souligné l’auteur.
Le Canada contre les phtalates
Le gouvernement canadien entend bannir les phtalates, des produits chimiques utilisés pour fabriquer certains jouets, dont ceux qui sont gonflables et à base de vinyle, qui causent certains problèmes de santé lorsque les bambins sont exposés à ces produits pendant une longue période.
« Cela fait partie de nos efforts pour réassurer les familles à propos de la qualité et de la sécurité de ce qu’ils achètent », a mentionné Madame Leona Aglukkaq, la ministre de Santé Canada.
Les fabricants utilisant des phtalates croient toutefois que la ministre de l’agence fédérale exagère puisqu’il n’existe que bien peu de preuves scientifiques du danger que représentent les phtalates.
Le Canada contre les phtalates
Le gouvernement canadien entend bannir les phtalates, des produits chimiques utilisés pour fabriquer certains jouets, dont ceux qui sont gonflables et à base de vinyle, qui causent certains problèmes de santé lorsque les bambins sont exposés à ces produits pendant une longue période.
« Cela fait partie de nos efforts pour réassurer les familles à propos de la qualité et de la sécurité de ce qu’ils achètent », a mentionné Madame Leona Aglukkaq, la ministre de Santé Canada.
Les fabricants utilisant des phtalates croient toutefois que la ministre de l’agence fédérale exagère puisqu’il n’existe que bien peu de preuves scientifiques du danger que représentent les phtalates.
Selon le Dr Richard Stahlhut et ses collègues du centre médical de l’Université Rochester de New York, le bisphénol A (BPA), un produit chimique jugé dangereux, pourrait s’infiltrer dans le corps humain par la poussière ou par l’eau du robinet.
Le chercheur a analysé les dossiers médicaux de 1 469 adultes et a évalué l’hypothèse d’un lien entre la concentration de BPA dans l’urine des candidats et la durée durant laquelle une personne était restée sans consommer de nourriture.
Or, compte tenu de la métabolisation très lente du bisphénol A dans l’organisme, le temps de jeûne ne semble pas avoir diminué le taux de BPA dans le corps pour autant. « À titre d’exemple, les sujets qui avaient jeûné le plus longtemps, entre 15 et 24 heures, auraient dû avoir de nettement plus faibles concentrations de BPA dans leur urine que ceux venant de manger. Or, leurs teneurs en BPA n’étaient que modérément plus faibles que celles des sujets qui venaient de consommer des aliments », a conclu M. Stahlhut.
Les travaux menés par la chercheuse Andrea Polonijo, de l’Université de la Colombie-Britannique, ont permis de conclure que les magazines nord-américains traitent avec une certaine légèreté les chirurgies plastiques.
Selon elle, les magazines féminins sous-estiment les risques psychologiques liés à ce type d’intervention en banalisant la chirurgie esthétique et en la présentant comme un simple soin de beauté. En effet, les conséquences psychologiques de la chirurgie n’étaient indiquées que dans 18 % des articles qu’elle a analysés.
« L’anxiété et la dépression peuvent être accentuées et une profonde insatisfaction envers son corps augmenter après une chirurgie esthétique. Certaines études font un lien entre les implantations mammaires et le risque de problèmes psychologiques ou les tendances suicidaires », a observé Mme Polonijo.
L’Association des spécialistes en chirurgie plastique et esthétique du Québec (ASCPEQ), l’Association des radiologistes du Québec, l’Association des radio-oncologues du Québec et des chirurgiens oncologues prennent la parole afin de dénoncer la nouvelle chirurgie plastique dont la technique consiste à utiliser les cellules graisseuses d’une liposuccion pour ensuite les injecter dans les seins.
Cette technique, qui n’a pas reçu l’aval du Collège des médecins du Québec et de la Société américaine de chirurgie plastique et reconstructrice, a fait l’objet d’un seul essai clinique. Il est donc difficile de connaître les effets à long terme de cette chirurgie esthétique.
« Trop de questions sont encore sans réponse. Il est encore beaucoup trop tôt pour permettre cette technique en dehors d’un strict protocole de recherche. On ne veut surtout pas répéter les erreurs vécues avec les implants mammaires au silicone qui ont été utilisés avant d’obtenir les véritables réponses sur leurs impacts à long terme », a dénoncé le président de l’ASCPEQ, le Dr André Chollet.
Selon la coalition américaine Center for Health, Environment and Justice (CHEJ), les rideaux de douche de PVC contiennent des traces de phtalates, des substances chimiques qui peuvent causer des irritations aux voies respiratoires, des nausées, en plus d’endommager le système nerveux et les organes internes.
Le CHEJ a analysé pendant quatre semaines les émanations libérées par les rideaux de douche enfermés dans des endroits clos et a conclu qu’ils contenaient deux substances bannies des jouets pour enfants dans les États de la Californie et de Washington et dans l’Union européenne.
En 2004, l’Institut national de santé publique du Québec prenait position contre les phtalates et recommandait aux fabricants de les bannir afin de protéger la population.