En fait, dès l’âge de trois ans, les enfants pourraient faire la différence entre ceux qui se plaignent pour rien et ceux qui ont une raison valable de se plaindre.
Les enfants ont tendance à n’être sympathiques qu’aux enfants qui le méritent vraiment.
Durant l’étude, les petits qui étaient en présence d’un adulte plaintif qui souffrait physiquement ou qui venait de perdre quelque chose, par exemple, étaient davantage portés à partager et à s’inquiéter pour lui que pour les adultes qui se plaignaient sans raison.
« Ces très jeunes enfants réfléchissaient vraiment à ce qui arrivait dans une situation donnée plutôt qu’automatiquement accorder leur sympathie à une autre personne en détresse apparente », explique l’auteur principal de la recherche, Robert Hepach du Max Planck Institute for Evolutionary Anthropology.
Rappelons que les chercheurs du même institut ont déjà démontré que les enfants, dès un très jeune âge, ressentaient de l’empathie et voulaient venir en aide aux autres.
Ils ressentent très tôt le besoin de venir en aide aux gens lorsqu’ils se font mal, cherchent quelque chose ou n’arrivent pas à atteindre leur objectif.