Depuis quelques années, l’acide folique était connu pour réduire le risque d’anomalies du tube neural chez les nouveau-nés.
Voilà que des chercheurs des universités de Washington et du Minnesota viennent enrichir les bienfaits de l’acide folique en période prénatale, en démontrant son incidence sur le cancer du rein (tumeur de Wilms) et les tumeurs cérébrales (tumeurs primitives neuro-ectodermiques PNET) chez l’enfant.
Pour en arriver à cette conclusion, les chercheurs ont remarqué qu’après 1992, moment où l’apport de 400 microgrammes d’acide folique par jour pour la future mère a été recommandé par la FDA, les taux d’incidence des tumeurs de Wilms et PNET avaient diminué.
Les effets bénéfiques d’un apport de vitamine B9 dans l’alimentation ou en suppléments ont surtout été constatés pour les enfants nés à partir de la fin des années 90, révèle l’étude parue dans la revue Pediatrics qui s’est basée sur les données de 8829 bambins enregistrées au National Cancer Institute entre 1986 et 2008.
Un surplus d’acide folique chez la femme en âge de procréer n’a pas permis de prouver la réduction des risques de cancers pédiatriques autres que ceux du rein et du cerveau.
Les chercheurs précisent toutefois que la bonne nouvelle est que si l’acide folique ne diminue pas les risques d’autres cancers, il ne les augmente pas non plus.