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Le vaccin du pneumocoque pour enfant combat bien plus que ce virus

C’est une excellente nouvelle, rapporte Medical News Today, surtout que l’efficacité du PCV13, qui remplace le PCV7, a diminué les cas de pneumocoque de 62 % depuis son émission en 2010.

Cette infection peut se présenter sous de nombreuses formes, jusqu’à la pneumonie et la méningite.

Le vaccin PCV13 est recommandé pour tous les enfants de moins de 5 ans, et les 4 doses sont habituellement données à 2, 4 et 6 mois, puis la dernière entre 12 et 15 mois.

La merveille de cette barrière protectrice, c’est qu’elle se dresse également contre toute infection qui, désormais, résiste aux antibiotiques.

« Nous sommes à risque d’un monde post-antibiotique. Il est possible que cette médication miracle ne fonctionne plus, mais ce vaccin fait partie de la solution », explique l’une des scientifiques, Sara Tomczyk.

Le PCV13 a permis au projet gouvernemental américain Healthy People 2020 d’atteindre son objectif de réduction de pneumocoque infantile 9 ans avant l’échéance.

On devait réduire les cas à 6 par 100 000 enfants, et les résultats démontrent désormais qu’ils sont 3,5 sur 100 000 à contracter le pneumocoque.

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La méningite se propage

Il semble que l’on devrait se méfier grandement du pneumocoque. Cette bactérie est responsable du développement de la méningite, et elle toucherait de plus en plus de bébés.

On a par exemple constaté, en France, que si 85 % des enfants de moins de 2 ans avaient reçu un vaccin en 2008, les cas de méningites à pneumocoque n’ont pourtant pas diminué. Ils seraient en constante progression, au contraire, indique Le Figaro.

Quelques pistes de réponse sont envisagées, notamment celle de la surconsommation d’antibiotiques. On devra toutefois poursuivre l’investigation pour tirer une conclusion.

En ce moment, on évalue que 90 sortes de pneumocoques se transmettent entre les enfants et les bébés, mais certains demeurent des porteurs en bonne santé. Dans 10 % des cas, les pneumocoques peuvent pourtant s’infiltrer dans le sang, ce qui peut engendrer une pneumonie, et entraîner la mort.

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Un nouveau vaccin pour enfants contre les infections à pneumocoque

Lors du Congrès des Sociétés de pédiatrie qui s’est déroulé en France la semaine dernière, le laboratoire Pfizer a annoncé le lancement d’un tout nouveau vaccin pour enfants contre les infections à pneumocoque.
 
Ces infections regroupent notamment les méningites et la pneumonie. Le Prevenar 13 offre maintenant une protection supplémentaire. Alors que son prédécesseur, Prevenar, protégeait contre 7 types d’infections à pneumocoque, le Prevenar 13 en couvre six de plus, dont les plus virulentes et les plus fréquentes.
 
Le schéma vaccinal demeure inchangé. On recommande toujours de vacciner les enfants à deux mois, trois mois pour les prématurés et quatre mois pour les enfants à risque, avec un rappel du vaccin à 12 mois.
 
Ceux ayant commencé le calendrier vaccinal avec Prevenar peuvent poursuivre avec Prevenar 13 sans aucun problème, mentionne Famili. Le vaccin est très similaire, mais plus efficace contre d’autres souches d’infections.
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Les personnes âgées bénéficient peu du vaccin contre la pneumonie

Le vaccin contre la pneumonie a été testé dans les années 70 sur des jeunes en bonne santé. Aujourd’hui, les médecins ontariens affirment que ce vaccin est très peu efficace sur les personnes âgées. Pourtant, les 65 ans et plus sont les personnes ciblées par les campagnes de vaccination.
 
« C’est un vaccin qui est recommandé plutôt chez les gens âgés, les 65 ans et plus, et d’autres personnes présentant des facteurs de risques, mais on sait qu’avec l’âge, la réponse immunitaire au vaccin diminue aussi », indique la Dre Jennie Johnstone.
 
La Dre Johnstone et son équipe de l’Université McMaster ont suivi 2 950 patients admis à l’hôpital d’Edmonton pour une pneumonie. Le tiers avait une moyenne d’âge de 68 ans et avait reçu le vaccin contre le pneumocoque à l’origine de la maladie.
 
En cinq ans, environ 50 % des patients sont décédés des suites de la pneumonie, qu’ils aient ou non reçu le vaccin.
 
Pour l’instant, les données sont réellement insuffisantes pour remettre en question les campagnes de vaccination. Faute de trouver un meilleur traitement ou un meilleur vaccin, il est recommandé que les personnes de plus de 65 ans continuent de se faire vacciner contre la pneumonie.