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Des pesticides peuvent déclencher des infections pulmonaires chez les enfants

Un centre de recherches environnementales en Espagne a recueilli les échantillons sanguins d’un groupe de femmes enceintes qui avaient été exposées à trois sortes de polluants différents.

Lorsque l’enfant a eu un an, les mères ont été contactées par les experts. Sur 1342 enfants, environ 35 % d’entre eux avaient déjà développé une quelconque infection pulmonaire.

Certains bébés auraient même été plus souvent malades, car les mères avaient été davantage exposées aux DDE et pesticides.

Le DDE est le plus persistant de tous les métabolites de DDT. Le DDT, quant à lui, est un insecticide synthétique toxique surtout utilisé en agriculture.

Seuls 30 % des enfants qui ont été concernés par une faible dose de DDE ou rien du tout ont développé un problème de respiration.

Autrefois, le DDT était largement utilisé pour tuer les moustiques et prévenir les épidémies de paludisme. Son utilisation a été remise en question dans les années 1960 et a été interdite aux États-Unis en 1973. Rappelons que ces produits de dégradation continuent tout de même à vivre dans l’environnement pendant des centaines d’années.

Les personnes exposées à de grandes quantités de DDT peuvent ressentir des tremblements, convulsions, sueurs, céphalées et vomissements. Il semblerait que ces symptômes disparaissent lorsque la personne n’est plus exposée aux pesticides.

Selon les experts, il est difficile d’éviter les produits chimiques comme le DDT et DDE, qui se retrouvent majoritairement aujourd’hui dans la graisse animale. Ils conseillent cependant à la population de se tourner vers un régime plus équilibré et de prioriser les fruits et légumes à certaines viandes, produits laitiers ou poissons.

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George Michael, le plus beau Noël

La fête de Noël a pris un sens particulier cette année pour George Michael. Il s’est même dit heureux d’être encore en vie.

Plus tôt le mois dernier, le chanteur de 48 ans a été très malade, combattant même pour survivre. Tenant à remercier ses admirateurs, l’interprète de Faith a partagé ce message avec eux sur Twitter : « C’est le meilleur Noël que je me souvienne, entouré des gens que j’aime. »

George Michael a dû annuler de nombreux concerts qu’il devait donner en raison de sa maladie lorsqu’il a été hospitalisé à Vienne, en Autriche. À son retour à la maison, il a donné une conférence de presse sur le parvis de sa résidence.

Il a ainsi résumé ses dernières semaines : « J’ai eu un streptococca-quelque chose. Une forme de pneumonie et ils (les médecins) m’ont pratiquement maintenu en vie durant trois semaines. »

Il a ajouté : « Ce fut de très loin le pire mois de ma vie. Mais je suis incroyablement heureux d’être là aujourd’hui. Je n’étais pas une personne très spirituelle il y a quatre ou cinq semaines, je le suis certainement maintenant. »

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La cuisson sur feu peut être nocive

Deux nouvelles études réalisées par l’Université de la Californie à Berkeley mettent en évidence la toxicité de la fumée dégagée par les feux de cuisson.

Le résultat de ces études est inquiétant, sachant que 43 % de la population mondiale, soit plus de 3 milliards de personnes, utilisent ce mode de cuisson pour se nourrir. Les femmes et les enfants pauvres seraient particulièrement exposées à ces polluants.

Le premier constat des chercheurs, qui a été publié dans le journal The Lancet, démontre que les enfants exposés à ces fumées ont 30 % plus de chance de souffrir de pneumonie sévère que les autres enfants avant l’âge de cinq ans.

Le deuxième constat révèle un lien entre l’exposition à ces fumées nocives lors de la grossesse et un QI moins développé chez l’enfant d’âge scolaire. Ces résultats ont été communiqués dans le journal NeuroToxicology.

En plus des conséquences sur la santé, les scientifiques ont relevé que la confection de feux pour se nourrir augmentait la pression sur les ressources naturelles et avait un impact sur les changements climatiques.

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La pneumonie : le grand défi en santé infantile

On lit dans The Lancet que la pneumonie demeure un enjeu majeur de la santé infantile. Encore aujourd’hui, on constate que cette maladie demeure la principale cause de décès chez les enfants.

Chaque année, 1,4 million d’enfants de moins de 5 ans en meurent; 99 % d’entre eux vivent dans un pays en voie de développement. Bien que la pneumonie peut être soignée facilement avec des antibiotiques, elle reste le danger numéro un.

Parallèlement, on fait état de la difficulté pour les enfants les plus vulnérables d’accéder à des soins de santé. Dans les pays les plus défavorisés, les défis sont encore, dans la lutte contre la pneumonie, la distance d’un établissement de santé, le faible accès au transport et les coûts.

Mieux soutenir les travailleurs en santé de première ligne apparaît donc comme la clé. La maladie, répétons-le, se soigne avec des médicaments peu coûteux, il semble donc que le problème réside en une faible accessibilité à ceux-ci et à des services de santé de moindre qualité.

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Grippe chez les enfants : risque de pneumonie

Une analyse présentée dans Pediatrics nous révèle des risques graves encourus par les enfants atteints de la grippe. On a remarqué de nombreux cas de pneumonie chez des enfants qui avaient contracté la grippe H1N1 en 2009.

De plus, un grand nombre de cas d’insuffisance respiratoire ont été confirmés. Cela revient à un taux de mortalité 8 fois supérieur à la normale, chez des enfants qui avaient contracté en même temps un staphylocoque doré.

La double attaque de ces virus compromet l’immunité virale chez l’enfant, alors que l’infection bactérienne peut détruire les tissus pulmonaires. On recommande donc fortement une autre campagne de vaccination massive, car le staphylocoque est de plus en plus répandu chez les enfants, et le virus de la grippe H1N1 se propage toujours.

Pour tirer ces nouvelles conclusions, des chercheurs du Pediatric Acute Lung Injury and Sepsis Investigator’s Network ont analysé les cas de 838 enfants soignés (probablement) pour la grippe H1N1 en 2009.

L’âge moyen des sujets était de six ans. La majorité de ces enfants (67,3 %) était en insuffisance respiratoire, et près de la moitié (48 %) semblaient souffrir d’un staphylocoque doré.

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La méningite se propage

Il semble que l’on devrait se méfier grandement du pneumocoque. Cette bactérie est responsable du développement de la méningite, et elle toucherait de plus en plus de bébés.

On a par exemple constaté, en France, que si 85 % des enfants de moins de 2 ans avaient reçu un vaccin en 2008, les cas de méningites à pneumocoque n’ont pourtant pas diminué. Ils seraient en constante progression, au contraire, indique Le Figaro.

Quelques pistes de réponse sont envisagées, notamment celle de la surconsommation d’antibiotiques. On devra toutefois poursuivre l’investigation pour tirer une conclusion.

En ce moment, on évalue que 90 sortes de pneumocoques se transmettent entre les enfants et les bébés, mais certains demeurent des porteurs en bonne santé. Dans 10 % des cas, les pneumocoques peuvent pourtant s’infiltrer dans le sang, ce qui peut engendrer une pneumonie, et entraîner la mort.

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La fumée secondaire augmente les risques de méningite

Des chercheurs de l’École de santé publique de Harvard ont démontré que les enfants exposés à la fumée secondaire sont deux fois plus enclins à contracter une méningite, pouvons-nous lire dans PloS Medicine

De plus, ces mêmes enfants courraient aussi plus de risques d’avoir une pneumonie ou l’influenza de type B (Heamophilus influenza).

Pour tirer leurs conclusions, ces chercheurs ont analysé 42 études publiées ayant porté sur le sujet. Il en est ressorti un lien clair entre l’exposition au tabac et l’apparition des maladies virulentes citées.

Les effets étaient d’autant plus grands chez les enfants âgés de moins de six ans, qui sont plus vulnérables.

Ces résultats donnent encore raison aux parents de cesser de fumer ou, au moins, de ne plus le faire dans la maison. D’après ces chercheurs, le nombre de décès chez les enfants par cause de maladie bactérienne en serait diminué.

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Le vaccin contre la pneumonie réduit le nombre de cas d’otites aiguës

Les résultats d’une méta-analyse de 135 études sur le vaccin PCV7 sont parus récemment dans le Journal of the American Medical Association.

Il semble que le vaccin pneumococcique conjugué a fait diminuer le nombre de cas d’otites sévères, mais qu’il n’aurait qu’un faible effet sur celle-ci.

En fait, le Streptococcus pneumoniae est l’une des causes de l’apparition de l’otite aiguë avec l’influenza. On a déjà relevé à 57 % le nombre de cas reliés à ce dernier virus.

Cette analyse d’écrits portait sur des enfants âgés de 4 semaines à 18 ans. On a pu conclure que l’antibiotique PCV7 était modestement efficace et qu’il pouvait causer des effets secondaires dans 4 à 10 % des cas.

Les chercheurs ont par ailleurs pu dénoter quelques lacunes dans la détection actuelle de l’otite. En effet, il faudrait établir des standards, car pour l’instant, elle ne peut être diagnostiquée qu’à l’observation du tympan (s’il est enflé ou rouge) et des symptômes.

Pourtant, l’otite est la maladie infantile pour laquelle on prescrit le plus d’antibiotiques aux États-Unis.

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Un vaporisateur nasal contre la pneumonie, la méningite et la septicémie

Le Daily Mail nous apprend que des chercheurs tentent de créer un nouveau vaccin qui permettrait de protéger contre les différents types de pneumocoques.
 
Jusqu’à présent, on en compte 90 types différents. Ces bactéries peuvent provoquer une pneumonie, une méningite et une septicémie. De plus, elles peuvent aussi entraîner une infection de l’oreille et une sinusite.
 
Chaque année, jusqu’à un million d’enfants de moins de cinq ans meurent en raison des pneumocoques.
 
Le nouveau vaccin administré par voie nasale contient une substance appelée D4PLy, une partie de la protéine produite par les différents pneumocoques.
 
Si les résultats sont concluants, ce vaccin pourrait protéger de la plupart des souches. Comme le vaccin s’adressera principalement aux enfants, on souhaite qu’il fonctionne à l’aide d’un vaporisateur nasal.
 
Un autre avantage, si les recherches sont concluantes, est que ce vaccin est beaucoup moins coûteux que le vaccin actuel et beaucoup moins complexe à produire. De plus, contrairement à celui offert sur le marché, celui-ci pourrait être efficace sur les très jeunes enfants.
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Les personnes âgées bénéficient peu du vaccin contre la pneumonie

Le vaccin contre la pneumonie a été testé dans les années 70 sur des jeunes en bonne santé. Aujourd’hui, les médecins ontariens affirment que ce vaccin est très peu efficace sur les personnes âgées. Pourtant, les 65 ans et plus sont les personnes ciblées par les campagnes de vaccination.
 
« C’est un vaccin qui est recommandé plutôt chez les gens âgés, les 65 ans et plus, et d’autres personnes présentant des facteurs de risques, mais on sait qu’avec l’âge, la réponse immunitaire au vaccin diminue aussi », indique la Dre Jennie Johnstone.
 
La Dre Johnstone et son équipe de l’Université McMaster ont suivi 2 950 patients admis à l’hôpital d’Edmonton pour une pneumonie. Le tiers avait une moyenne d’âge de 68 ans et avait reçu le vaccin contre le pneumocoque à l’origine de la maladie.
 
En cinq ans, environ 50 % des patients sont décédés des suites de la pneumonie, qu’ils aient ou non reçu le vaccin.
 
Pour l’instant, les données sont réellement insuffisantes pour remettre en question les campagnes de vaccination. Faute de trouver un meilleur traitement ou un meilleur vaccin, il est recommandé que les personnes de plus de 65 ans continuent de se faire vacciner contre la pneumonie.