Un centre de recherches environnementales en Espagne a recueilli les échantillons sanguins d’un groupe de femmes enceintes qui avaient été exposées à trois sortes de polluants différents.
Lorsque l’enfant a eu un an, les mères ont été contactées par les experts. Sur 1342 enfants, environ 35 % d’entre eux avaient déjà développé une quelconque infection pulmonaire.
Certains bébés auraient même été plus souvent malades, car les mères avaient été davantage exposées aux DDE et pesticides.
Le DDE est le plus persistant de tous les métabolites de DDT. Le DDT, quant à lui, est un insecticide synthétique toxique surtout utilisé en agriculture.
Seuls 30 % des enfants qui ont été concernés par une faible dose de DDE ou rien du tout ont développé un problème de respiration.
Autrefois, le DDT était largement utilisé pour tuer les moustiques et prévenir les épidémies de paludisme. Son utilisation a été remise en question dans les années 1960 et a été interdite aux États-Unis en 1973. Rappelons que ces produits de dégradation continuent tout de même à vivre dans l’environnement pendant des centaines d’années.
Les personnes exposées à de grandes quantités de DDT peuvent ressentir des tremblements, convulsions, sueurs, céphalées et vomissements. Il semblerait que ces symptômes disparaissent lorsque la personne n’est plus exposée aux pesticides.
Selon les experts, il est difficile d’éviter les produits chimiques comme le DDT et DDE, qui se retrouvent majoritairement aujourd’hui dans la graisse animale. Ils conseillent cependant à la population de se tourner vers un régime plus équilibré et de prioriser les fruits et légumes à certaines viandes, produits laitiers ou poissons.