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Un homme dévoile sa transformation après avoir perdu plus de 150 kilos.

Un homme a révélé son incroyable transformation après avoir perdu plus de 150 kg.

Cole Prochaska vit en Caroline du Sud et il doit maintenant composer avec un excès de peau depuis qu’il a perdu plus de 152 kg.

Le chemin a été très long pour Cole, mais il a documenté tout son parcours qui l’a mené jusqu’à cette perte de poids très impressionnante.

Tout récemment, Cole a d’ailleurs publié sur Twitter une photo où on peut le voir torse nu.

La légende de la photo indique: «C’est très difficile de partager une photo torse nu, mais j’ai parcouru tellement de chemin. Plus de 336 livres de moins ! La plupart ne croyaient pas en moi, mais je croyais en moi. Merci pour l’inspiration, les frères.»

Plusieurs internautes n’ont pas manqué de féliciter Cole pour son parcours extraordinaire, dont une personne qui a laissé en guise de commentaire: «Quel guerrier. Respect.»

Une autre personne a commenté la photo en déclarant: «Voilà à quoi ressemble la victoire. Cole fait partie de l’élite – le 1% des 1% – des personnes qui ont changé d’apparence physique. Je parie que son travail sanguin est tout aussi impressionnant. Excellent travail.»

Un troisième internaute a aussi salué la métamorphose de Cole en affirmant: «Peu importe l’anxiété que vous ressentez en partageant cette photo, sachez qu’elle raconte une histoire incroyable de détermination, de persévérance et d’accomplissement !»

La métamorphose de Cole a débuté il y a deux ans lorsqu’il a pris conscience qu’il pourrait éventuellement souffrir du diabète et même «mourir jeune».

Cole a donc commencé à fréquenter un gym et à marcher 10 000 pas par jour, en plus de changer son mode d’alimentation.

La transformation de Cole lui a été très bénéfique, mais il devra maintenant subir une procédure qui consiste à éliminer la peau flasque et l’excès de graisse. L’intervention a aussi pour objectif d’améliorer la forme et le tonus des tissus sous-jacents.

C’est une chirurgie qui doit se faire en plusieurs étapes et ainsi, ce processus peut durer des mois, voire des années.

Le rapport statistique sur la chirurgie plastique 2020 indique que ces procédures peuvent coûter entre 4 000 $ et 15 000 $.

Selon les données fournies par l’American Society of Plastic Surgeons (ASPS), ce type d’intervention a énormément gagné en popularité au cours des dernières années et en 2018, plus de 17,7 millions d’interventions esthétiques chirurgicales et mini-invasives ont été réalisées aux États-Unis.

Cole attend de savoir si cette opération pourra être couverte par son assurance et dans le cas échéant, il compte lancer un GoFundMe: «Oui, la chirurgie est la prochaine étape. J’espère pouvoir faire payer mon assurance. Sinon, GoFundMe pourrait être ma prochaine option. Merci pour les aimables paroles.»

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Habsolument Fan

Dany Dubé critique le poids de Juraj Slafkovsky

Lors du repêchage 2022 de la LNH présenté à Montréal, Kent Hughes et les dirigeants du Canadien sélectionnaient Juraj Slafkovsky au tout premier rang. 

À seulement 18 ans, le slovaque a fait ses débuts dans la LNH en 2022-23, amassant 4 buts ainsi que 10 points en 39 matchs.

Slafkovsky continue son apprentissage alors qu’il a plusieurs points à améliorer dans son jeu, mais il présente tout de même un potentiel très intéressant. 

Sur les ondes du 98,5 Sports, Dany Dubé a fait une chronique plutôt… surprenante ! 

Il a notamment parlé de la taille de certains joueurs du Canadien de Montréal, précisant qu’il y a trop de petits joueurs comme Cole Caufield et Sean Farrell

Toutefois, c’est particulièrement lorsqu’il a discuté de Juraj Slafkovsky qu’il a surpris de nombreux fans du Tricolore.

Selon lui, à 6’3 238 lb, le jeune ailier gauche du Tricolore est trop lourd. Il croit que jouer dans la LNH, un joueur devrait peser un maximum de 210 lb. 

Des propos qui font grandement réagir ! 

Cliquez sur le lien plus bas pour écouter sa chronique en entier : 

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Habsolument Fan

Jean-Charles Lajoie et Tony Marinaro se lancent tout un pari!

La semaine dernière, les animateurs vedettes Jean-Charles Lajoie et Tony Marinaro se sont lancé un pari pour le moins inusité sur les ondes du BPM Sports.

Celui de perdre le plus de poids possible d’ici le 19 mai prochain.

Alors que JiC fixait son objectif à une perte de poids de 21lbs, Marinaro de son côté doit perdre 25lbs d’ici la date butoir, sans quoi une conséquence pour le moins humiliante sera imposée au perdant: Il devra courir nu, portant uniquement un slip coquille, communément appelé jockstrap, dans les rues de Montréal.

« Il y a 5 jours, moi et JiC Lajoie on à commencé un défi de perte de poids. JiC, a dit qu’il perdrait 21 livres d’ici le 19 mai, moi j’ai dit que je perdrais 25 livres. Celui qui atteint pas son objectif doit courir dans la rue en slip coquilles. Je prends les défis au sérieux. »

– Tony Marinaro

Mais voilà qu’à peine 5 jours après s’être lancé le défi, Marinaro a publié une vidéo sur son compte Twitter dans laquelle il s’est pesé. 

Résultat: Après avoir fait osciller la balance à 271.2lbs lundi dernier, la balance indiquait maintenant 257lbs, soit une impressionnante perte de 14lbs en à peine cinq jours!

Certains en commentaires disaient qu’un résultat aussi spectaculaire en si peu de temps était presque impossible alors que d’autres clamaient qu’il s’agissait d’un canular du Poisson d’Avril. Quoiqu’il en soit, JiC a intérêt à redoubler d’efforts pour réussir son défi, parce que Tony semble le prendre très au sérieux!

Voyez la vidéo au bas.

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TPL Moms

Mon bébé n’est pas potelé, et c’est très bien comme ça!

À trop focuser sur le gain de poids, on oublie que les bébés sont des humains dont le poids peut fluctuer au même titre que celui des adultes.

J’ai besoin de ventiler sur un aspect du suivi des bébés qui m’irrite profondément: le poids. 

À sa naissance, mon bébé était déjà tout petit: un gros 6,7 livres, aucun pli en vue, pas de bonnes joues rondes à l’horizon. Par contre, les premières semaines ont été efficaces côté gain de poids, mon allaitement allait super bien et bébé prenait gramme après gramme. J’étais DONC fière de ça et d’ailleurs, on m’en félicitait de part et d’autre, comme si je détenais le Saint-Graal de la production de lait. 

J’allais souvent à la halte-allaitement de mon quartier pour suivre le poids de mon enfant, et chaque gramme pris me remplissait de bonheur. Il faut dire que l’emphase est très rapidement et intensément mise sur le gain de poids, au détriment de la santé mentale des parents et surtout des mères allaitantes. Lors des premières semaines de vie de mon bébé, j’ai malheureusement vu plusieurs mamans en larmes après la pesée de leur enfant… J’avais de l’empathie pour elles, tout en me réjouissant intérieurement de ne pas être dans cette situation-là…

Jusqu’à ce que je vive très précisément la même expérience. 

Après une mastite et deux engorgements back to back, force est de constater que ma production du tonnerre s’est nettement ralentie. Depuis 2 semaines, le gain de poids de mon enfant n’est pas dans les moyennes recommandées et dans les derniers jours, il n’a même pas pris de poids. 

J’ai tellement pleuré. Le sentiment d’incompétence m’a habité instantanément. Et s’il y a quelques semaines, j’étais empathique à la situation des mamans émotives après la pesée, je dois dire qu’aujourd’hui, je compatis. 

En même temps, je ne peux pas m’empêcher de pester contre cette fichue obsession du gain de poids! Les courbes de croissance, les percentiles sont évidemment là pour donner une indication de l’état de santé général du bébé… mais j’attire votre attention sur le mot indication. Le gain de poids n’est pas une mesure absolue du bien-être de l’enfant. Il y a aussi son développement dans toutes ses sphères, le nombre de couches souillées par jour, l’état général (est-il éveillé et actif ou léthargique, toujours grognon?), etc. À trop focuser sur le gain de poids, on oublie que les bébés sont des humains dont le poids peut fluctuer au même titre que celui des adultes. Et cette obsession du poids tant chez le corps médical que chez les parents peut définitivement être un facteur contribuant à l’apparition de la dépression post-partum et/ou à tout le moins, de pensées négatives. Je le sais, car j’en étais là: stress, anxiété, déprime. Il a fallu que je me parle et que je parle à d’autres mamans pour relativiser ma situation et aller mieux. Je ne souhaite ça à personne. 

Et comme c’est ironique quand on y pense… Chez les bébés, on valorise le format bien potelé et on pointe du doigt les filiformes, puis à l’âge adulte, il ne faudrait surtout pas avoir un ou deux bourrelets! Au final, dès la naissance, l’obsession du poids nous suit partout. 

J’aurais une demande spéciale pour vous qui me lisez: prochaine fois que vous rencontrerez un duo parents-bébé, ne passez donc pas de commentaires sur le poids de l’enfant. Je ne compte plus le nombre de fois où l’on m’a dit «Ah, mais c’est qu’il est tout mini ce bébé!». Bin oui, mon bébé est un format «grande asperge» (il est très long et mince depuis son jour 1 de vie), et c’est très bien comme ça. 

Et si vous êtes dans la même situation que moi, je vous encourage à lâcher prise au moins un peu sur le gain de poids de votre enfant. Surtout, ne le comparez pas aux autres bébés autour de vous. Comme les adultes, les bébés viennent tous avec une morphologie différente, ne le perdons pas de vue. 

*Évidemment, je comprends parfaitement bien pourquoi le gain de poids est un facteur qui est observé lors de rendez-vous médicaux. Il est vrai que cette donnée peut indiquer d’autres problématiques comme le reflux ou des allergies… Mais somme toute, je suis d’avis qu’il y a une trop grande attention qui est portée sur cet aspect, au détriment parfois d’autres indicateurs du bien-être global de l’enfant. J’aimerais qu’il y ait plus de nuances.  

Si vous avez des inquiétudes concernant le gain de poids de votre bébé, je vous encourage à en discuter avec son médecin ou son pédiatre.

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Hollywood PQ Potins

Mélissa Bédard rétorque à des questions sur son poids

Comme tous les artistes québécois, Mélissa Bédard reçoit une multitude de questions sur les réseaux sociaux, dont Instagram.

La semaine dernière, les gens se sont mis à la questionner sur son poids puisque certains de ceux-ci étaient outrés de ne pas avoir été mis au fait de sa potentielle perte de poids.

Après l’acharnement des quelques fanatiques, Bédard a décidé de déposer sa description, le tout, agrémenté d’un léger soupçon d’humour.

«Melissa Bédard

31 ans

6p1

279 livres , chandails

2x , pantalon 20

Je porte la perruque par choix et j’adore

Je me lave à tout les jours avec le dove fraîcheur concombre 🥒

Je peux-tu avoir un Wikipédia s’il vous plaît 🙏»

Au fait, Mélissa Bédard a précisé ne pas avoir perdu de poids, soulignant que cet effet et ces commentaires étaient dus à la tenue qu’elle portait cette journée-là, ce qui lui donnait un air plus svelte.

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Art de vivre

J’ai fait la paix avec ma prise de poids

Aujourd’hui marquait le coup des belles activités familiales estivales. Pour la première fois de l’été, nous avons amené notre petite à la plage pour nous baigner. Sur le chemin du retour, dans l’auto, j’ai regardé les photos prises par mon amoureux avec son cellulaire. Et LA chose que je me suis dite en me voyant a été « Mon Dieu que j’ai engraissé ! »

Ma relation avec mon corps a toujours été de type amour-haine. Je n’ai jamais eu de surplus de poids, bien au contraire. Mais au Cégep, durant mes études en danse, j’ai développé une fixation sur mon corps. À force d’être presque temps plein en léotard et en collant, de me faire parler de nutrition et d’être en constante présence de filles, on en vient à se comparer facilement. Je me suis mise à compter mes calories, à sauter des repas, à ignorer certains mets que j’aimais beaucoup. J’avais un poids que je considérais comme parfait. Pourtant, durant cette période de ma vie, j’étais des plus anxieuses et je me remettais en question constamment par manque de confiance en moi.

Puis, mes études post-Cégep se sont terminées. Encore là, ma relation avec mon corps était aussi mauvaise. Je prenais des pilules coupe-faim, je buvais une cuillère à soupe de vinaigre de cidre de pomme à jeun, chaque matin, parce que j’avais lu que c’était bon pour maigrir et je continuais à analyser mes repas. Je me souviens d’un souper au resto avec ma famille où j’avais commandé une salade alors que tout le monde mangeait de la pizza ou des pâtes. J’avais donc trouvé le souper plate…Encore là, cette période de ma vie était stressante et je me mettais beaucoup de pression.

Puis, j’ai rencontré l’amour de ma vie qui m’a fait sentir belle. L’amour de ma vie, avec qui j’allais au cinéma beaucoup trop souvent et où on se claquait du popcorn à tout coup, avec qui je commandais du resto, avec qui j’allais bruncher les dimanches et avec qui j’allais marcher sur Masson régulièrement pour me prendre un chocolat chaud avec crème fouettée. L’amour, ça doit ouvrir l’appétit. En tout cas, ça m’a fait prendre des kilos. Mais… c’est à ce moment que ma vie est devenue plus lumineuse et apaisante. C’est là que j’ai décidé de décrocher un peu mes yeux de sur la balance.

Ce matin, après la sortie à la plage, j’ai regardé les photos de moi dans le cellulaire. En bikini. Je n’en revenais pas à quel point j’avais pris du poids. Soyons bien honnêtes : je suis loin d’être grosse. Mais mon poids du Cégep, je ne l’ai plus. Et c’est ce matin que ça m’a davantage frappé au visage. Je confirme que je bouge beaucoup moins qu’avant. Avec une enfant de 3 ans à m’occuper et la routine familiale établie, je trouve moins de temps de motivation pour m’entraîner. J’ai un laisser-aller qui pourrait se corriger. Mais après réflexion et après avoir assumé ces bourrelets de plus, je me rends compte de tout le chemin parcouru par rapport à ma relation avec mon corps depuis ces dernières années. De ma réaction devant ces photos, surtout. Le temps file, les kilos s’additionnent un peu ici et là, mais mon esprit, lui, accepte mieux et est en paix avec tout ça. Et ça, c’est beau. Et ça, j’en suis fière.

La vérité, c’est que le bonheur ne se compte pas en calories et encore moins en chiffres sur une balance.

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Actualité

Les compagnies aériennes songent à peser les passagers

Selon ce qu’a appris le quotidien anglais Independent, certaines compagnies aériennes cherchent par tous les moyens à diminuer leurs coûts d’exploitation.

Le journal s’est fait confirmer par la firme Fuel Matrix, qu’elle travaille avec certaines lignes aériennes dans le monde pour connaitre plus exactement la quantité de carburant à utiliser dans un avion.

Le carburant est l’un des postes de dépense majeure pour les compagnies aériennes. Plus un avion est lourd, et plus il en coûte cher en carburant pour se rendre à destination.

Alors que les bagages sont systématiquement pesés avant de monter à bord, les passagers, eux, ne le sont pas. Il peut ainsi en coûter plus cher que prévu pour les transporter.

Actuellement, les compagnies aériennes allouent un poids moyen pour un homme (88kg), une femme (70 kg) et un enfant (35 kg).

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Connaitre le poids exact des passagers peut signifier des économies importantes pour le monde de l’aviation. Selon Fuel Matrix, il s’agirait d’un enjeu de 1,2 milliard de dollars (CAN) par année.

Si dans le futur les compagnies aériennes vont de l’avant avec ce scénario, il sera intéressant de connaître la réaction de leurs passagers.

Photo : Courtoisie

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Art de vivre

Plus de 90 millions d’Américains sont obèses

Selon les chiffres publiés par le Centers for Disease Control and Prevention (CDC) le nombre d’Américains qui souffrent de surpoids ne cesse d’augmenter.

C’est l’État de la Virginie-Occidentale qui détient le triste record du pourcentage de la population la plus obèse du pays. Selon les chiffres de 2017, 38 % de la population était en surpoids.

À l’autre bout du spectre, c’est au Colorado que les gens ont le moins de problèmes d’obésité. Seulement 22,6 % des habitants de cet État ont un problème d’obésité.

Le plus inquiétant dans ces résultats, c’est l’accroissement du nombre d’obèses sur une période de 25 ans. En 1990, seulement 15 % de la population américaine était considérée obèse. Aujourd’hui, aucun État américain ne se rapproche de ces chiffres.

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L’étude du CDC s’est aussi intéressée aux groupes ethniques touchés par ce problème de surpoids. Les Afro-américains, les hispanophones et les Américains d’origine mexicaine voient leur nombre d’obèses croitre plus rapidement que les autres ethnies de la société.

Voici les États américains avec le plus grand nombre de personnes obèses : 

  1. Virginie-Occidentale (38.1 %)
  2. Mississippi (37.3 %)
  3. Oklahoma (36.5 %)
  4. Iowa (36.4 %)
  5. Alabama (36.3 %)
  6. Louisiane (36.2 %)
  7. Arkansas (35 %)
  8. Kentucky (34.3 %)
  9. Alaska (34.2 %)
  10. Caroline du Sud (34.1 %)

Photo : Boris Roessler/picture-alliance/Cover Images

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Potins

Catherine Brunet: « Il faut arrêter de valoriser la perte de poids »

ANEB Québec est un organisme qui oeuvre depuis 30 ans afin de comprendre, prévenir et traiter les troubles alimentaires en venant en aide à ceux qui en sont atteints ainsi qu’à leurs proches.

Dans le cadre de la Semaine nationale de sensibilisation aux troubles alimentaires, nous nous sommes entretenus avec la comédienne Catherine Brunet, co-porte-parole d’ANEB, qui nous jase, entre autres, de diversité corporelle.

Il faut savoir que c’est en 2011 qu’elle a commencé à s’impliquer ainsi pour la cause des troubles alimentaires auprès de l’organisme. Pour elle, c’est important d’utiliser sa tribune pour faire passer un message.

« Je suis chanceuse dans la vie sur plein de points et je pense que c’est important de pouvoir redonner. [?] Je pense que dans la vie en général, on devrait s’intéresser à des causes, en défendre, donner de notre temps, de nos sous, peu importe. [?] Donc , je trouve ça important de le faire et de pouvoir sensibiliser les gens aux troubles alimentaires parce qu’en plus, j’ai une tribune du fait que je suis un peu connue. »

Lorsqu’elle était adolescente, l’image très homogène des femmes et de la beauté présentée dans les médias la dérangeait et aujourd’hui, grâce à son rôle de porte-parole, elle est heureuse de pouvoir participer à cette importante discussion :

« De voir tout le temps les mêmes corps, les mêmes corps super minces. On ne parlait pas beaucoup de diversité il y a 10 ans; en tout cas, on en parlait moins. C’est ça qui m’a donné le goût de m’impliquer avec ANEB et d’aborder les troubles alimentaires, mais aussi de parler de ce qui fait qu’on développe ces troubles, comme l’image que la société renvoie des femmes, mais aussi des hommes. »

Parce que si on associe souvent les femmes aux troubles alimentaires, Catherine tient à souligner que les hommes aussi peuvent être touchés. « Et je parle des filles, mais même chose pour les gars; pour ceux qui sont super musclés, tout le monde va dire "wow t’es dont ben bon, t’es super beau, t’es super musclé" alors que ça peut être associé à un trouble alimentaire. La bigorexie, c’est un trouble alimentaire, qu’on retrouve surtout chez les garçons. » Elle explique alors que pour obtenir le corps musclé de leurs rêves, les personnes atteintes de bigorexie vont aller jusqu’à consommer des produits douteux leur permettant de gagner rapidement de la masse musculaire et peuvent développer une relation malsaine avec la nourriture.

Une autre croyance erronée qu’elle aimerait démanteler; l’idée selon laquelle le poids et la santé sont intimement liés.

« De dire que les gens avec plus de poids ne sont pas en santé, ce n’est pas vrai. C’est complètement faux comme croyance. C’est important de se renseigner avant de parler et de dire des choses comme ça. »

À titre d’exemple, elle explique que dans le passé, elle a vécu une importante perte de poids qui, même si elle était associée à des événements difficiles, était considérée de facto comme « positive » par les autres.

Elle a d’ailleurs trouvé particulièrement difficile d’être complimentée ainsi pour une perte de poids qui, pour elle, était en fait la manifestation d’une détresse psychologique.

« J’avais perdu beaucoup de poids et j’étais super malheureuse. Ce n’était pas une bonne période dans ma vie et les gens me complimentaient beaucoup sur mon poids et là je me disais "ben, okay, fait que ça veut dire que quand j’étais heureuse, mais que j’avais 20 livres de plus, j’étais moins belle que maintenant ". Dans nos actions de tous les jours, il faut arrêter de valoriser la perte de poids et de dévaloriser une prise de poids. »

En fait, elle propose, comme le suggère l’initiative de la semaine Le poids? Sans commentaire!, de prendre l’habitude de ne pas commenter le poids des autres, que ce soit pour critiquer évidemment, mais même pour complimenter.

« Il faut arrêter de mettre l’emphase sur le poids des gens en général pour que ça perde de son importance. »

Elle croit toutefois que la discussion concernant la diversité corporelle est bien enclenchée. « Je pense qu’on est sur la bonne voie, dans le sens qu’on est déjà ouverts à avoir la discussion et à montrer des corps différents; comparativement à il y a 10 ans alors que seules les silhouettes filiformes étaient à la mode. Mais je pense qu’on a encore du chemin à faire avec ce qu’on appelle la diversité. » En effet, elle explique que sous prétexte d’offrir une certaine « diversité corporelle » les compagnies vont parfois faire appel à des femmes considérées « taille plus » dans leurs publicités, mais qu’en regardant bien, on constate rapidement qu’elles correspondent toutes à un certain standard de beauté féminine : « Ça va toujours être des femmes avec des bonnes hanches, des beaux gros seins, mais une taille fine et très photoshoppées. »

Et outre les médias traditionnels, à l’époque actuelle, il faut aussi considérer les réseaux sociaux et leur influence sur notre vision de la beauté. Si plusieurs se sont tournés vers ces nouvelles plateformes pour trouver des modèles de beauté alternatifs qui leur ressemblent davantage, il ne faut pas non plus diminuer les autres ? ces personnes aux corps minces qui correspondent à un idéal de beauté plus conventionnel actuellement ?  pour se remonter. « C’est bien que les réseaux sociaux puissent promouvoir la diversité, de pouvoir justement avoir ce côté positif et inclusif là [?] mais il faut faire attention de ne pas tomber dans le négatif. [?] Pour moi, le plus important, c’est d’être inclusif pour vrai. »  Être réellement inclusif, c’est donc de reconnaître que tous les corps ont la même valeur et méritent le même respect. Dans tous les cas, Catherine nous rappelle que personne ne gagne à se comparer : « Il faut être extrêmement vigilants avec les réseaux sociaux et se rappeler que ce n’est pas la réalité. »

En cette semaine de sensibilisation aux troubles alimentaires, ANEB a choisi de souligner le thème du rétablissement avec le slogan Se rétablir d’un trouble alimentaire une pièce à la fois  : « C’est important de dire aux gens qui ont des troubles alimentaires, qui pensent avoir un trouble alimentaire ou dont quelqu’un dans l’entourage est touché, que c’est possible de se rétablir; que c’est difficile et que c’est beaucoup d’étapes, mais que c’est vraiment possible et qu’il y a de l’aide disponible, dont ANEB.»

De par son rôle de porte-parole d’ANEB, mais aussi à cause de la visibilité que lui procure son métier de comédienne, Catherine reçoit parfois des témoignages touchants de jeunes : « Chaque fois que quelqu’un m’écrit, ça me touche parce que je me dis tant mieux si j’ai pu aider moindrement quelqu’un à faire les premiers pas vers le rétablissement d’un trouble alimentaire. [?] C’est sur que des fois j’aimerais ça aider plus, sauf que je réfère toujours aux professionnels qui peuvent les aider pour vrai. »

Elle a d’ailleurs tenu à mentionner que de l’aide est disponible ? et gratuite ? sur le site d’ANEB Québec et qu’il y a même un volet « ados » qui permet notamment aux jeunes de clavarder avec des intervenants. Une ligne d’écoute est aussi disponible au 1-800-630-0907 et au 514-630-0907.

Ainsi, que ce soit pour obtenir de l’aide ou poser les questions qui vous tracassent, n’hésitez pas à contacter les ressources comme ANEB.

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Potins

Kathy Bates perd 60 livres : le secret de sa perte de poids

À 70 ans bien sonnés, l’actrice oscarisée Kathy Bates semble en meilleure forme que jamais.

Et pour cause.

La star a perdu pas moins de soixante livres au cours des dernières années, et elle remercie sa nièce et la « pleine conscience » lorsque questionnée sur le sujet par Us Weekly.

« C’est (grâce à) la pleine conscience, de juste savoir quand repousser l’assiette. Ma nièce m’a confié ce petit secret, bien j’imagine que ce n’est pas un secret, mais c’est biologique, qu’à un certain point quand tu manges, tu as un soupir et c’est ton cerveau et ton estomac qui te communiquent que tu en as eu assez. Le truc est d’être attentif (…) Je dirais qu’il faut être très patient (…) j’aime le mot détermination », explique Kathy Bates.

Kathy Bates n’en est pas à sa première bataille pour sa santé, elle qui s’est remise de deux cancers au cours de sa vie, soit un cancer des ovaires en 2003 et un cancer du sein en 2012.