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Le poids de naissance en lien avec la mémoire

Les bébés qui viennent au monde avec un faible poids de naissance sont plus enclins à souffrir de problèmes de mémoire et d’attention au cours de leur vie adulte, nous apprend une récente étude parue dans Neurology.

On savait déjà que les bébés prématurés obtenaient plus tard des résultats plus faibles à des tests cognitifs. C’est toutefois la première fois que l’on s’intéresse directement, pour cet aspect, au poids de naissance.

Un faible poids de naissance pourrait donc avoir des impacts sur les fonctions exécutives, par exemple l’attention et la mémoire visuelle, au début de la vie adulte.

Pour le bien de la présente recherche, on a fait passer des tests portant sur la capacité de réflexion (touchant entre autres le vocabulaire et la compréhension des mots), la mémoire et le quotient intellectuel.

Les 208 participants, qui étaient âgés de 21 à 30 ans, étaient divisés en deux groupes. Le premier comprenait 103 sujets, lesquels avaient présenté un faible poids de naissance – soit moins de 3,3 livres. Quant au second groupe, il était constitué de 105 personnes qui étaient nées avec un poids normal – soit plus de 3,3 livres.

Les sujets qui avaient eu un faible poids de naissance ont obtenu des résultats plus bas en ce qui concerne l’intelligence en général, les fonctions exécutives, l’attention et la mémoire visuelle.

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Les bébés des villes plus petits

Il semble que le milieu de vie de la mère durant sa grossesse ait un réel impact sur le développement de son bébé. Des chercheurs espagnols viennent de présenter les résultats d’une recherche démontrant la différence entre les bébés de la ville et ceux de la campagne.

Selon leurs observations, la pollution aurait un impact sur la grossesse. On apprend donc que les bébés nés en milieu urbain sont plus enclins à avoir un faible poids de naissance que ceux nés en milieu rural, lit-on sur Medical News Today.

La pollution jouerait un grand rôle dans cette différence. L’exposition aux xénoestrogènes, des agents polluants environnementaux qui agissent comme des hormones, en serait responsable.

Après avoir suivi deux groupes de femmes – l’un vivant à Madrid, l’autre vivant au sein de zones rurales de Grenade –, les chercheurs ont pu établir une corrélation entre la présence de xénooestrogènes dans le placenta (en raison de la pollution) et le poids de naissance des bébés.

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Risques d’obésité dès la naissance?

Selon Mail Online, les pédiatres seraient en mesure de définir si bébé est prédestiné à devenir obèse, et ce, dès sa naissance.

Il semble qu’en suivant sa courbe de croissance, laquelle se base entre autres sur le poids de naissance jusqu’à celui des trois ans de l’enfant, on pourrait voir si celui-ci court de grands ou de faibles risques de souffrir d’obésité plus tard dans la vie.

Certains experts continuent toutefois de croire qu’il ne s’agit que de graisse de bébé. Pourtant, une étude américaine ayant porté sur 44 000 enfants et s’étant étalée sur 10 ans a démontré que ceux qui augmentaient de 2 percentiles ou plus durant leur croissance se retrouvaient avec 2 fois plus de risques d’être obèses à 5 ans.

D’autre part, les bébés qui s’avéraient le plus à risque de devenir obèses plus tard dans leur vie avaient affiché une augmentation de deux percentiles ou plus avant l’âge de six mois.

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Le poids de naissance et l’autisme

Des chercheurs de l’University of Pennsylvania ont mené une vaste étude quant à un lien entre le poids d’un bébé et l’autisme. Leur recherche s’étant étalée sur 21 ans a été publiée dans Pediatrics. Il s’agit d’une analyse unique en son genre.

Selon leurs résultats, un enfant qui naît avec un faible poids de naissance serait plus à risque d’être atteint d’autisme. Parallèlement, un bébé prématuré se retrouverait cinq fois plus vulnérable quant à l’autisme qu’un enfant né avec un poids normal.

Les enfants de cette recherche sont nés entre septembre 1984 et juillet 1987 dans différents secteurs du New Jersey. Ils pesaient, à la naissance, entre 500 et 2000 grammes, et tout au plus 4,4 livres.

Le lien entre le faible poids de naissance et les problèmes cognitifs avait déjà été relevé, mais c’est la première fois que l’on met ainsi en lumière sa relation avec la prévalence de l’autisme.

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L’activité physique en réponse au poids de naissance

On lit sur Medscape les résultats d’une récente recherche ayant porté sur certains des bienfaits de l’activité physique. Précisément, on a voulu évaluer ses effets sur des enfants qui avaient un faible poids de naissance, puis sur la résistance à l’insuline.

Les chercheurs ont étudié différentes données, dont le poids à la naissance, l’IMC, l’activité physique et l’absorption du glucose et de l’insuline chez 269 jeunes participants.

En regard aux comparaisons, il est apparu une très forte corrélation entre le poids de naissance et la résistance à l’insuline, après ajustements de certains facteurs. Ensuite, une association inverse a été reconnue entre ce même poids et cette même résistance, dans le groupe d’enfants qui ne faisaient que peu d’activité physique.

On a donc conclu qu’effectivement, une activité physique importante peut atténuer les effets du faible poids de naissance sur la résistance, ou la sensibilité, à l’insuline chez les jeunes. Toutefois, on mentionne que d’autres recherches sont nécessaires, pour appuyer ces conclusions.

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Le diabète maternel et son influence sur le bébé

Un bébé prématuré qui a un très faible poids de naissance ne sera pas plus exposé à des dangers pour sa santé si sa mère souffre de diabète, pour autant que la maladie est bien maîtrisée.

Comme nous pouvons le lire dans Pediatrics, le diabète maternel n’augmente pas nécessaire le risque de décès, de syndrome de détresse respiratoire ou de complications majeures chez le poupon prématuré.

Des chercheurs se sont basés sur des données prises de 1995 à 2007 pour faire ce constat. Il semble que les avancées actuelles permettent un suivi adéquat des symptômes du diabète maternel, évitant maintenant les risques présumés chez le bébé.

Ainsi, les différences entre les bébés prématurés, ceux nés à terme et ceux dont la mère ne souffrait pas de diabète se sont avérées minces. On souligne toutefois l’importance du suivi des poupons plus vulnérables, relevant les enjeux financiers qu’il engendre.

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Découverte sur les jumeaux

Une grossesse gémellaire est reliée à des risques assez importants de complications de naissance. On apprend maintenant un lien entre le poids de naissance et la santé cardiaque des jumeaux.

C’est ce qu’a démontré une récente étude irlandaise ayant porté sur 1001 grossesses de ce type, comme nous le lisons sur Medical News Today. Il semble qu’une différence entre les poids de naissance engendre des risques de complications cardiaques pour les jumeaux.

Précisément, un écart de 18 % ou plus dans le poids des poupons est relié à un plus grand risque de mort fœtale ou néonatale, de difficultés respiratoires et de complications intestinales. On a aussi remarqué un plus haut taux d’infections, une fois que les bébés avaient été admis aux soins intensifs néonataux.

La différence de poids entre des jumeaux devrait donc être considérée, après qu’elle ait été quantifiée, comme un facteur de risque quant à des complications de naissance. La ligne du 18 % ici présentée semble représenter le point où cela deviendrait dangereux pour les deux bébés.

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Oui au lait maternisé?

Le débat se poursuit quant au lait maternisé et l’allaitement, mais une nouvelle découverte nous présente une perception différente de la chose.

Il semble que des bébés ayant un très faible poids à la naissance gagnent à être nourris avec un lait maternisé conçu pour les prématurés.
 
Des chercheurs suggèrent en effet que cette pratique soit poursuivie une fois que le poupon est rentré à la maison, au lieu de l’arrêter au moment du départ de l’hôpital.
 
Selon les résultats parus dans The Journal of Pediatrics, cela pourrait améliorer le profil métabolique de ces enfants. De plus, on affirme que donner cette formule enrichie aux bébés engendre une poussée de croissance importante sans influencer la masse adipeuse.
 
Un lait maternisé conçu pour les bébés prématurés contient plus de calories, de protéines, de minéraux et de gras, entre autres, qu’une formule habituelle.
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La naissance déciderait de la vie future

Une étude parue dans l’American Journal of Epidemiology fait part d’un lien entre l’état de santé d’un nouveau-né et ce qu’il adviendra de ce dernier une fois l’âge adulte atteint. Il semble que même la réussite professionnelle pourrait en être affectée.

On a en effet remarqué, à la suite de cette étude longitudinale ayant porté sur 8 300 travailleurs de 1991 à 2004, que le poids de naissance et le temps passé à l’hôpital en raison de problèmes de santé demeuraient influents jusque dans la vie adulte.
 
Ainsi, les sujets qui avaient un faible poids de naissance et qui étaient restés à l’hôpital quatre semaines ou plus durant leur enfance avaient moins tendance à obtenir des promotions et gagner beaucoup d’argent. Ces derniers étaient aussi plus enclins à développer une maladie cardiaque durant la vie adulte.
 
On remarque qu’une pauvre santé infantile peut souvent baisser la qualité de vie et empêcher l’accès à une carrière réussie plus tard dans la vie, une relation que l’on avait déjà soulevée par le passé.
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Prévoyez-vous une grossesse?

Une nouvelle étude confirme que l’alimentation d’avant la grossesse peut avoir des répercussions sur la santé du futur enfant, selon Medical News Today.

On soutient maintenant que si une femme a une alimentation pauvre avant même d’être enceinte, sa progéniture sera plus exposée à des risques d’obésité et de diabète de type 2. Le bébé aurait aussi plus de risques d’avoir un faible poids de naissance.

Présentée il y a quelques jours à l’Experimental Biology Annual Conference à Glasgow, cette expérimentation de l’Université d’Aarhus a été effectuée sur des souris. Des études précédentes basées sur le même modèle animal en étaient arrivées à des résultats similaires.

Les souris qui avaient suivi un régime alimentaire pauvre en protéines durant 10 semaines avant la conception avaient donné naissance à des petits d’un plus faible poids de naissance et présentant une forte sensibilité à l’insuline.

Il s’agirait là de réels effets de l’alimentation avant la grossesse, car ces mêmes souris avaient eu une alimentation normale durant leur gestation.

Les humains répondent de la même façon que les souris quant à l’alimentation durant la grossesse. Un lien peut donc être établi avec celle qui est suivie avant la conception.

On suggère donc aux femmes d’être conscientes de ce qu’elles mangent lorsqu’elles sont enceintes, mais aussi dès qu’elles souhaitent le devenir.