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Les probiotiques ne sont pas tous égaux

Depuis des années déjà, il y a un débat sur le lien entre les probiotiques et le gain de poids, voire l’obésité.
 
Une méta-analyse publiée dans le Microbial Pathogenesis complète les études précédentes. Les conclusions révèlent que tout dépend de la personne qui en consomme et du type de probiotique.
 
L’obésité est liée à une altération de la flore intestinale. Et plusieurs ont cru que les probiotiques faisaient grossir.
 
Après 17 essais cliniques menés sur l’homme et 51 sur les animaux, on conclut que tout dépend de l’hôte et du probiotique.
 
– Le probiotique Lactobacillus acidophilus entraîne une prise de poids chez l’homme et chez l’animal. On retrouve ce probiotique dans certains aliments comme les yaourts.
 
– Les probiotiques Lactobacillus fermentum et Lactobacillus ingluviei sont associés à une prise de poids chez l’animal seulement.
 
– Le probiotique Lactobacillus plantarum est lié à la perte de poids chez l’animal.
 
– Le probiotique Lactobacillus gasseri est associé à la perte de poids chez les hommes et les animaux obèses.
 
De plus amples études sont maintenant nécessaires pour éclaircir le tout et connaître les rôles de chaque probiotique.
 
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Un nouveau type de régime alimentaire pour perdre du poids

Des chercheurs de l’Université de Tokyo ont créé des lunettes technologiques qui arrivent à tromper les sens avec un système de réalité augmenté.
 
Ces lunettes envoient une image à un ordinateur qui la modifie et l’envoie à la personne. Ainsi, un biscuit pourra paraitre plus gros qu’il ne l’est en réalité ou encore plus petit.
 
En plus, les chercheurs ont créé une sorte de casque qui trompe l’odorat, ce qui influence le goût. Ainsi, la personne pourra avoir l’impression d’avoir mangé un succulent gâteau au chocolat, alors qu’en réalité, elle n’aura consommé qu’un simple biscuit sans saveur.
 
Dans les essais, les personnes ont consommé 10 % moins de biscuits lorsque ceux-ci paraissaient plus gros et elles ont mangé 15 % plus de biscuits lorsqu’ils paraissaient plus petits.
 
De plus, 80 % des personnes ont pu être trompées avec le casque.
 
Bien que pour le moment, on ne parle pas de commercialiser ces dispositifs, on croit qu’éventuellement, ils pourraient venir en aide aux personnes qui souhaitent perdre du poids.
 
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Les ex-obèses demeurent stigmatisés par leur passé

Une étude parue dans le journal Obesity attire une fois de plus l’attention sur la stigmatisation des obèses dans la société et le milieu professionnel.
 
Même une perte de poids importante ne semble pas changer l’image que les gens ont des obèses. Ces personnes demeurent moins attrayantes à leurs yeux que celles qui ont toujours maintenu un poids santé.
 
Les chercheurs ont analysé les points de vue de 273 étudiants ayant en moyenne 21 ans. On leur a présenté cinq scénarios d’une jeune femme fictive de 31 ans dont le poids avait été modifié pour chaque scénario.
 
On constate que les personnes minces après avoir perdu beaucoup de poids demeurent prisonnières de leur image aux yeux des autres.
 
Ainsi, un historique d’obèse ne peut être effacé avec un retour au poids santé. Ces personnes demeurent toujours moins attrayantes que les autres.
 
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Prendre des calories durant la grossesse est souhaitable

C’est ce que recommande fortement l’Association pour la santé publique du Québec (ASPQ), qui tient à faire le point sur ce à quoi devrait ressembler le régime adopté par une femme enceinte.

L’ASPQ affirme qu’une étude de l’Université Queen Mary parue dans le British Medical Journal, qui suggère qu’un régime faible en calories serait bon pour la santé de la mère et celle de son bébé, a été mal interprétée par les médias.

L’Association déplore d’ailleurs que ces derniers aient véhiculé des données erronées au public.

« Il est important de rectifier les propos tenus par certains médias puisque cette désinformation est susceptible d’encourager certaines femmes à entreprendre une diète hypocalorique durant leur grossesse, en étant persuadées qu’il s’agit là d’une solution saine », a expliqué Émilie Dansereau-Trahan, chargée de dossiers à l’ASPQ.

La solution saine, bien qu’elle peut varier d’une femme à l’autre, devrait être représentée par un gain de poids qui se situe entre 25 et 35 livres (11 et 16 kg), avance l’ASPQ.

La grossesse n’est guère un moment pour se restreindre et tenter constamment de limiter la prise de poids par peur de devenir ronde. « La prise de poids pendant la grossesse est non seulement inévitable, elle est souhaitée », peut-on lire dans le communiqué de l’ASPQ.

Après avoir accouché, tenter de perdre son poids en trop rapidement pourrait affecter et diminuer la production de lait et le niveau d’énergie de la mère, explique Mme Dansereau-Trahan.

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Les bienfaits surprenants du vaccin H1N1 sur les bébés

Alors que plusieurs femmes enceintes sont souvent méfiantes à l’idée de prendre un médicament ou de se faire injecter un produit, voilà qu’une étude réalisée auprès de 55 570 enfants venus au monde durant l’épidémie de grippe en 2009 révèle qu’un vaccin n’a pas nécessairement d’effets dramatiques et peut même être bénéfique.

En effet, des chercheurs de l’Ottawa Hospital Research Institute, du CHEO Research Institute et de l’Université d’Ottawa ont découvert que les femmes vaccinées contre le virus grippal avaient trois fois moins de chance d’avoir un enfant mort-né (- 34 %).

Il a également été prouvé que ce vaccin réduisait de 28 % le risque des femmes d’accoucher avant 32 semaines de grossesse, et de 19 % les chances que leur bébé ait un faible poids à la naissance.

Il est ressorti qu’en plus de ses bienfaits qui donnaient droit aux bébés d’être immunisés contre certains problèmes (poids, prématurité, etc.), le vaccin contre la grippe H1N1 n’a pas démontré d’effets négatifs ou indésirables chez la mère ou chez l’enfant.

Parue dans l’American Journal of Public Health, l’étude des chercheurs s’est basée sur les données des naissances de l’Ontario (BORN).

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Grossesse : le poids de la mère influence celui du bébé

Des chercheurs de quatre établissements de santé de Toronto remettent en doute l’idée connue qu’un taux élevé de sucre dans le sang de la mère durant la grossesse (diabète gestationnel) est la cause première d’un gros bébé à la naissance (macrosomie fœtale, plus de 4 kilos).
 
L’équipe de Ravi Retnakaran, de l’Hôpital du mont Sinaï, croit que le taux de glucose aurait beaucoup moins d’influence qu’on le croit sur le futur poids du bébé.
 
Pour en arriver à cette conclusion, l’étude parue dans le Journal de l’Association médicale canadienne a suivi 472 femmes, observant l’effet que pouvait avoir leur poids, leur taux de glucose dans le sang et leur niveau de lipides sur la taille de leur poupon.
 
M. Retnakaran indique qu’en plus de réduire les risques de macrosomie infantile et de diabète gestationnel, si la mère maintient un poids santé avant et pendant sa grossesse, elle diminue les chances de traumatismes à la naissance, dont les forts risques de devoir accoucher par césarienne parce que son bébé est trop gros.
 
Le spécialiste va même jusqu’à dire que l’enfant qui est plus gras à la naissance est plus susceptible de développer des maladies cardiovasculaires ou un diabète lorsqu’il deviendra un adulte de 50 ans et plus.
 
Un débat entre scientifiques est en cours pour voir si les normes sur le diabète gestationnel devraient être revues à la baisse.
  
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Grossesse : ne mangez pas pour deux!

Des chercheurs de l’Université Queen Mary à Londres ont déclaré que manger pour deux durant la grossesse et ne pas surveiller les calories consommées peut avoir des effets néfastes sur la santé de la mère et du poupon.

Selon eux, aider les femmes enceintes à développer « des méthodes saines de gestion du poids » ne signifie pas pour autant que leurs enfants manqueront de quelque chose ou que cela nuira à la santé des bébés.

Au contraire, cela peut empêcher des complications pour la mère, de même que les risques que l’enfant soit lui-même diabétique ou obèse à l’âge adulte.

Au Royaume-Uni, environ un tiers des femmes gagnent plus de poids qu’elles ne le devraient durant la grossesse. De plus, elles ont de fortes chances de rester prisonnières de leurs kilos toute leur vie, affirment les experts.

La recherche publiée sur le site bmj.com a évalué les résultats de 44 études distinctes en utilisant des données liées à plus de 7000 femmes.

Les chercheurs affirment qu’un régime équilibré et sain permet également de réduire de 33 % les risques de prééclampsie, de 60 % le diabète gestationnel, de 70 % le risque d’hypertension artérielle et de 32 % le risque de naissance prématurée.

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Le poids avant la grossesse peut influencer l’intelligence des enfants

Des recherches antérieures ont démontré que l’obésité chez une femme avant la grossesse pouvait avoir un effet négatif sur les organes du fœtus comme le cœur, le foie et le pancréas.

Parce que le développement du fœtus est sensible aux caractéristiques physiologiques de la mère, des chercheurs de l’Université de l’Ohio ont tenté de savoir si l’obésité maternelle pouvait également affecter le cerveau du fœtus.

À la suite de tests en mathématiques et lecture réalisés sur 3412 enfants âgés de 5 à 7 ans, on a conclu que les enfants nés d’une mère obèse avaient une fonction cognitive plus faible.

En effet, ces petits ont obtenu en moyenne trois points de moins en lecture et deux points en moins dans leurs résultats de mathématiques à des examens généralement utilisés pour analyser la fonction cognitive des bambins.

Il a été démontré que les fillettes et les ainés d’une famille où la mère est obèse auraient des aptitudes cognitives légèrement supérieures aux garçons et aux enfants qui naissent en deuxième ou troisième, mais tout de même inférieures aux enfants nés de mères avec un poids santé.

L’enquête parue en ligne dans le journal Maternal and Child Health appuie également les études qui suggéraient que des facteurs socio-économiques (scolarité et salaire de la mère, milieu familial, etc.) jouent aussi un rôle sur les aptitudes cognitives de l’enfant.

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Les mères ont de la difficulté à admettre que leur bébé est gras

« C’est seulement de la graisse de bébé », voilà ce que disent et pensent sincèrement 88 % des mères qui ont en fait un bébé avec de l’embonpoint.

Selon une étude de l’École de médecine de l’Université du Maryland, qui a observé 281 couples mère-enfant, les mères d’un bébé obèse sont plus susceptibles d’être aveugles quant au poids de leur enfant.

Parmi les participantes âgées de 18 à 46 ans, 70 % d’entre elles n’ont pas réussi à pointer la bonne silhouette dessinée pour refléter et évaluer le poids exact de leur poupon. Malgré cette erreur, la plupart des mamans se disaient satisfaites du poids de leur bébé.

Les chercheurs croient que cette ignorance est due au fait qu’un poids santé durant les premières années de vie est signe de parentalité réussie, car les parents sont responsables de la santé, de la nutrition et de l’activité physique de leurs bambins.

Parmi les bébés participants, âgés en moyenne de 20 mois, 54,1 % d’entre eux étaient des garçons, et plus de 71,9 % de ces derniers étaient obèses ou avaient un surpoids.

Il est prouvé que les bébés qui sont en surpoids à tout moment pendant les deux premières années de leur vie sont plus susceptibles d’être obèses à l’âge de 5 ou 10 ans.

Les spécialistes conseillent aux mères d’allaiter le plus longtemps possible, de ne pas introduire les aliments solides avant l’âge de quatre mois, de s’assurer que le nourrisson dort au moins 12 heures sur une période de 24 heures et de se libérer de la poussette dès que l’enfant démontre un intérêt pour bouger.

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Perdre du poids réduirait les risques de développer un cancer

Selon une étude publiée dans le Cancer Research, perdre seulement une petite partie de votre poids pourrait réduire de façon significative l’inflammation dans votre corps et ainsi abaisser vos risques de développer différents types de cancer, dont celui du sein.

« Je crois que le principal problème du corps est le poids. Plus une personne a de gras, plus les cellules produiront de l’inflammation. Plus il y aura d’inflammation et plus cette inflammation ira dans le système sanguin », explique la directrice du Prevention Center du Fred Hutchinson Cancer Research Centre de Seattle, Anne McTiernan.

L’étude réalisée sur des femmes en surpoids ne consommant pas d’alcool ou de tabac a révélé que celles ayant perdu du poids durant l’expérience avaient des niveaux d’inflammation nettement inférieurs à celles n’en ayant pas perdu.

Par exemple, les niveaux de protéine C réactive, qui a été liée au cancer du côlon et du poumon, ont diminué de 41,7 % pour le groupe de femmes ayant fait de l’exercice.

Rappelons que l’obésité accroîtrait de plus de 70 % les risques d’avoir un cancer du rein, selon le Cancer Research UK.