Des noix contre l’obésité
C’est à la suite d’analyses poussées observant les données de 140 000 accouchements, recueillies entre 1960 et le début des années 2000, que des chercheurs de l’Institut national de la santé ont conclu que les pratiques modernes pour les naissances pouvaient faire augmenter la durée du travail.
Bien que leur étude ne précise pas tous les facteurs qui contribuent à des accouchements plus longs, les résultats indiquent que les pratiques actuelles devraient être réévaluées.
Ainsi, il a été noté que la première étape du travail (dilatation du col avant la poussée active) a augmenté de 2,6 heures pour les mères à un premier accouchement et de 2 heures pour celles qui ont déjà donné naissance, comparativement aux femmes des années 60.
En moyenne, les enfants d’aujourd’hui naissent cinq jours plus tôt que prévu et ont tendance à afficher un poids plus élevé, tout comme les mères d’ailleurs.
En effet, il a été noté que les femmes des années 2000 ont un indice de masse corporelle de 24, 9 (surpoids = 25) avant la grossesse, comparativement à un IMC de 23 chez les femmes des générations antérieures.
Les femmes d’aujourd’hui sont également âgées d’au moins 4 années de plus que leurs prédécesseures lorsqu’elles donnent la vie.
En salle d’accouchement, les chercheurs ont constaté que plus de la moitié des naissances se font aujourd’hui sous anesthésie péridurale, comparativement à 4 % autrefois, et que l’hormone ocytocine est plus souvent administrée (31 % contre 12 % dans les années 60).
Finalement, l’étude a révélé que le taux d’accouchement par césarienne est quatre fois plus élevé de nos jours, et que l’épisiotomie a été nettement remplacée par l’utilisation de forceps et autres instruments chirurgicaux pour sortir le bébé.
Les résultats complets paraissent en ligne dans l’American Journal of Obstetrics and Gynecology.
Le café vert pour perdre du poids
Jumelée à un mode de vie sain, une consommation modérée de chocolat noir permettrait de réduire l’indice de masse corporelle (IMC), rapportent les Archives of Internal Medicine.
Malgré son nombre élevé de calories, le chocolat noir serait bon pour notre métabolisme.
Les participants à l’étude avaient en moyenne 57 ans. Ceux qui consommaient du chocolat noir deux fois par semaine et faisaient du sport trois ou quatre fois par semaine avaient un IMC moindre que ceux qui ne prenaient pas de chocolat.
« Avant de vous enfiler une tablette de chocolat par jour, rappelez-vous cependant qu’elle contient 200 calories de sucre et de graisses saturées. Limitez-vous en moyenne à 28 grammes de chocolat noir ou de cacao pauvre en sucre par jour », dit la scientifique Suzanne Steinbaum.
Rappelez-vous également que le chocolat noir contient de nombreux polyphénols, qui sont de puissants antioxydants reconnus pour réduire le stress et les risques de maladies cardiovasculaires.
La variation d’un gène particulier lié à la mère ou la grand-mère influence le poids à la naissance d’un bébé. C’est ce que vient de révéler une étude publiée dans la revue American Journal of Human Genetic.
L’analyse de 9500 échantillons d’ADN et l’observation en particulier du gène PHLDA2 ont permis de constater que si le nouveau-né retient de sa mère, il pourrait être 93 grammes plus lourd. Cependant, s’il a hérité du gène de sa grand-mère maternelle, il pourrait peser 155 grammes de plus sur la balance.
Il semblerait que c’est la variante de ce gène, appelée RS2, qui provoque la modification de poids sur 87 % des individus le possédant. Une autre version, RS1, touche seulement 13 % des individus étudiés.
Si le bébé hérite du gène paternel, cela n’aura pas d’impact sur son poids, et on appellera ce dernier le gène silencieux.
Pour le Professeur Moore du Collège Universitaire de Londres, l’existence de la variation du gène la plus fréquente, RS2, existe uniquement chez l’être humain et sert à concevoir des bébés plus petits et à faciliter la survie des mères pendant l’accouchement.
La pathologie la plus diagnostiquée serait la scoliose (70 % des cas), affirme le site Santélog.
Pour arriver à leurs conclusions, les chercheurs espagnols ont fait une série de tests mesurant et calculant le poids des sacs à dos de 1403 enfants âgés de 12 à 17 ans.
Les parents sont donc bien avertis de surveiller le poids de ces sacs, mais gardez le secret, car certains petits pourraient avoir un vilain plaisir à se servir de cet argument pour rapporter moins de devoirs à la maison!
La cardiopathie ischémique touche 9,6 % des femmes qui ont accouché à terme d’un enfant de petit poids, soit moins de 5 livres 8 onces, après 37 semaines de gestation, comparativement à 5,7 % chez la mère qui donne la vie à un bébé de poids normal.
Tenant compte de divers facteurs environnementaux (tabagisme, alcool, etc.) et d’antécédents médicaux familiaux, le faible poids du bébé né à terme, qui touche d’ailleurs 10 % des naissances, demeure l’élément indépendant le plus puissant pour un risque de maladie cardiaque chez la femme.
Entre 1999 et 2006, les données de 6600 femmes ont servi aux chercheurs de l’University of Texas Medical Branch à Galveston qui ont publié leurs résultats dans la revue PLoS One en mars.
Il a été noté qu’à long terme, la maladie cardiaque ischémique conduisait généralement à des changements cardio-vasculaires qui augmentent le risque de maladies cardiaques à long terme chez une mère. De plus, le poids du bébé influencerait également le développement de diabète et de problèmes de tension artérielle.
Mentionnons que la maladie cardiaque est la principale cause de décès chez les femmes aux États-Unis (un décès sur trois).