Brûler les graisses en dormant
Les règles de la santé infantile
Plusieurs études ont démontré l’influence du sommeil et du temps passé devant la télévision sur la santé et le poids des enfants. On lit donc sur Medical News Today un résumé des lignes directrices à suivre.
On souligne que le sommeil peut aider notre enfant à maintenir un poids santé. Il a plusieurs fois été démontré que dormir suffisamment aidait efficacement à avoir un poids corporel normal.
Les enfants qui dorment moins de 9 heures par nuit ont 2 fois plus de risques d’avoir un surpoids, en comparaison avec ceux qui cumulent 11 heures de sommeil. Ceux qui dorment de 9 à 10 heures par nuit ont quant à eux un risque de surpoids 1,3 plus élevé.
On a aussi prouvé que plus un enfant passe de temps devant la télévision ou l’ordinateur, plus il a tendance à faire de l’embonpoint. De plus, le tour de taille des enfants a déjà été mis en relation directe avec le type de comportement adopté (actif ou passif).
D’autre part, l’alimentation est influencée par le temps passé devant l’écran. Les enfants qui regardent beaucoup la télévision consomment des aliments gras, et surtout très élevés en sucre.
En considérant ces corrélations à l’inverse, on remarque qu’un enfant qui a un comportement actif durant ses temps libres et qui passe moins de temps devant la télévision sera plus enclin à adopter une saine alimentation.
Le poids de naissance et l’autisme
Des chercheurs de l’University of Pennsylvania ont mené une vaste étude quant à un lien entre le poids d’un bébé et l’autisme. Leur recherche s’étant étalée sur 21 ans a été publiée dans Pediatrics. Il s’agit d’une analyse unique en son genre.
Selon leurs résultats, un enfant qui naît avec un faible poids de naissance serait plus à risque d’être atteint d’autisme. Parallèlement, un bébé prématuré se retrouverait cinq fois plus vulnérable quant à l’autisme qu’un enfant né avec un poids normal.
Les enfants de cette recherche sont nés entre septembre 1984 et juillet 1987 dans différents secteurs du New Jersey. Ils pesaient, à la naissance, entre 500 et 2000 grammes, et tout au plus 4,4 livres.
Le lien entre le faible poids de naissance et les problèmes cognitifs avait déjà été relevé, mais c’est la première fois que l’on met ainsi en lumière sa relation avec la prévalence de l’autisme.
On associe habituellement la malnutrition aux enfants vivant au sein de pays en voie de développement. Or, il s’agit aussi d’une réalité partagée par bien des enfants des pays industrialisés.
On peut lire dans Deutsches Ärzteblatt International que cela touche de 2 à 24 % des jeunes patients des hôpitaux pédiatriques dans les pays industrialisés. La malnutrition peut nuire au développement physique de l’enfant, mais aussi à l’atteinte de sa maturité psychomotrice. Ses aptitudes intellectuelles et son immunité peuvent également être touchées.
Les symptômes les plus courants de la malnutrition sont le plus souvent un poids insuffisant ou une perte de poids, laquelle est causée par un manque de nutriments. On rappelle que plus tôt la malnutrition est remarquée, meilleur sera le traitement attribué à l’enfant.
D’autre part, on note qu’un retard de croissance peut aussi être engendré par une maladie sous-jacente. Le retard est souvent un symptôme d’une maladie neurologique ou gastro-intestinale. Le traitement doit alors cibler la maladie en tant que telle, mais un apport nutritionnel peut aussi être apporté à l’enfant atteint.
Un garçon autiste présenterait certains signes d’une croissance plus rapide que les autres, lorsqu’il est un bébé, lit-on dans les Archives of General Psychiatry. Des chercheurs ont relevé que des bébés garçons atteints d’autisme auraient une plus grosse tête, une plus grande taille et un poids plus élevé.
Il s’agirait ici de nouvelles façons de déceler le syndrome. Il semble par ailleurs que les petits garçons qui présentent cette croissance accélérée montreraient aussi des symptômes de l’autisme plus graves, et ce, en particulier pour les aptitudes sociales.
On comprendrait mieux, grâce à cette découverte, certains des mécanismes sous-jacents de l’autisme. Une plus grosse tête sous-entendrait un plus gros cerveau. Toutefois, on doit poursuivre la recherche sur d’autres facteurs morphologiques avant de donner une réponse définitive sur ce point.
Les chercheurs perçoivent déjà que cette croissance exagérée puisse être l’une des causes de l’autisme. Soit elle ferait en sorte que les symptômes s’aggravent, soit elle représenterait un sous-type du syndrome, lequel serait marqué par cette croissance et de plus sévères déficits sociaux. La réponse à cette croissance accélérée n’est toutefois pas encore connue.