Mâcher 40 fois pour perdre du poids
Les impacts de la cigarette sur le fœtus sont multiples. La femme enceinte a tout intérêt à cesser le tabagisme, au plus tard après 8 semaines de grossesse. De cette façon, elle évitera d’influencer directement le poids de l’enfant à la naissance.
Une étude récemment menée à l’Université de Southampton rapporte que les femmes qui arrêtent de fumer dans les 2 premiers mois de grossesse se garantissent une meilleure chance d’accoucher d’un bébé de même poids qu’une non-fumeuse.
Le professeur de gynécologie obstétrique Nick Macklon, responsable et porte-parole de l’étude, affirme qu’il s’agit d’un message d’espoir pour les futures mères qui ont de la difficulté à cesser le tabagisme. Il demeure prudent quant au positivisme de cette recherche, puisque poursuivre la cigarette après 8 semaines affecte fortement le poids du bébé.
D’autre part, une étude effectuée au Danemark en 2010, menée par une équipe de gynécologues dirigée par le docteur LS Mamsen, relate que fumer pendant le premier trimestre de la grossesse influence la fertilité de l’enfant à venir.
Il s’agit donc de résultats à double tranchant. Il n’en demeure pas moins que la femme qui souhaite procréer devrait suivre un programme pour arrêter de fumer avant même de tomber enceinte, en se rappelant qu’elle le fait pour elle-même, mais surtout pour son enfant.
Les prébiotiques se retrouvent notamment dans l’ail, les asperges, la chicorée, les artichauts, les poireaux et les bananes.
Tout comme les édulcorants pour remplacer le sucre, on croit que les substituts de gras empêchent l’organisme de bien gérer la prise alimentaire et d’utiliser les calories efficacement, ce qui conduit inévitablement à une prise de poids.
On a ainsi noté une diminution moyenne du poids corporel de 1,5 kg (3,3 livres) par année et une diminution de la masse adipeuse de près de 2 kg (4,5 livres) par année.
Le secret des enfants minces
Une étude dont on devine la controverse suggère qu’on ne devrait pas empêcher nos enfants de manger des bonbons. Ceux qui en mangent, qu’ils soient enfants ou adolescents, ont tendance à être plus minces que les autres.
Précisément, ils seraient moins enclins à être obèses ou à accuser un surpoids. Les responsables de cette étude du Centre agricole de l’Université d’État de la Louisiane insistent toutefois sur le fait que cette relation ne doit pas être prise au pied de la lettre.
Les bonbons ne devraient jamais remplacer les éléments d’une saine alimentation, mais il semble qu’un petit spécial peut encourager la modération et, bien sûr, procurer du bonheur.
On peut lire les résultats de cette recherche dans Food & Nutrition Research. Il est certain qu’elle fera partie du débat actuel sur l’obésité infantile, laquelle est en hausse inquiétante dans nos sociétés modernes.
Par contre, des études supplémentaires sont nécessaires, car la présente recherche, rapportée par le Telegraph, n’a pas tenu compte des différences de régimes alimentaires et du mode de vie de chacun des participants.
Des chercheurs de l’Université de Washington se sont intéressés à la prise de certains médicaments liés à la santé mentale par les enfants. Il semble, selon leurs conclusions, que ceux qui prennent des antipsychotiques auraient plus souvent des problèmes de poids.
Précisément, la prise de tels médicaments durant trois mois aurait élevé de manière notable leur poids, de même que leur résistance à l’insuline. Les antipsychotiques, chez les enfants et les adolescents, augmenteraient donc le gras corporel et engendreraient certaines anomalies métaboliques.
Ces effets ne seraient pas sans conséquence, car ces changements physiques sont reliés à de plus grands risques de maladies cardiovasculaires et de diabète.
Ces risques ayant été remarqués chez les adultes, on a voulu vérifier ce qu’il en était pour les plus jeunes, notamment chez les enfants ainsi traités sans toutefois présenter de troubles psychotiques (par exemple lorsqu’il s’agit d’autisme ou de TDAH).
Les résultats de cette recherche ayant porté sur 220 enfants âgés de 6 à 18 ans ont été présentés par l’American Diabetes Association sur Medpage Today.
Pour maigrir, mangez mieux et moins
Les experts de l’École de santé publique de Harvard à Boston viennent de publier les résultats de travaux dans le New England Journal of Medicine.
Selon les résultats de leur recherche, les gens qui ne se concentrent que sur la quantité de calories consommées font fausse route.
Le secret d’une bonne diète, selon ces chercheurs, résiderait plutôt sur la qualité de la nourriture consommée, surtout au niveau des glucides.
Il serait donc primordial de se nourrir de produits plus naturels, tels que les fruits et légumes, les grains entiers, les noix et les yogourts.
Le sommeil constant est un autre facteur qui favoriserait la perte de poids. En effet, les chercheurs savent maintenant que les gens qui dorment de six à huit heures prennent moins de poids que les gens qui dorment moins de 6 heures ou plus de huit heures.
Ces résultats ont été obtenus à la suite de recherches effectuées auprès de 100 000 personnes durant une période de 20 ans.