Étiquette : poids
Des chercheurs de l’Université de la Floride ont étudié le cas de 100 000 bébés nés avant la 29e semaine et pesant moins de 3,3 livres.
Parmi eux, 8,9 cas sur 1 000 souffraient d’une malformation cardiaque. De plus, cette haute proportion est associée à de nombreux cas de mortalité. Il est de 44 % chez les bébés atteints d’une telle malformation.
Or, dans la population néonatale en général, seulement 2,4 bébés sur 1 000 auront besoin d’une opération durant leur première année de vie en raison de malformations au cœur.
Dans le cadre de la recherche, le ventricule droit, le canal artioventriculaire et les poumons semblaient les plus touchés chez les poupons atteints d’une malformation
On ne saurait dire pour l’instant quelles sont les causes réelles de mortalité. Comme on n’a pu documenter les traitements et les suivis médicaux reçus, le taux de mortalité actuel serait même sous-évalué.
Les résultats de cette étude sont parus récemment dans Pediatrics.
Maigrir grâce aux probiotiques
De nouvelles données sur la FIV
Des chercheurs de l’Université de Göteborg, en Suède, ont fourni récemment quelques nouveaux chiffres comparant les grossesses in vitro et spontanées, lisons-nous dans Le Figaro.
S’étant étalée de 2002 à 2006, leur étude portait sur 13 544 naissances provenant d’une FIV et 587 009 autres dues à une grossesse spontanée.
On a relevé que les grossesses créées par fécondation in vitro avaient 67 % plus de risques de se solder par une naissance prématurée avant la 28e semaine. Elles étaient aussi plus enclines à se terminer avant la 37e semaine, soit à 15 %.
Le poids des bébés à la naissance semblait aussi affecté par la méthode de FIV. En effet, les nouveau-nés risquaient à 13 % de plus que les autres de peser moins de 2,5 kilogrammes. De plus, ils avaient 25 % plus de risques de peser moins de 1,5 kilogramme.
Or, ces données pourraient basculer durant les prochaines années, puisque la recherche réduit de plus en plus ces risques en établissant des méthodes plus sûres afin de réussir une fécondation in vitro.
Des chercheurs américains viennent d’indiquer un nouveau facteur dans la santé et le développement de l’enfant.
Il semble, peut-on lire dans Pediatrics, que les bébés qui sont nourris au lait de vache prendraient du poids plus rapidement que ceux qui sont allaités.
Pour tirer ces conclusions, la psychobiologiste Julie Mennalla et son équipe du Monell Chemical Senses Center à Philadelphie ont suivi 59 bébés durant 7 mois. Au début de l’étude, les enfants étaient âgés de deux semaines.
Un groupe a été nourri avec une formule protéinée de lait maternisé et l’autre a bu du lait de vache. Le lait maternisé de l’étude représentait le lait maternel (le standard de l’étude), car il y est très ressemblant.
Les 35 poupons qui ont été nourris au lait de vache ont pris du poids plus rapidement que les 24 à qui l’on a donné une formule protéinée de lait maternisé.
Les deux types de lait avaient pourtant le même nombre de calories. C’est le taux de protéines qui différait de l’un à l’autre, le lait de vache en contenant moins.
Selon madame Mennella, il reste maintenant à statuer sur la raison pour laquelle les bébés à qui l’on donne du lait de vache se retrouvent suralimentés.
Selon les croyances populaires, sauter le déjeuner nous pousse à manger plus dans la journée, à cause du manque à combler. Or, une étude parue dans The American Journal of Clinical Nutrition nous dit le contraire.
Des chercheurs d’une université de Philadelphie ont suivi un groupe d’environ 21 enfants âgés de 8 à 10 ans pour vérifier si le saut du déjeuner influençait la quantité de calories ingérées par la suite.
Mentionnons au passage que la majorité de ces enfants avaient l’habitude de prendre un bon déjeuner.
Ils ont invité les enfants au laboratoire à deux reprises. La première fois, les sujets ont déjeuné de céréales avec du lait, d’une banane et d’un jus d’orange. La deuxième fois, ils n’ont rien mangé.
Les deux fois, les enfants se sont fait offrir un repas varié un peu plus tard. Ils pouvaient manger ce qu’ils voulaient durant 20 minutes. Ils rentraient ensuite chez eux et leurs parents devaient mentionner aux chercheurs ce que les enfants avaient mangé durant le reste de la journée.
Si les jeunes qui n’avaient pas déjeuné ont ressenti la faim plus fortement, ils n’ont pas pour autant mangé un plus gros repas par la suite. Ils ont aussi consommé moins de calories que ceux qui avaient déjeuné.
Les chercheurs de l’étude soutiennent toutefois qu’il faut continuer à prendre un déjeuner et qu’il constitue un élément important de saines habitudes de vie.
Le magazine en ligne Glamour a commandé un sondage dont les résultats sont plutôt inquiétants. Il semble que 54 % des répondantes aient une obsession quant à leur silhouette et leur poids.
Parallèlement, l’apparence semble être au cœur des préoccupations féminines, selon ce sondage.
En effet, 79 % des femmes y ayant répondu semblent trouver une satisfaction dans un changement de style fréquent, ayant acheté au moins un article de mode en ligne le mois précédant le sondage.
Pour ce qui est de l’obsession de la minceur chez les femmes, si la moitié d’entre elles semble la vivre, la majorité des répondantes en a assez des régimes farfelus habituellement proposés dans les magazines.
Ces femmes souhaiteraient qu’on leur suggère plus souvent des façons de changer leurs habitudes de vie et leur alimentation et qu’on les conseille d’une manière adaptée à leur vie de tous les jours.
Un professeur d’économie de l’Université du Michigan, John Goddeeris, a voulu comparer la productivité des adultes étant nés avec un poids très faible et ceux nés avec un poids normal.
L’étude qu’il a dirigée (effectuée en collaboration avec des universités canadiennes) a prouvé qu’il n’y avait qu’une infime différence entre ces deux groupes. On a comparé le niveau d’études et le salaire de ces personnes.
Rappelons qu’un très faible poids à la naissance est ici moindre que 2,2 livres. Les participants de l’étude étaient en fait des survivants d’une naissance difficile ou prématurée.
Un enfant sur 200 naît avec un poids de 1,1 livre à 2,2 livres. Ce nombre tend toutefois à diminuer avec les avancées médicales. Les plus graves risques encourus par un tel poids à la naissance peuvent être un retard intellectuel ou des défaillances du système nerveux.
Toutefois, les conséquences peuvent être mineures, comme de légers problèmes d’apprentissage ou du comportement.