Étiquette : poids
Colin Firth devait perdre du poids
Une étude menée en Australie affirme que les personnes septuagénaires présentant un surpoids ont moins de risque de mourir dans les dix années qui suivent que les personnes du même âge ayant un poids dit normal.
L’étude, publiée dans le journal de l’American Geriatrics Society, a suivi 4 677 hommes et 4 563 femmes âgés de 70 à 75 ans pendant dix ans ou jusqu’à leur décès s’il survenait durant l’étude.
Les personnes dont l’indice de masse corporelle indiquait qu’elles étaient en surpoids présentaient une baisse de 13 % des risques de mortalité dans les dix ans. Les chercheurs ont aussi tenu compte de l’état de santé et du mode de vie des participants.
Par contre, cette diminution n’était pas remarquée chez les personnes dont l’indice de masse corporelle indiquait une obésité.
Selon l’équipe de l’Université d’Australie-Occidentale, les normes de masse corporelle établies sont trop restrictives et devraient être corrigées. L’étude suggère que les personnes vivant jusqu’à 70 ans, en santé raisonnable, ont des bienfaits liés à leur poids que l’on ne retrouve pas chez les plus jeunes, ce qui devrait être pris en considération.
Le mariage fait grossir
Des chercheurs de l’Université du Queensland, en Australie, affirment que le mariage fait prendre deux kilos aux femmes.
Pour l’étude, on a pesé 6 000 femmes de 18 à 23 ans pendant dix ans. Elles ont aussi dû dévoiler leurs habitudes alimentaires, leur consommation d’alcool et leurs activités physiques.
En moyenne, les femmes qui étaient en couple pesaient un kilo de plus que les célibataires. Celles qui étaient mariées avaient deux kilos de plus, et ce, peu importe si elles avaient des enfants ou non.
Selon le Journal américain de médecine préventive, cette différence de poids s’expliquerait par le fait que les femmes mariées partagent le repas de leur mari et que cette alimentation n’est pas des plus diététique. De plus, elles manquent de temps pour faire du sport.
Mais attention mesdames! Divorcer pour perdre ce petit surplus de poids pourrait bien vous apporter un autre problème. Selon une autre étude, les femmes divorcées paraissent au moins deux ans plus vieilles que leur âge réel.
Voilà une nouvelle qui risque de réjouir de nombreuses femmes. Celles qui ont la forme poire, dont la graisse corporelle se situe surtout aux hanches, aux fesses et aux cuisses, sont protégées contre les maladies cardiovasculaires et le diabète.
Mais attention, les femmes ayant la forme pomme, dont la graisse est autour de la taille et l’abdomen, donc qui présentent un ventre arrondi, ont de la mauvaise graisse qui libère des acides nocifs et des molécules qui déclenchent des inflammations et augmentent les risques de diabète et de maladies cardiovasculaires.
En fait, un surplus de poids aux hanches, aux fesses et aux cuisses présente une faible mobilité de la graisse, expliquent les chercheurs de l’Université d’Oxford. La graisse des hanches libère une hormone qui protège les artères et facilite le contrôle des glucides et le brûlement des gras.
Selon l’International Journal of Obesity, l’idéal serait d’avoir un postérieur généreux et un ventre plat. Malheureusement, les deux sont souvent reliés.
La puberté précoce est souvent reliée à certains cancers, de l’hyperglycémie ou encore de l’obésité.
Cette puberté peut se produire quatre à sept mois plus tôt chez les enfants dont le poids était inférieur à la normale à la naissance et chez ceux qui ont pris du poids rapidement avant l’âge de deux ans.
Selon l’Université de sciences appliquées de Fulda, en Allemagne, une puberté précoce est donc liée aux premiers jours de notre vie.
Pour l’étude, on a suivi 215 garçons et filles depuis leur naissance en 1985. On a remarqué que chez ceux qui avaient eu une puberté précoce (53 des jeunes étudiés), 21 % avaient un poids insuffisant à la naissance. Ils pesaient entre 5, 5 et 6,6 livres alors que la normale est de 7,7 livres.
Toujours chez ceux dont la puberté a commencé plus tôt, 42 % avait pris du poids rapidement jusqu’à l’âge de deux ans.
De nouvelles études tentent maintenant d’identifier le mécanisme relié à ce phénomène.