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L’obésité au pays, toujours en hausse

Un rapport publié par Statistique Canada, dont La Presse a obtenu copie, nous apprend que depuis 10 ans, le taux d’obésité ne cesse de croître chez les travailleurs au pays.

À titre d’exemple, 12,5 % des employés canadiens étaient obèses au milieu des années 90. En 2005, le pourcentage augmente à 15,7 % et touche particulièrement les hommes.

Cette surcharge pondérale finit même par nuire à leur rendement puisque les hommes obèses âgés de 18 à 34 ans sont quatre fois plus à risque de s’absenter du boulot que leurs collègues ayant un poids santé.

Chez les femmes, on remarque que la surcharge de poids les rend plus vulnérables aux blessures.

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Un gène pour perdre de poids

Des chercheurs de l’Institut de cardiologie de l’Université d’Ottawa (ICUO) ont découvert un gène qui pourrait favoriser la perte de poids. La mutation d’une séquence d’ADN stimule le gène ACSL5, ce qui facilite une perte de poids accélérée. 

Alors que quelques recherches avaient associé le gène ACSL5 à l’amaigrissement, cette recherche, qui explique le mécanisme derrière l’activation de ce gène, laisse entrevoir une meilleure compréhension de la perte de kilos.

« La perte de poids, en particulier chez les individus qui suivent un régime hypocalorique, dépend de nombreux facteurs; le rôle majeur de la constitution génétique a longtemps été soupçonné. Nous découvrons que les gènes qui nous font prendre du poids ne sont pas les mêmes que ceux qui nous font maigrir. À présent, nous pouvons pointer du doigt la façon dont ce gène qui facilite la perte de poids est activé », a fait savoir l’auteur principal, le Dr Alexandre Stewart.

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Vers une réglementation des cliniques de perte de poids

Un article publié dans le Canadian Medical Association Journal dénonce les stratégies employées par les cliniques de perte de poids, qui font trop souvent miroiter des solutions miracles à leur clientèle qui rêve de minceur.

« La majorité des fournisseurs de produits d’amaigrissement commerciaux manipulent les consommateurs vulnérables en entretenant des attentes irréalistes et de fausses croyances », ont déploré les docteurs Yoni Freedhoff et Arya Sharma.

Selon eux, plusieurs méthodes pour maigrir, dont l’injection de vitamines ou la consommation de suppléments de plantes médicinales, ne sont pas appuyées sur des bases scientifiques approuvées.

C’est pourquoi les deux chercheurs espèrent que les différents paliers de gouvernement encadreront davantage cette industrie.

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Les poignées d’amour et les migraines

Une étude, menée auprès de 22 211 adultes âgés de 20 à 55 ans, nous apprend que le risque de migraines augmente quand les participants souffrent d’embonpoint, particulièrement au niveau de la taille et du ventre.

Le Dr B. Lee Peterlin et son équipe, du département de médecine de l’Université Drexel de Philadelphie, ont observé que 37 % des femmes avec un tour de taille plus élevé souffraient de migraines, comparativement à 29 % des femmes sans obésité abdominale.

« Ces résultats, qui ne sont que préliminaires, suggèrent que perdre du poids au niveau de l’abdomen peut être bénéfique chez les adultes qui souffrent de migraines, particulièrement chez les femmes », a souligné M. Peterlin.

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L’obésité et le cancer des ovaires

Une étude, publiée dans la revue Cancer, nous apprend que les femmes obèses qui n’ont jamais suivi d’hormonothérapie lors de la ménopause sont plus à risque de souffrir du cancer des ovaires que les femmes dont le poids est dans la normale.

Cette conclusion ne s’applique toutefois pas aux femmes obèses qui ont pris de l’estrogène lors de la ménopause.

« Voilà une autre recherche qui démontre la relation entre l’obésité et les cancers qui touchent les femmes », a souligné le Dr Jay Brooks, qui pointe également du doigt le tabagisme pour augmenter l’incidence de cancer.

95 000 Américaines âgées de 50 à 71 ans ont participé à cette étude menée par une équipe de chercheurs du U.S. National Cancer Institute. Celles dont l’indice de masse corporelle était de 30 et plus avaient 26 % plus de risque de développer un cancer des ovaires que les participantes ayant un poids santé.

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D’une pierre deux coups pour les adolescents obèses

Un article publié dans la revue scientifique Pediatrics nous apprend qu’une chirurgie pratiquée sur des adolescents obèses peut à la fois régler leur surplus de poids et leur diabète.

11 participants ont participé à cette recherche. Un an après l’opération, 10 d’entre eux ne souffraient plus de diabète. Le dernier sujet avait toutefois un meilleur contrôle de sa condition en prenant moins d’insuline et en cessant de consommer des médicaments contre le diabète.

Des études antérieures avaient démontré que cette chirurgie avait le même effet chez des adultes.

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Les conséquences d’un léger surplus de poids

Une recherche, publiée dans Circulation, prouve qu’un léger surplus de poids et une inactivité sont suffisants pour que l’incidence d’insuffisance cardiaque soit en hausse.

L’auteur principal de cette étude, le Dr Satish Kenchaiah, assure qu’un peu d’exercice physique quotidiennement est suffisant pour faire diminuer ce risque.

Pour arriver à ces conclusions, 21 000 participants ont été suivis pendant 20 ans. Ceux qui avaient un indice de masse corporelle de 25 à 29,9 voyaient leur incidence d’insuffisance cardiaque augmenter de 49 % comparativement aux sujets ayant un poids santé.

Le cardiologue Gerald Fletcher a réagi à ces résultats : « Ces résultats renforcent ce que l’on affirme depuis des années. Sans être obèse, avoir un surplus de poids est considéré comme un facteur de risque de l’insuffisance cardiaque. »

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Étude québécoise sur l’obésité infantile

Le professeur Olivier Hue, du Département des sciences de l’activité physique de l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR), va effectuer une recherche afin de mesurer les effets de l’obésité sur le développement des habiletés motrices chez les enfants.

« Selon les quelques observations recensées, le surpoids aurait un effet sur différentes activités chez l’enfant obèse : contrôle de l’équilibre, vitesse de marche, coordination motrice et adoption de certaines postures. Ces observations ne demeurent toutefois que des constats et n’expliquent pas dans quelle mesure le facteur poids influence le contrôle postural et moteur chez les enfants. C’est ce que j’aimerais vérifier », a précisé le chercheur.

700 enfants, âgés de 7 à 8 ans, seront recrutés pour participer à cette étude.

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Vers une meilleure compréhension de l’obésité

Une vaste étude chez deCODE Genetics, menée auprès de 300 000 sujets, permet de conclure que six mutations génétiques pourraient expliquer l’obésité par leur effet sur le cerveau.

Les gènes visés sont TMEM18, KCTD15, GNPDA2, SH2B1, MTCH2 et NEGR1. Les chercheurs ont espoir que cette découverte sur le métabolisme et son effet sur le poids va permettre des traitements de l’obésité.

« Ces résultats laissent envisager un avenir prometteur pour combattre l’obésité et développer de nouveaux traitements qui agissent sur le contrôle de l’appétit, le métabolisme et comment le corps emmagasine l’énergie », a souligné le Dr Kari Stefansson, l’un des auteurs de cette étude.

Seulement aux États-Unis, le tiers de la population est considérée comme étant obèse et les autorités affirment que 100 000 décès y sont associés annuellement.

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Un parasite pour maigrir

Privés de nourriture, les larves de Caenorhabditis elegans entrent dans une phase nommée dauer larva, qui se caractérise par un ralentissement du métabolisme et une augmentation du temps de survie, malgré l’absence de nourriture, qui peut durer jusqu’à six mois.

« Lorsque ces vers passent au stade dauer, ils modifient radicalement leur métabolisme. Ils mettent en veilleuse tout ce qui est énergivore, à savoir, la recherche de nourriture, la division cellulaire et la reproduction », a précisé Richard Roy, chercheur en cancérologie au Département de biologie de McGill et spécialiste du contrôle de la division cellulaire.

L’auteur principal de cette recherche espère que cette découverte va déboucher vers d’autres études, avec des sujets obèses, sur les enzymes qui permettraient l’élimination des lipides au lieu du stockage.