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Des migraines à cause d’un surplus de poids?

Selon le Dr Andrew Hershey, directeur du Headache Center de l’Hôpital pour enfants de Cincinnati, il existe un lien entre les migraines chez les enfants et adolescents et les kilos en trop.

Parmi les 913 sujets qu’il a observés, le Dr Hershey a observé que 34,1 % des jeunes patients ayant un surplus de poids souffraient de maux de tête et que le degré de sévérité de ces migraines augmentait en fonction de l’indice de masse corporelle.

Le chercheur a aussi observé que la fréquence et la sévérité des migraines diminuaient quand le participant perdait du poids. C’est pourquoi il recommande aux professionnels de la santé d’envisager la perte de poids comme moyen de traitement des migraines.

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La perception des enfants obèses

Des chercheurs des universités de Montréal, McGill et Concordia et du Centre de recherche du CHU Sainte-Justine soutiennent que la perception corporelle des enfants, dont les parents et l’entourage sont obèses, est faussée. En effet, ces derniers ont tendance à croire que leur propre surplus de poids est normal.

« Lorsque les parents et les camarades de classe d’un enfant ont une surcharge pondérale ou qu’ils sont obèses, il arrive que ce dernier considère son propre excès de poids comme étant normal », affirment les auteurs de cette étude.

« Plus l’indice de masse corporelle (IMC) de ses amis et des membres de sa famille est élevé, plus l’enfant est susceptible de sous-estimer son propre poids, une tendance similaire chez les personnes des deux sexes et indépendante du niveau socioéconomique de leur école ou de leur famille », expliquent-ils.

Alors que 14 % des sujets avaient dans les faits un IMC de 25 et plus et que 9 % étaient obèses, seulement 1,6 % des participants se percevaient comme ayant un excès de poids, ce qui fait croire aux chercheurs que les jeunes ont sous-évalué leur poids.

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Stimuler les neurones fait engraisser

Le chercheur Jean-Philippe Chaput, de la faculté de médecine de l’Université Laval, a découvert, avec surprise, que les personnes ayant fourni un effort intellectuel intense avaient tendance à manger davantage, même si elles avouaient de pas ressentir la faim.

Pour en arriver à ces conclusions, le Dr Chaput a fait passé trois tests à ses sujets : lire et résumer un texte de vulgarisation, faire des tests d’attention, de mémoire et de vigilance à l’ordinateur et finalement, relaxer en position assise.

Les participants dont les neurones étaient le plus stimulés consommaient jusqu’à 200 calories de plus que les sujets soumis à des séances de relaxation.

Pour le Dr Chaput, le travail intellectuel intense étant plus stressant, il déstabiliserait plusieurs hormones, dont le cortisol, et ferait chuter le taux de sucre dans le sang. Cette baisse de glycémie stimulerait l’appétit et les personnes auraient tendance à manger davantage.

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L’obésité est une véritable maladie

Des chercheurs de la Temple University School of Medicine, de Philadelphie, arrivent à la conclusion que les cellules graisseuses des personnes obèses sont déficientes.

Leurs recherches ont porté sur des échantillons de graisse de la cuisse de personnes obèses et de personnes minces.  Des différences importantes entre les cellules graisseuses des deux groupes ont été découvertes.

Les chercheurs ont découvert plusieurs différences dans la partie des cellules qui sert à synthétiser les protéines. Ces protéines entraîneraient une résistance à l’insuline. Cette résistance jouerait un rôle majeur dans les conditions d’apparition de l’obésité.

Selon les auteurs de l’étude, cette différence des cellules graisseuses entre personnes obèses et minces expliquerait le lien entre l’obésité et le risque de diabète, de maladies cardiaques et d’accidents vasculaires cérébraux.

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Maigrir grâce au vigabatrine

Des chercheurs américains, oeuvrant pour le Brookhaven National Laboratory, ont découvert des vertus amaigrissantes au vigabatrine, un médicament utilisé pour combattre l’accoutumance à la cocaïne et à la méthamphétamine.

Menée auprès de rats génétiquement modifiés pour être obèses, cette étude démontre que les rongeurs ayant reçu du vigabatrine ont perdu jusqu’à 19 % de leur poids.
 
«Ces résultats paraissent démontrer que le vigabatrine induit un état de satiété chez ces animaux», a souligné la Dre Amy DeMarco, principale auteure de ces recherches.
Ces conclusions laissent supposer que le vigabatrine pourrait produire le même état de satiété chez les humains et ainsi mener vers un traitement de l’obésité.

En ce moment, on effectue avec le vigabatrine des essais cliniques de phase 2 contre l’accoutumance à la cocaïne et à la méthamphétamine autorisés par la Food and Drug Administration.

 
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Les problèmes de poids pris en charge par l’État

Avec son projet de loi approuvé reconnaissant les troubles alimentaires comme des maladies, le gouvernement argentin force les organismes de santé publics et privés à rembourser les frais de traitement déboursés par les contribuables aux prises avec l’obésité, la boulimie et l’anorexie.

L’Argentine prend donc le taureau par les cornes alors que 40 % de sa population souffre d’un surplus de poids et que l’obésité est la deuxième cause de mortalité au pays, après le tabagisme.

En plus du remboursement des frais liés aux problèmes de poids, un volet préventif est aussi au menu, notamment un encadrement plus restrictif des publicités sur les régimes et les méthodes amincissantes.

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Obésité ne rime pas toujours avec maladie

Un article publié dans le journal spécialisé Archives of Internal Medicine déboute le mythe concernant le piètre état de santé des personnes obèses.

En effet, selon deux recherches, une allemande et une américaine, le surplus de poids n’est pas toujours un facteur de risque des maladies cardiovasculaires.

314 participants ont été suivis par l’équipe de chercheurs de l’Université de Tübingen. Ils ont été répartis en deux groupes selon leur résistance à l’insuline, souvent associée à un état prédiabétique.

Ceux qui résistaient mieux à l’insuline avaient davantage de graisse dans les muscles squelettiques et présentaient aussi des parois d’artères durcies, ce qui augmente normalement l’incidence de maladies cardiovasculaires.

Quant aux sujets sensibles à l’insuline, ils présentaient un bilan de santé similaire aux personnes ayant un poids santé.

Les chercheurs américains, de leur côté, en arrivent à des conclusions similaires, alors que leurs participants obèses avaient une tension artérielle et un taux de cholestérol normaux.

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De l’exercice en pilule

Des chercheurs ont affirmé aujourd’hui qu’ils ont mis au point une pilule qui permet d’améliorer la condition physique et de perdre du poids.

Des tests ont été effectués sur des souris sédentaires et ont permis de tirer ces conclusions. Le jour où l’être humain pourra bénéficier de ces bienfaits sans effort n’est peut-être donc pas si loin!

Ce sont des chercheurs du Salk Institute for Biological Studies de La Jolla en Californie qui ont mené ces études, dont les résultats ont été publiés aujourd’hui dans le journal Cell.

Il en résulte que des souris sédentaires ont couru 44 % plus rapidement et 23 % plus longtemps que les autres spécimens étudiés.

Par ailleurs, un groupe de souris faisant de l’exercice et prenant ce traitement a vu ses capacités physiques être améliorées. Après un mois à faire usage de cette drogue, les souris courraient 68 % plus longtemps et 70 % plus loin.

L’étude démontre donc les bienfaits de l’exercice, mais aussi que le jour n’est pas si loin où une pilule miracle pourra aider notre condition physique.

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L’effet secondaire de la chirurgie bariatrique

Une étude, dont les résultats sont publiés dans le Journal of the American College of Surgeons, nous apprend que les patients ayant subi une chirurgie bariatrique sont plus à risque de développer des calculs rénaux trois mois après l’opération.

Pour l’auteur principal de l’étude, le Dr Manoj Monga de l’Université du Minnesota, cet effet indésirable de la chirurgie bariatrique est un moindre mal : « Bien que nos résultats démontrent un risque accru de néphrolithe, la chirurgie bariatrique permet de diminuer l’incidence de maladies cardiovasculaires et du diabète qui sont associés à l’obésité morbide. »

Pendant trois mois, le Dr Monga et ses collègues ont effectué des analyses d’urine sur 24 patients souffrant d’obésité morbide et qui avaient subi une chirurgie. Ils ont noté une hausse d’oxalate de calcium dans les échantillons d’urine, ce qui représente un facteur de risque dans le développement des calculs rénaux.

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La prise de poids, responsable de l’insuffisance rénale ?

Une étude, qui sera publiée dans l’édition de septembre du Journal of the American Society of Nephrology, nous apprend que les hommes dont le poids fluctue voient le risque de souffrir d’insuffisance rénale chronique augmenter.

On savait déjà que l’obésité était un facteur de risque pour cette maladie, mais l’auteur principal de cette recherche, le Dr Seungho Ryu, va même jusqu’à suggérer que la prise de poids soit ajoutée à la liste des facteurs prédisposant à l’insuffisance rénale, tout comme l’hypertension artérielle et le diabète.

« Nos résultats démontrent que la prise de poids chez les hommes qui ont un poids santé augmente l’incidence d’insuffisance rénale chronique », a précisé le Dr Ruy, qui prétend que des campagnes de sensibilisation pourraient aider à diminuer le risque de souffrir de cette maladie.