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L’obésité chez les femmes enceintes préoccupe

Lors d’une séance d’information organisée par l’Académie nationale de médecine en France, la communauté scientifique n’a pas caché son inquiétude face à un phénomène sans cesse grandissant depuis les 25 dernières années : les kilos en trop chez les femmes enceintes.

Selon le Dr Jacques Bringer, il y a des conséquences graves pour la future mère et son bébé en cas d’obésité. Mentionnons le risque d’hypertension artérielle, six à huit fois plus élevé, et le risque de diabète de grossesse qui est multiplié par 20.

Il semble que l’obésité de la mère soit aussi responsable des malformations congénitales chez son enfant, notamment celles du coeur, qui augmentent de 40 à 70 %, et celles du tube rénal, trois fois plus élevées.

« L’obésité paraît créer le risque de malformation. L’obésité de sa maman a aussi un impact à long terme sur l’enfant, avec davantage de risques qu’il devienne lui-même obèse ou diabétique », a noté le Pr Bringer.

Pour l’Académie de médecine, il faut agir de manière préventive avant même que les femmes ayant un surplus de poids envisagent de tomber enceintes.

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Le juste équilibre du sommeil

Des chercheurs de l’Université Laval à Québec ont démontré que le nombre d’heures de sommeil quotidien pourrait jouer un rôle dans le poids santé.

Selon eux, le juste équilibre se trouve entre sept et huit heures de sommeil. Les personnes qui dorment moins de cinq heures ou plus de neuf heures courent le risque de prendre du poids.

En effet, parmi les 276 sujets âgés de 21 à 64 ans qui ont participé à cette recherche, ceux qui dorment moins ont engraissé de 1,98 kg, tandis que ceux qui dorment plus longtemps que la norme recommandée ont pris en moyenne 1,58 kg.

Ce phénomène pourrait s’expliquer par la production d’hormones qui régulent l’appétit, même pendant le sommeil. Cette théorie veut que la production de la ghréline – l’hormone qui dit au corps que l’on a faim – augmente et que l’hormone qui est responsable de la sensation de rassasiement, la leptine, diminue pendant une courte période de sommeil.

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La cigarette ne fait pas maigrir

Les adolescentes qui fument dans l’espoir de perdre du poids ou d’être plus minces font fausse route selon une équipe de chercheurs de l’Université de Montréal.

Selon la Dre Jennifer O’Loughlin, l’indice de masse corporelle (IMC) des jeunes fumeuses est semblable à celui des jeunes filles qui ne fument pas.

Cette découverte pourrait donc avoir une incidence sur le taux de tabagisme puisque plusieurs adolescentes avouent consommer la cigarette dans l’espoir de contrôler leur poids.

« Nous avons été surpris de constater l’absence de corrélation entre le tabagisme et le poids chez les adolescentes. Nous avions l’impression, comme beaucoup de gens, que le tabagisme avait un impact sur la perte de poids. Maintenant, nous espérons que les adolescentes y penseront à deux fois avant de commencer à fumer », a d’ailleurs noté la Dre O’Loughlin.

Par ailleurs, ce phénomène ne s’applique pas chez les adolescents lorsqu’ils fument. Au contraire : on observe, entre autres, que les garçons qui fument plus de 10 cigarettes par jour mesurent 2,5 cm de moins que ceux qui s’abstiennent de fumer.

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Le poids à la naissance joue un rôle dans la longévité

Les poupons dont le poids est inférieur ou supérieur à la moyenne à la naissance ont un plus grand risque de mourir plus tôt une fois adultes.

Plusieurs recherches semblent démontrer qu’à la naissance, un poids inférieur est associé aux maladies cardiovasculaires et au diabète, tandis qu’un poids élevé fait croître le risque de souffrir d’obésité et de cancer à l’âge adulte.

La Dre Jennifer Baker et son équipe du Centre de la santé de Copenhague, en Suède, ont analysé les dossiers médicaux de 216 464 sujets nés entre 1936 et 1979; ils ont étudié spécifiquement le risque de décès de 25 à 68 ans. Les scientifiques ont observé que les nouveau-nés qui prenaient de 2 000 à 2 750 grammes dès la naissance avaient 17 % plus de risques de mourir au cours de la recherche, par rapport aux bébés qui gagnaient de 3 251 à 3 750 grammes.

Les résultats complets de l’étude sont publiés dans l’édition de mars du journal scientifique Epidemiology.

 

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Une autre façon de maigrir

La société japonaise Wacoal va lancer sur le marché un sous-vêtement amaigrissant destiné aux hommes qui font de l’embonpoint à la taille.

Le secret du succès réside dans l’ajustement aux cuisses et au bas des fesses, nécessitant un effort supplémentaire lors de la marche et favorisant le travail des abdominaux.

Le président de la firme nippone, Yoshikata Tsukamoto, est emballé par cette nouvelle façon de perdre du poids : « C’est un concept totalement nouveau, cela permet d’être en forme juste en portant des sous-vêtements qui transforment la marche en exercice. »

Le modèle destiné aux femmes connaît déjà un grand succès : 7,2 millions de ces sous-vêtements ont été vendus au Japon au cours des trois dernières années.

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Déjeuner pour être mince

Les jeunes qui déjeunent sur une base régulière auraient un meilleur régime alimentaire et seraient plus actifs physiquement, révèle une étude publiée dans Pediatrics.
 
« Il existe une relation significative entre le nombre de déjeuners rapportés par les enfants et le poids qu’ils ont accumulé au fil des ans. Notez que nous avons considéré d’autres facteurs alimentaires et (la fréquence) de l’activité physique (dans le cadre de notre recherche) », affirme Mark Pereira, coauteur de l’étude.

Cette recherche a nécessité la supervision de plus de 2000 adolescents pendant cinq ans. Les participants ont régulièrement rempli des sondages sur leurs habitudes alimentaires tout en fournissant des informations sur leur grandeur, leur poids, leur masse musculaire et leurs activités physiques.

Des recherches précédentes ont démontré que les adolescents sautant le petit déjeuner risquaient davantage de devenir obèses. Les gens qui ne déjeunent pas, spécialement lors de l’adolescence, auraient plus tendance à grignoter entre les repas, augmentant du même coup leur consommation de matières grasses.

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L’obésité associée au cancer

Le Pr Andrew Renehan, de l’Université de Manchester au Royaume-Uni, a épluché 141 études afin d’établir un lien entre le surplus de poids et le cancer.

Parmi ses conclusions, on note qu’un excès de poids de 15 kilos chez les hommes augmente de 52 % le risque de cancer de l’oesophage et de 24 % le risque de cancer du côlon et du rein.

Le risque de cancer de l’utérus et de la vésicule biliaire passe à 59 % chez les femmes dont l’excès de poids est d’environ 13 kilos. Pour le cancer de l’oesophage, le risque est de 51 %.

Les cancers les moins liés à l’obésité sont les cancers du rectum et de la peau chez l’homme, les cancers du sein, du pancréas, de la thyroïde et du colon chez la femme.

Cette conclusion vient donc appuyer la recherche publiée en octobre dernier par le World Cancer Research Fund International.

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Au dodo les enfants !

Des scientifiques américains de l’École de médecine de l’Université Johns Hopkins affirment que les enfants qui manquent de sommeil ont davantage de risques de souffrir d’un surplus de poids que ceux qui ont un sommeil réparateur.

Selon le Dr Youfa Wang, dormir une heure supplémentaire réduit de 9 % le risque d’obésité infantile. « Notre analyse des données montre une association claire entre la durée du sommeil et le risque de surpoids et d’obésité chez les enfants. Le risque baisse si on dort davantage », a-t-il précisé.

Ce risque de surplus de poids passe à 92 % chez les bambins qui dorment peu.

En ce moment, les pédiatres recommandent les heures de sommeil suivantes : 

  • 11 heures par jour pour un enfant de moins de 5 ans
  • 10 heures pour un enfant de 5 à 10 ans
  • 9 heures pour un enfant de plus de 10 ans

 

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Les gènes coupables de l’obésité infantile?

Selon une récente étude britannique, 77 % du gain de poids chez un enfant serait attribuable à son hérédité et 23 % à l’environnement dans lequel il grandit.

« Ces résultats ne signifient pas qu’un enfant détenant plusieurs gènes susceptibles de le rendre obèse va nécessairement le devenir. Mais son code génétique le prédispose davantage », précise la directrice de l’étude, Jane Wardle, du Health Behavior Research Centre.

On conseille aux parents dont les enfants sont exposés à un grand risque d’élever leur progéniture dans un environnement santé.

Des études précédentes ont déterminé l’environnement comme la principale cause de l’obésité, un problème mondial qui augmente les chances de développer un diabète de type 2, un cancer et des problèmes cardiovasculaires.

L’Organisation mondiale de la santé évalue à 400 millions le nombre de gens obèses à l’échelle planétaire, dont 200 millions d’enfants âgés de moins de 5 ans.

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Le cerveau, responsable de l’obésité?

Une recherche effectuée sur des rats par des scientifiques de l’université Southern California pourrait aider à mieux comprendre le surplus de poids chez les humains.

Selon les chercheurs, les neurones du noyau arqué, un groupe de cellules de l’hypothalamus, présentaient des défauts, ce qui avait pour conséquence de dérégler la sensation d’appétit et d’augmenter les réserves de graisse chez les rongeurs.

Ce phénomène a été observé dès les premières semaines de vie des rats. Les prochaines études sur le sujet devront se concentrer sur les façons de contourner cette prédisposition cérébrale qui entraînerait l’obésité.

On pourra consulter les résultats complets de cette étude dans l’édition de février du Cell Metabolism.