Le poisson pour préserver la vision
La consommation de poisson et d’autres aliments riches en acides gras et en oméga-3 diminuerait les risques de faire de l’Alzheimer. Les composants huileux qui combattent l’inflammation diminuent les niveaux de protéines particulières qui nuisent à notre santé, les bêta-amyloïdes.
En fait, les protéines forment des amas dans le cerveau des gens souffrant d’Alzheimer, ce qui constitue l’une des caractéristiques principales de la maladie.
Un apport quotidien d’un gramme d’oméga-3 de plus que ce que les gens consomment en moyenne réduit de 20 à 30 % la bêta-amyloïde.
« Même s’il n’est pas facile de mesurer le niveau de bêta-amyloïde déposé dans le cerveau dans ce genre d’étude, c’est relativement facile d’en mesurer le niveau dans le sang, qui est, d’une certaine manière, semblable à celui du cerveau », explique le principal scientifique derrière cette recherche, le docteur Nikolaos Scarmeas du Columbia University Medical Centre de New York.
Les oméga-3 et les acides gras sont principalement trouvés dans des poissons comme le saumon, le maquereau et le hareng. De plus petites quantités se retrouvent aussi dans les noix, dans quelques légumes comme les choux de Bruxelles, ou encore dans les huiles végétales.
Rappelons que le poisson est un aliment qui contribue à la bonne humeur. L’huile de poisson augmente l’acide gras EPA dans le corps, qui fait souvent défaut chez les personnes déprimées.
Les hommes ayant un taux de vitamine D plus élevé dans le sang seraient 57 % moins susceptibles de succomber à un cancer de la prostate.
« Le cancer de la prostate est une maladie très hétérogène », dit l’épidémiologiste de la Harvard School of Public Health, Irene Shui, à Fox News.
En fait, certaines tumeurs progressent très vite, se propagent très vite dans le corps et causent la mort, tandis que d’autres restent dans la prostate durant des années, sans jamais affecter la santé ou la vie des hommes qui les portent.
Cependant, la quantité de vitamine D dans l’organisme n’empêche pas le cancer d’apparaître. Il se peut que la vitamine ne fasse que ralentir sa progression plus tard dans son développement, selon la spécialiste.
Toujours est-il qu’« il y a de nombreuses preuves laboratoires des propriétés anticancéreuses que peut avoir la vitamine D », affirme le docteur Shui.
Rappelons que des aliments comme le poisson, le lait, les jaunes d’oeuf, le jus d’orange ou la margarine, par exemple, contiennent beaucoup de vitamine D.
Selon de récentes études menées par des chercheurs sud-coréens, publiées dans Archives of Internal Medecine, les suppléments d’huile de poisson ne feraient pas de miracle pour le coeur.
L’huile de poisson, un mélange d’acides gras et d’oméga-3, est depuis plusieurs années soumise à différents tests tentant de prouver ou de démentir les vertus qu’on lui prête.
Alors que certaines études ont démontré que l’huile de poisson était efficace contre les crises cardiaques, d’autres arrivent à la conclusion qu’elle n’offre en fait aucun bénéfice.
« La question est de savoir ce que ces quantités relativement petites d’oméga-3 et d’acides gras font. Cette étude a montré qu’elles ne font rien », déclare Robert Eckel, professeur à l’University of Colorado School of Medecine.
Cependant, cet avis n’est pas partagé par tous les experts, qui croient que c’est justement parce que l’étude a été menée avec de si petites quantités que les résultats ont montré une telle inefficacité.
L’huile de poisson est l’un des suppléments diététiques les plus populaires aux États-Unis. Selon la revue Forbes, les profits reliés à la vente de ce type de produit ont atteint 739 millions de dollars en 2009.
Ceci n’est pas un secret : en plus d’être bon pour la santé, manger du poisson hebdomadairement améliore la mémoire et rend plus intelligent.
Voilà qu’un groupe de chercheurs allemands vient découvrir que ces bienfaits se produisent chez l’humain bien avant la naissance.
Des tests réalisés sur 2000 femmes enceintes ont permis de découvrir que les bébés n’avaient pas tous les mêmes capacités. En effet, ceux dont les mères avaient mangé beaucoup de poisson au cours de la grossesse obtenaient de meilleurs résultats en termes d’intelligence verbale, de motricité et de comportement social.
De plus, la consommation de poisson pendant la grossesse a été associée à un QI plus élevé chez les enfants vers l’âge de huit ans.
Pour arriver à ces résultats, les chercheurs ont observé les échantillons sanguins des femmes à 20 semaines de grossesse et les échantillons du cordon ombilical à la naissance des bébés.
Pour la première fois, les chercheurs se sont également intéressés à la répartition des acides gras oméga-3 et 6 contenus dans le poisson. Les chercheurs n’ont pas encore identifié le lien de cause à effet. Leurs études se poursuivent, afin de comprendre le lien entre le taux d’oméga-3 observé chez la mère, la grossesse et l’intelligence de l’enfant plus tard.