L’étude a porté sur 3950 enfants ayant reçu un diagnostic de cancer, qui étaient nés en Californie entre 1998 et 2007. En se basant sur leur lieu de résidence, les chercheurs ont estimé l’exposition au taux de pollution atmosphérique pour chacun d’entre eux, durant le premier trimestre de la grossesse de leur mère et durant leur première année de vie.
L’analyse a révélé que plus l’enfant avait été exposé à la pollution, plus son risque de développer certains cancers, comme la leucémie lymphoblastique aiguë, les cancers des testicules et des ovaires ou encore le rétinoblastome, un cancer des yeux, augmentait.
Les chercheurs n’ont pu établir une période plus critique durant laquelle le foetus ou le bébé est plus vulnérable au développement du cancer.
« On connaît beaucoup moins de choses sur les liens entre la pollution de l’air et les cancers pédiatriques que pour ceux qui surviennent chez les adultes. Nous tenions donc à nous attarder à des cancers plus rares et moins étudiés, comme le rétinoblastome », a noté l’auteure de l’étude, la Dre Julia Heck, selon Medical News Today.
Les résultats ont été présentés au récent congrès de l’American Association for Cancer Research.