En fait, 97% des parents des enfants touchés par la trisomie 13 ou 18 estiment que leur bébé est heureux, selon la recherche publiée dans la revue Pediatrics.
De plus, ces parents croient que leur enfant, durant sa vie, a enrichi la vie de la famille ainsi que leur vie de couple.
Cela vient trancher avec l’opinion des médecins, qui croyaient que l’annonce de la maladie poussait beaucoup plus de mères à interrompre leur grossesse. À vrai dire, plusieurs médecins pensaient même qu’un bébé atteint de trisomie crée « une période de grande souffrance » au sein de la famille et causerait « des dégâts au sein de la vie familiale ou de couple ».
Les trisomies 13 et 18 sont liées à une courte longévité — les enfants qui en sont atteints ne vivent souvent que quelques jours ou quelques semaines — et à de nombreuses et graves malformations. Elles touchent respectivement un enfant sur 8000 et un enfant sur 10 000.
Rappelons qu’il y a de moins en moins d’enfants trisomiques. En 2010, on annonçait que le nombre de bébés trisomiques avait été divisé par trois depuis 1990.
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