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Post-partum moins élevé chez les mères qui prennent un congé prolongé

On peut se compter très chanceuse si on a droit à un congé de maternité plus long que les 12 semaines accordées par la loi fédérale aux États-Unis. D’ailleurs, d’un pays à l’autre, les normes diffèrent énormément.

Au Québec, par exemple, on peut prendre jusqu’à 1 an de congé. Voilà une bonne nouvelle pour les futures mamans, puisque selon une étude menée par le Dr Rada Dagher à l’Université du Maryland, un congé plus long pourrait vous éviter les blues post-partum.

« Notre étude démontre que les femmes qui retournent travailler plus tôt que 6 mois après la naissance de l’enfant ont un risque accru de symptômes dépressifs post-partum », a déclaré le Dr Dagher dans un communiqué.

La recherche a pu compter sur la participation de 800 femmes du Minnesota. Celles-ci ont été suivies pendant la première année suivant leur accouchement. 87 % des mères sont retournées au travail avant 6 mois, dont environ 7 % à l’intérieur de 6 semaines, et 46 % à l’intérieur de 12 semaines.

Au cours de cette année, 13 % de ces mères (plus d’une centaine) ont souffert de dépression post-partum.

Les informations relevées indiquent également, selon webmd.com, que plus long était le congé de maternité, et moins grand était le nombre de femmes qui souffraient de ces symptômes.

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L’anxiété de la première grossesse

Alors que la dépression post-partum est bien connue, l’anxiété à la suite de la naissance d’un premier enfant serait encore plus propagée.

C’est ce que révèle une récente étude australienne publiée dans le Journal of Affective Disorders.

En évaluant 172 couples ayant différents historiques et vivant tant en ville qu’en régions, les chercheurs sont arrivés à la conclusion que ce n’est pas moins du tiers des nouvelles mamans qui souffriraient de symptômes d’anxiété après la naissance de leur premier enfant. Les nouveaux pères n’en sont pas non plus à l’abri, alors que plus de 17 % d’entre eux en souffriraient aussi.

La Dre Karen Wynter de l’unité de recherche à la Monash University explique que le taux d’anxiété découvert était beaucoup plus haut que précédemment supposé.

« La plupart des gens croient que la dépression post-partum est le mal le plus répandu pour les nouveaux parents, mais nous savons maintenant qu’elle n’est pas même près d’être aussi commune que l’anxiété », dit-elle.

Elle fait aussi la lumière sur le besoin réel pour les nouveaux parents d’être ouverts l’un envers l’autre sur leur état d’esprit afin de déceler les signes d’anxiété, ainsi que d’avoir accès à des professionnels de la santé pour les aider à mieux se préparer à l’arrivée de bébé, particulièrement s’il s’agit du premier. 

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Comment gérer l’anxiété prénatale sévère

En effet, selon Today’s Parent, l’anxiété prénatale doit être prise en charge au même titre qu’une dépression qui suit la naissance de l’enfant.

Si plutôt que de ressentir la joie d’être enceinte, vous multipliez les scénarios catastrophes, parlez-en à votre médecin. Une femme portée sur l’anxiété peut effectivement réagir très négativement à l’annonce d’une grossesse, sans être en mesure de gérer ses émotions.

Celles-ci se transformeront rapidement en cercle vicieux. Est-ce que je saurai m’occuper d’un enfant? Est-ce que mon mariage en souffrira? Et si jamais il était handicapé ou qu’il m’arrivait quelque chose pendant la grossesse et que mon conjoint doive s’occuper seul de l’enfant…

Vous vous sentez concernée? Il n’y a aucune honte à avoir. Mais vous devez être recommandée à un spécialiste rapidement afin de vous aider à traverser cette période, dès que les symptômes de votre anxiété deviennent physiques. Ils vont du trouble du sommeil au sentiment de resserrement de la poitrine ou à des palpitations cardiaques.

Il arrive que l’intensité des symptômes nécessite un traitement médical, mais dans la plupart des cas, rassurez-vous, un bon thérapeute sera suffisant. Parler de ce qui nous inquiète avec un spécialiste est d’une aide précieuse. Celui-ci pourra également vous conseiller une thérapie cognitive complémentaire, notamment en yoga ou en méditation.

Ceci étant dit, si vous vivez déjà avec des troubles anxieux, soyez prévoyante. Si vous désirez des enfants, faites part de votre crainte à votre médecin.

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Dépression post-partum : critique pour l’enfant même à long terme

Une recherche ultérieure a déjà fait étalage de l’une des conséquences de la dépression à la suite de la naissance d’un enfant, soit de voir le nourrisson retardé dans sa croissance pendant ses deux premières années de vie.

Les résultats de la nouvelle étude publiée dans l’édition d’octobre de la revue Pediatrics démontrent que le retard de croissance est plus important que prévu, puisqu’il s’étend également à plus long terme.

Comparativement aux autres enfants, ceux dont la mère était en dépression modérée à sévère avaient de 40 à 48 % plus de risque d’être en dessous du 10e percentile dans la courbe de croissance.

Les données précédentes s’arrêtaient à l’âge de deux ans, alors que dans la présente étude, elles s’étendaient à l’âge de 4 et même 5 ans.

Puisque la première tendance de la dépression post-partum consiste à de mauvaises habitudes alimentaires pour l’enfant ainsi qu’à une diminution du temps d’allaitement, il est normal que les chercheurs sonnent l’alerte. Ils encouragent la prévention, la détection et le traitement rapide des symptômes de la dépression.

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Grossesse : les antidépresseurs augmentent l’hypertension

Il est préférable pour la femme enceinte de ne pas arrêter sa médication, de consulter un médecin et d’évaluer avec soin les avantages et les risques de prendre des antidépresseurs durant la grossesse, car il n’y a pas de « risque zéro », a expliqué la Dre Anick Bérard, directrice de l’Unité de recherche sur la grossesse au CHU Ste-Justine et professeur de pharmacie à l’Université de Montréal, dans le British Journal of Clinical Pharmacology.
 
En effet, si la femme enceinte, par peur de développer une prééclampsie, stoppe la consommation d’inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS), comme Prozac ou Zoloft, elle a de fortes chances de faire des rechutes dépressives ou une grave dépression post-partum.
 
Selon les données, 20 % des femmes enceintes sont touchées par la dépression. Parmi elles, de 4 à 14 % utilisent fréquemment des antidépresseurs qui, dans la dernière étude, ont démontré des risques accrus de développement de l’hypertension.
 
L’étude a comparé les informations de 1216 femmes enceintes avec hypertension gravidique, avec ou sans prééclampsie et sans antécédents d’hypertension avant la grossesse avec celles de 12 160 témoins appariés.
 
L’étude montre que l’incidence globale de l’hypertension chez les femmes qui prennent des ISRS augmente d’environ 2 à 3,2 % soit une hausse du risque relatif (RR) de 60 %.
 
La paroxétine, en particulier, a été associée à une augmentation de l’incidence de l’hypertension d’environ 3,6 % (RR 81 %).
 
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La dépression post-partum touche davantage les femmes carriéristes

Tout cela parce qu’elles n’ont pas le sentiment de pouvoir contrôler, avance Silje Marie Haga de l’Université d’Oslo, en Norvège, qui a réalisé une étude auprès de 350 nouvelles mères.

L’experte a constaté de 16,5 % de ce nombre déclaraient souffrir d’une dépression, alors que leur bébé n’étant pas encore âgé de six mois.

En effet, la majorité des femmes touchées par le problème postnatal ont avoué que les choses ne se déroulaient pas comme prévu et qu’elles trouvaient difficile et déshonorant de ne pas avoir été capables d’accoucher par voie naturelle ou encore d’allaiter.

La spécialiste croit que ces femmes qui attendent plus tard dans leur vie pour avoir un bébé ont travaillé si fort pour établir un ordre de choses, avoir un emploi valorisant et un bon coussin financier qu’elles sont complètement désabusées et inflexibles lorsqu’elles se retrouvent devant des situations surprenantes et incontrôlables, souvent provoquées par leur petit.

Elle ajoute, dans un article du DailyMail : « Ce n’est pas la nécessité d’un contrôle en soi, mais plutôt l’incapacité à réaliser les attentes spécifiques qui peuvent déclencher une dépression. En revanche, les femmes qui prennent une approche plus détendue à la maternité avec des attentes plus indéfinies font mieux face à des défis inattendus ».

Mme Haga propose maintenant sur Internet un programme de prévention qui sera affilié à un centre de santé mentale en Norvège. Il permettra de venir en aide en surveillant les mères enceintes, de la 22e semaine de grossesse jusqu’à six mois après la naissance.

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Le post-partum entraîne-t-il la bipolarité?

Selon une récente recherche parue dans les Archives of General Psychiatry, une femme qui traverse un épisode psychiatrique durant les 30 premiers jours de son post-partum serait plus encline à développer un trouble bipolaire.

Ce n’est pas la première fois que l’on traite de l’influence de l’accouchement sur la bipolarité. Des études précédentes avaient aussi établi que des épisodes de psychose durant le post-partum étaient souvent considérés comme des symptômes d’un trouble bipolaire.

Le moment de la naissance représente pour la femme une période de très grands changements psychologiques et physiologiques. Un grand nombre de nouvelles mamans ne reçoivent pas un diagnostic de trouble bipolaire, même si elles présentent les signes d’un épisode psychiatrique.

En se basant sur une première cohorte de plus de 120 000 femmes, les chercheurs ont pu établir qu’il existe bel et bien un lien entre l’accouchement et le trouble bipolaire. Les premiers signes d’une maladie mentale au cours du post-partum constituent véritablement l’un des marqueurs d’une bipolarité sous-jacente.

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Dépression post-partum : données inquiétantes

Presque la moitié des mères qui souffrent d’une dépression post-partum n’en parleraient pas à leur médecin. Un rapport anglais sonne l’alarme quant à cette triste réalité, nous apprend Mail Online.

On apprend par ailleurs que près de 70 000 femmes souffrent d’une dépression postnatale, et ce, au Royaume-Uni seulement. Mentionnons que ce mal touche tout autant les femmes qui n’ont jamais connu de problèmes de santé mentale. Le rapport indique que 49 % de toutes les femmes atteintes ne demandent pas d’aide.

L’une des raisons majeures de ce silence serait que les femmes craignent qu’on leur enlève leur bébé si elles recevaient un tel diagnostic. Un tiers des femmes dépressives n’en parleraient à personne pour cette raison.

On apprend aussi, par ce rapport présenté par 4Children, que près du tiers des femmes concernées n’avaient pas réalisé qu’elles souffraient d’une dépression. Plus de la moitié des répondantes ne pensaient pas, quant à elles, que leurs symptômes étaient assez sérieux pour recourir à un traitement.

On recommande que plus d’efforts soient mis dans la prévention et la détection de la dépression postnatale, car plus tôt elle est diagnostiquée, plus les effets de son traitement sont efficaces.

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La codéine est risquée durant l’allaitement

Une récente étude parue dans le Journal of Pediatrics met en évidence le danger potentiel de la codéine chez les mères qui allaitent. Ce médicament est pourtant prescrit couramment et depuis plusieurs années à de nouvelles mamans.

Or, le décès d’un bébé exposé à la codéine a remis les choses en perspective, et l’on a commencé à se questionner quant à son usage chez les mères qui ont choisi l’allaitement. Des médecins ont alors commencé à prescrire de l’oxycodone, qui est une solution de rechange à la codéine.

Selon l’étude présentée ici, l’oxycodone constitue un aussi grand danger que la codéine pour le bébé allaité. Au total, 533 femmes ont participé à l’investigation, laquelle touchait à l’acétaminophène, la codéine ou l’oxycodone en soulagement de la douleur durant la période d’allaitement.

Les participantes étaient aussi questionnées quant à leurs possibles épisodes de dépression liée au système nerveux central ainsi que ceux de leur enfant, toujours durant la période où elles prenaient lesdits médicaments tout en allaitant.

Chez les 210 mères qui allaitaient et prenaient de la codéine, des symptômes de dépression liée au système nerveux central ont été relevés chez 16,7 % des bébés. Quant aux 139 femmes dans la même situation, mais qui prenaient de l’oxycodone, 20 % des enfants présentaient ces symptômes.

Ajoutons finalement que pour celles qui allaitaient et prenaient de l’acétaminophène, au nombre de 184, seulement 0,5 % des bébés avaient des symptômes de dépression liée au système nerveux central.

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Le post-partum relié aux difficultés d’allaitement

Les informations sont rapportées par psychcentral.com. Une recherche effectuée à l’Université de la Caroline du Nord – Chapel Hill confirme le rapport entre le post-partum et les difficultés reliées à l’allaitement.

Stephanie Watkins, qui poursuit son doctorat en épidémiologie, est à la source de cette étude. « Nous avons constaté que les femmes mentionnant qu’elles n’aiment pas l’allaitement ont 42 % plus de chance d’expérimenter une dépression post-partum, comparativement aux femmes qui aiment allaiter ».
 
Les résultats, publiés dans le journal Obstetrics & Gynecology, informent que la causalité allaitement-dépression est beaucoup plus répandue qu’on aurait pu le croire. Les chercheurs ayant participé à l’étude souhaitaient déterminer l’étendue du phénomène, au-delà des informations cliniques. Ce sont 2 586 femmes souffrant du post-partum qui ont été soumises au questionnaire.
 
En résumé, les nouvelles mères qui affirment ne pas aimer l’allaitement ont près d’une fois et demie plus de chance d’être dépressives deux mois après l’accouchement. Quant aux femmes qui ont rencontré des problèmes pour allaiter, elles ont près de 2 fois plus de chance d’être dépressives.
 
Les spécialistes sont catégoriques. Une femme qui rencontre ce problème après l’accouchement et qui se lève en se disant « Je ne pourrai pas passer une autre journée avec cette difficulté » doit immédiatement en parler à leur médecin et être vue par un thérapeute, en prévention.