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Incontinence urinaire et post-partum vont de pair

Des données fournies par une étude canadienne affirment que l’incontinence urinaire, lorsqu’elle se poursuit après la grossesse, a une incidence majeure sur l’état dépressif menant au post-partum.

Selon magicmaman.com, les résultats de l’étude, menée auprès de près de 2 000 jeunes mères, apportent une toute nouvelle dimension à la causalité de la dépression post-partum. En tout, 5 facteurs prédominants sont ressortis de la recherche.
 
La place d’importance prise par l’incontinence urinaire a d’ailleurs étonné les chercheurs : « L’incontinence reçoit bien trop peu d’attention d’une manière générale et en tant que facteur de dépression post-partum ».
 
Ces pertes urinaires surviennent normalement au dernier trimestre de la grossesse et sont dues au poids du bébé, au relâchement des tissus et à l’imprégnation hormonale. Elles se produisent principalement lors d’éternuements, de rires ou d’efforts physiques.
 
Considérant son impact majeur sur la dépression post-partum, il est donc important d’en faire part à votre médecin, surtout si elle se produit en début de grossesse.
 
Les autres facteurs à tenir en compte sont le jeune âge de la future mère, le manque de soutien à l’allaitement, une nouvelle hospitalisation et l’état de santé à la suite de l’accouchement.
 
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La césarienne augmente le risque de dépression post-partum

Le Dailymail rapporte que les risques de dépression postnatale augmentent considérablement à la suite d’une césarienne. Une recherche a été effectuée auprès d’un échantillon de 1 000 nouvelles mamans à l’Université nationale de Yang-Ming, à Taiwan.

Ainsi, l’étude démontre que les femmes ayant accouché naturellement diminuent le risque de dépression de plus de 30 %. La raison associée à la dépression post-partum après une césarienne est constituée principalement d’un sentiment d’échec de la mère quant à l’accouchement naturel. Bien entendu, il y a aussi le facteur de rémission, qui est beaucoup plus lent lorsque l’enfant naît par césarienne.

Outre ce fait, il semblerait que la césarienne planifiée a plus d’impact négatif que celle qui est pratiquée pour urgence médicale. Sur le groupe d’étude des femmes ayant expérimenté ladite césarienne, les données recueillies démontrent que la moitié de celles qui avaient prévu cette méthode avaient subi une dépression post-partum.

Selon les chercheurs de l’Université de Yang-Ming, une mère sur 10 donne naissance à son enfant par césarienne planifiée, surtout pour des raisons médicales, mais aussi par crainte de l’accouchement naturel ou à la suite d’une précédente naissance qui a été difficile.

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Pour mieux détecter la dépression post-partum

L’Académie américaine de pédiatrie (APP) a annoncé que les pédiatres influeraient beaucoup sur la qualité de vie des enfants en détectant la dépression chez la mère.

Le seul fait de demander à la mère, lors de la visite pour son enfant, si elle vit des épisodes de tristesse, de découragement et si elle fait des activités serait une bonne piste.

Le taux de dépression post-partum est évalué entre 5 et 25 %. Celui de dépression majeure durant la première année de vie de l’enfant est pour sa part estimé entre 1 et 6,8 %.

Un comité américain s’est donc penché sur le sujet et il a fait paraître ses données dans la revue Pediatrics.

Nous apprenons ainsi que chaque année aux États-Unis, 400 000 enfants commencent leur vie auprès d’une mère dépressive. Cela peut entraîner des négligences, l’arrêt de l’allaitement, des dysfonctions familiales et des soins médicaux inadéquats.

Par ailleurs, le syndrome du post-partum, qui affecte 80 % des femmes, devrait être détecté rapidement. Habituellement, les symptômes sont des crises de larmes, de l’anxiété et des sautes d’humeur.

Écouter la nouvelle maman et l’aider à démystifier ce qu’il lui arrive suffisent généralement à régler ce type de dépression mineure.

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Bientôt un médicament contre la dépression post-partum

Les Archives of General Psychiatry rapportent que des psychiatres élaborent en ce moment un complément alimentaire qui pourrait prévenir les dépressions post-partum.
 
Cette petite pilule serait entièrement composée de produits naturels et serait totalement compatible avec l’allaitement, ce qui n’est pas le cas avec les antidépresseurs. Elle aiderait à stabiliser l’humeur de la nouvelle maman.
 
La dépression postnatale touche 13 % des nouvelles mères. Celles-ci deviennent tristes, irritables, manquent d’appétit et se sentent inutiles. Dans les cas les plus graves, ces symptômes perdurent jusqu’à un an après la naissance.
 
On a découvert que la dopamine et la sérotonine, des substances qui équilibrent l’humeur dans le cerveau, sont diminuées par l’enzyme MOA-A (monoamine-oxydase A). Les femmes qui viennent d’accoucher ont un taux de MOA-A jusqu’à 43 % supérieur aux autres femmes. On souhaite donc réduire cette enzyme qui absorbe trop de dopamine et de sérotonine.
 
Rappelons que le manque de soutien et l’isolement sont les principaux facteurs des dépressions post-partum.
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Un espoir contre la dépression post-partum

Les dépressions post-partum sont courantes chez les nouvelles mamans. Naturellement, leur cerveau est en rééquilibrage des hormones et l’adaptation à leur nouvelle vie n’est pas toujours de tout repos.
 
Près de 13 % des nouvelles mères souffrent de dépression après l’accouchement.
 
Des chercheurs du Centre for Addiction and Mental Health sèment toutefois l’espoir avec leur récente découverte. Ils ont mis en évidence une enzyme qui, comme le Pac Man, engloutit les hormones du cerveau qui font que nous nous sentons bien, comme la sérotonine, la dopamine et la noradrénaline.
 
Après des essais cliniques auprès de 150 femmes, on croit que l’ajout d’acides aminés, comme le tryptophane et la tyrosine, dans l’alimentation pourrait freiner l’action de l’enzyme problématique. Ces acides aminés se transforment en sérotonine, dopamine et noradrénaline dans le cerveau, ce qui permettrait aux nouvelles mères d’éviter une dépression post-partum.
 
Des recherches plus approfondies sont maintenant nécessaires pour confirmer les résultats.
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Des compléments alimentaires pour prévenir les dépressions post-partum

Certains suppléments alimentaires pourraient aider à prévenir les dépressions post-partum, selon des chercheurs du Centre de toxicomanie et de santé mentale de Toronto.
 
« Nous pensons qu’il peut y avoir un moyen de prévenir le post-partum par l’alimentation. Nous pourrions donc proposer une stratégie simple et non irréaliste économiquement », mentionne le Dr Jeffrey Meyer, psychiatre et principal auteur de la recherche publiée dans les Archives of General Psychiatry.
 
Les chercheurs travaillent donc à l’élaboration d’une thérapie par des compléments alimentaires.
 
Ils ont découvert que les femmes qui avaient un niveau élevé de monoamine-oxydase A, la protéine cérébrale MAO-A, étaient plus déprimées. Cette protéine élimine les produits chimiques comme la sérotonine et la dopamine qui aident à maintenir une humeur normale. Un niveau trop élevé signifie que le processus d’élimination se fait trop rapidement, ce qui rend les femmes tristes.
 
80 % des femmes vivent une dépression post-partum légère et 10 à 15 % sont touchées de façon plus importante.
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Le dodo contre la dépression post-partum

Une recherche menée par l’équipe du Dr Meir Steiner, de la clinique Women’s Health Concerns d’Hamilton, en Ontario, démontre que l’on pourrait éviter davantage la dépression post-partum chez les nouvelles mamans avec plus de sommeil.

En 2005, le chercheur a instauré un programme pour les patientes qui avaient souffert de ce trouble et qui appréhendaient une autre grossesse. Ce programme consistait à augmenter les jours d’hospitalisation à cinq pour les nouvelles mamans et leur poupon, placé en pouponnière quelques heures durant la nuit.

« L’idée est de prévenir le manque de sommeil qui semble être le pire ennemi des femmes qui présentent un risque », a expliqué le Dr Meir Steiner.

Devant le succès qu’a connu l’initiative de M. Steiner, sept centres hospitaliers de l’Ontario ont choisi de l’adopter.

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Naissances multiples et dépression

Les femmes qui donnent naissance à plus d’un bébé sont plus à risque de souffrir de dépression majeure que les mères qui accouchent d’un seul enfant à la fois.

« Notre recherche démontre que 19 % des mères ayant connu des naissances multiples ont des symptômes modérés à sévères liés à la dépression neuf mois après avoir accouché, comparativement à 16 % quand il y a naissance unique », a souligné l’auteure de l’étude, la Dre Yoonjoung Choi.

Les chercheurs déplorent que seulement 27 % des femmes aux prises avec la dépression post-partum décident de consulter un médecin pour obtenir de l’aide.

Tous les détails de cette recherche se retrouvent dans la revue médicale Pediatrics.

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Le diabète de grossesse augmente les risques de dépression

Selon une récente étude de l’Université Harvard, les risques de dépression après un accouchement augmentent de 60 % si la femme a fait du diabète durant sa grossesse.

Sur les dossiers de 11 000 femmes à faible revenu du programme Medicaid, des chercheurs ont noté une différence significative entre celles qui n’avaient pas fait de diabète et celles qui en avaient souffert.

5,9 % des femmes n’ayant pas eu de diabète ont fait une dépression post-partum, contre 9,6 % chez celles atteintes de la maladie durant la grossesse.