Catégories
Uncategorized

Les traitements de fertilité causeraient un stress post-traumatique

Les chercheurs ont interrogé 142 patientes qui recevaient des traitements de fertilité pour découvrir que plus de 46 % d’entre elles présentaient les symptômes d’un stress post-traumatique. Elles étaient bouleversées de se faire rappeler leur infertilité en permanence durant le traitement, se sentaient distantes et coupées du reste du monde ou avaient un sentiment de désespoir.

Les scientifiques ont été surpris de ce chiffre puisque dans la population, on estime que 8 % des gens vivront un tel stress.

« Avoir des enfants, agrandir votre famille, qui transmettra votre code génétique, c’est une pulsion que nous avons instinctivement en tant qu’êtres humains. Et si c’est menacé, ce n’est pas nécessairement votre vie qui est menacée, mais vos attentes face à ce que votre vie pourrait être ou devrait être », mentionne la chercheuse principale de cette étude, Allyson Bradow.

Selon elle, les femmes qui suivent ce genre de traitement devraient être conseillées durant cette période qui affectera leur moral.

Rappelons que près d’un quart des couples ne parviennent pas à avoir un enfant après un an de tentatives sans contraception, et plus de 10 % n’y parviennent toujours pas après deux ans.

Catégories
Uncategorized

Le syndrome de stress post-traumatique serait d’ordre génétique

Pourquoi certaines personnes succombent-elles à un syndrome de stress post-traumatique (SSPT) alors que d’autres non? Des chercheurs de l’Université de Californie auraient peut-être trouvé une réponse à cette question.
 
Selon le Journal of Affective Disorders, deux gènes spécifiques, le TPH1 et le TPH2, seraient impliqués dans ce type de syndrome. Ces gènes sont liés à la production de sérotonine qui régule l’humeur, le sommeil et la vigilance, trois états affectés lors d’un syndrome de stress post-traumatique.
 
Des variantes sur ces gènes augmentent les risques de succomber au syndrome.
 
« Les gens peuvent développer le syndrome de stress post-traumatique après avoir survécu à une épreuve terrible comme la guerre, le viol ou une catastrophe naturelle. Si nos résultats étaient confirmés, ils permettraient de cibler des médicaments spécifiques pour prévenir et traiter le développement du SSPT », explique l’auteur principal, le Dr Armen Goenjian.
 
« Nous soupçonnons que les variantes du gène entrainent une réduction de la production de sérotonine, ce qui prédispose au SSPT après un traumatisme. Notre prochaine étape, pour confirmer ces résultats, sera d’essayer de reproduire les résultats sur un échantillon plus large et plus hétérogène », ajoute-t-il.
 
Catégories
Uncategorized

Le Tetris pour vaincre le stress post-traumatique

Selon la psychologue Emily Holmes, de l’Université d’Oxford, jouer au jeu vidéo Tetris immédiatement après un évènement traumatisant aiderait à diminuer la fréquence des souvenirs négatifs associés à cet évènement et ainsi l’incidence de stress post-traumatique.

Mme Holmes a bon espoir que ces résultats préliminaires permettront un meilleur traitement de ce trouble psychologique. « Ce n’est toutefois qu’un premier pas pour trouver une approche qui préviendrait le stress post-traumatique », a-t-elle mentionné.

40 volontaires ont participé à cette étude. Après une présentation de 30 minutes d’images violentes, la moitié du groupe a joué à Tetris, ce qui leur a permis d’oublier complètement les images que la chercheuse avait montrées.

Catégories
Uncategorized

Un gène associé au stress post-traumatique

Une équipe de chercheurs de la faculté de médecine de l’Université Emory à Atlanta s’est penchée sur la sévérité des symptômes qui varie considérablement chez les adultes ayant vécu un traumatisme lors de leur enfance.

Selon eux, les variations du gène FKBP5, qui joue un rôle dans les réactions de l’organisme face au stress, pourraient expliquer la variation des symptômes des troubles post-traumatiques.

900 adultes, ayant vécu de forts traumatismes au cours de l’enfance, ont participé à cette étude, menée par la Dre Rebekah Bradley. L’équipe de la Dre Bradley a réussi à identifier le gène FKBP5 comme responsable de la sévérité des troubles post-traumatiques, qui touchent environ 8 % des Américains.

Tous les détails de la recherche sont publiés dans le journal de l’Association médicale américaine.