Les chercheurs ont interrogé 142 patientes qui recevaient des traitements de fertilité pour découvrir que plus de 46 % d’entre elles présentaient les symptômes d’un stress post-traumatique. Elles étaient bouleversées de se faire rappeler leur infertilité en permanence durant le traitement, se sentaient distantes et coupées du reste du monde ou avaient un sentiment de désespoir.
Les scientifiques ont été surpris de ce chiffre puisque dans la population, on estime que 8 % des gens vivront un tel stress.
« Avoir des enfants, agrandir votre famille, qui transmettra votre code génétique, c’est une pulsion que nous avons instinctivement en tant qu’êtres humains. Et si c’est menacé, ce n’est pas nécessairement votre vie qui est menacée, mais vos attentes face à ce que votre vie pourrait être ou devrait être », mentionne la chercheuse principale de cette étude, Allyson Bradow.
Selon elle, les femmes qui suivent ce genre de traitement devraient être conseillées durant cette période qui affectera leur moral.
Rappelons que près d’un quart des couples ne parviennent pas à avoir un enfant après un an de tentatives sans contraception, et plus de 10 % n’y parviennent toujours pas après deux ans.