Environ une femme sur sept développe des symptômes de dépression deux semaines après l’accouchement, déclare le professeur en médecine moléculaire Dimitris Grammatopoulos de l’Université de Warwick, qui a présenté sa recherche au Congrès international d’endocrinologie cette semaine.
La dépression postnatale est considérée comme un problème touchant les mères. Pourtant, de nombreux pères en souffrent, ce qui peut affecter leurs bébés.
Une nouvelle étude a démontré que les pères déprimés passaient moins de temps à parler et à jouer avec leurs bébés. Les chercheurs pensent que ces problèmes de communication, dès le début de l’enfance, peuvent affecter le développement de l’enfant.
L’étude, publiée dans la revue Psychological Medicine, indique que la maladie affecte jusqu’à 5 % des nouveaux pères. La dépression est souvent déclenchée par des nuits sans sommeil et le poids des responsabilités de la parentalité, selon les chercheurs de l’Université d’Oxford.
Les scientifiques croient que cette absence d’interaction dans les premiers mois de vie d’un enfant pourrait le mener à développer des problèmes comportementaux plus tard. Pour arriver à ces conclusions, les chercheurs ont examiné 38 nouveaux pères.
D’autres études ont montré que les enfants dont les pères ont souffert de dépression courent un risque accru de difficultés psychologiques.