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Le mode d’accouchement n’affecte pas le postpartum

Des chercheurs de l’Akershus University Hospital Health Services Research Centre de Norvège ont analysé le cas de 55 000 mamans norvégiennes qui ont donné naissance à un enfant entre 1998 et 2008. Ces recherches avaient pour but de trouver un lien entre le mode d’accouchement et la dépression postpartum qui affecte quelquefois les nouvelles mamans.

Les scientifiques conviennent que le mode d’accouchement n’influence pas l’état psychologique des nouvelles mamans six mois après l’événement. C’est plutôt l’état d’esprit de la future mère durant la grossesse qui influencerait son état psychologique à la suite de la naissance de son enfant.

En effet, une détresse émotive durant la grossesse est fortement liée à une détresse émotive après l’accouchement. Ces femmes auraient 14 fois plus de chance de souffrir de postpartum que les mamans n’ayant connu aucune détresse durant leur grossesse.

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Risque insoupçonné de la dépression postnatale

La dépression postnatale touche une grande partie des nouvelles mamans. On estime que 20 % d’entre elles en souffriront et que de 10 à 35 % de celles-ci répéteront cette expérience douloureuse.

Or, si l’on cherche toujours à mieux comprendre les causes, on vient d’établir une corrélation qui en surprendra plus d’une : une femme vivant une incontinence urinaire après l’accouchement courrait deux fois plus de risques de vivre une dépression postnatale.

Des chercheurs de l’Université McMaster ont suivi 1 900 femmes durant 6 semaines après la naissance de leur premier enfant. Le tiers d’entre elles ont donné naissance à leur bébé par césarienne. Aucun lien entre le mode d’accouchement et le postpartum n’a pu être établi.

En plus de l’incontinence urinaire, on a pu trouver quatre autres facteurs de risques importants quant à ce type de dépression. Une femme serait aussi plus encline à en souffrir si elle a moins de 25 ans, si elle a dû être réadmise à l’hôpital, si elle n’a pas été initiée à l’allaitement ou si elle a une santé bonne, moyenne ou pauvre après l’accouchement.

On ne saurait, pour l’instant, définir les raisons sous-jacentes de l’incontinence urinaire qui augmenteraient le risque de postpartum. Les résultats complets de cette recherche sont parus dans le British Journal of Obstetrics.

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Le postpartum, pour les papas aussi

Nous savons déjà que la mère peut présenter de réels signes de dépression après son accouchement. Or, il semble que le phénomène du postpartum touche aussi le nouveau papa.

C’est ce qu’a remarqué une équipe de l’Université du Michigan en étudiant le cas de 1 746 pères d’enfants âgés de 1 an nés entre 1998 et 2000. Environ 7 % de ces papas étaient dépressifs, à différents degrés.

Il semble que les pédiatres pourraient jouer un rôle important dans la résolution de ce problème, car parmi les pères dépressifs, 77 % en avaient parlé au médecin de leur enfant durant la dernière année.

D’autre part, on a pu remarquer quelques liens avec l’attention que portait un père à son enfant et les punitions qu’il pouvait lui infliger avec l’apparition de symptômes dépressifs. Par exemple, 41 % des dépressifs avaient donné une fessée à leur enfant, comparativement à 13 % pour les autres.

Il semble que le plus grand rôle joué par les pères d’aujourd’hui les rapproche ainsi des problèmes que peuvent vivre les nouvelles mamans. Les résultats complets de cette recherche sont parus dernièrement dans Pediatrics.

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Le postpartum influencé par le mode de vie

Une récente étude ayant porté sur 60 nouvelles mamans nous apprend que l’augmentation de leur IMC (indice de masse corporelle) est liée à la façon dont elles vivent leur postpartum.

Précisément, ce gain de poids serait causé par l’impact que le stress d’être parent a sur l’activité physique.

Chez les participantes de la recherche, la dépression était liée à une vie peu active et un IMC élevé. À l’inverse, peu ou pas de signes de la dépression était très lié à une vie active et un faible IMC.

Les mères qui présentaient plus de symptômes dépressifs reconnaissaient tout de même leurs qualités en tant que parent.

D’autre part, on a relevé que l’interaction sociale, qui est reconnue comme un indice de bien-être, était étroitement liée à un IMC plus élevé.

On croit donc que les nouvelles mamans voient beaucoup leurs proches, mais qu’en général, elles sont portées à privilégier une vie sédentaire, comme regarder beaucoup la télévision au lieu d’aller se promener avec leur bébé.

Malgré tout, on a pu démontrer, dans le cadre de cette étude parue dans Women & Health, que ce qui influence le plus le mode de vie des mères est leur façon de vivre le stress.