Les résultats d’une étude de l’Université du Texas à Austin posent des questions délicates, alors qu’il semble que vivre dans la pauvreté réduirait le potentiel de développement des aptitudes cognitives chez l’enfant, et ce, même avant l’âge de deux ans.
Ayant porté sur 750 paires de jumeaux, l’étude est parue récemment dans le Psychological Science. Leurs habiletés cognitives ont été évaluées à 10 mois puis à 2 ans, toujours selon les principes établis du développement de l’enfant.
Ainsi, la moitié des gains intellectuels chez le bébé de 10 mois pourrait être attribuée aux gènes. La même observation a été relevée par les responsables de cette étude lorsque les enfants ont eu deux ans.
À l’opposé, les enfants issus de familles pauvres, qui accusaient un retard de ce côté par rapport aux autres, n’ont démontré presque aucune amélioration attribuable aux gènes.
Ces résultats doivent toutefois être bien interprétés, selon les chercheurs. La conclusion réelle est que les enfants bien nantis ont plus de chances d’atteindre leur plein potentiel, non pas que leur famille est plus intelligente d’un point de vue génétique.