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Prévenir le stress dès la naissance

Une maman pourrait prévenir le stress que vivra son bébé une fois qu’il sera adulte. C’est la conclusion vers laquelle convergent deux récentes études de l’Institut Douglas.

La première, parue dans Developmental Psychobiology, a fait un lien entre l’allaitement et le stress. Il semble que la quantité et la qualité du lait maternel et la relation entre la mère et son enfant auraient une grande influence sur la réponse au stress du bébé devenu adulte.

La deuxième étude a porté sur les soins parentaux en début de vie. Parue dans le Journal of Psychiatry and Neuroscience, elle a aussi fait un lien avec la réponse au stress.

Après avoir mesuré le taux de cortisol chez de jeunes adultes qui étaient confrontés à une situation stressante, on a remarqué qu’il était très bas chez ceux ayant reçu le plus d’affection lorsqu’ils étaient tout-petits.

Or, le faible taux de cortisol des sujets ayant reçu le plus d’amour maternel était associé à une forte estime de soi, tandis que ceux en ayant eu le moins en avaient une beaucoup plus faible.

Par ailleurs, il semble qu’un faible taux d’hormone du stress peut être un bon ou un mauvais signe. Il faudrait à la fois dépister la baisse de cortisolémie et faire des évaluations psychologiques afin de savoir si une personne est vulnérable au stress.

Malgré tout, ces deux recherches démontrent que l’amour d’une mère peut avoir une influence positive sur le développement du cerveau de son bébé.

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Une importante étude sur la mort subite du nourrisson

Sous la direction du Dr Hugues Patural, cette étude française cherchera à mieux nous faire comprendre le développement du système nerveux des poupons, nous apprend Le Progrès.

Le pédiatre-réanimateur suivra donc 400 bébés, avec l’accord de leurs parents. Pour ce faire, un capteur sera placé dans leur lit, qui les reliera à un enregistreur pendant leur sommeil.

Vingt-quatre heures plus tard, le bébé sera ramené à l’hôpital afin que l’on puisse récupérer l’appareil. Ainsi, cinq visites seront nécessaires au bon fonctionnement de l’étude, et ce, pendant deux ans, soit la durée des recherches.

Le but est de mettre au point un modèle d’équilibre pour les enfants de zéro à deux ans. Il sera ainsi plus facile, à l’avenir, de détecter quels sont les enfants le plus à risque de mort subite, un phénomène encore trop peu expliqué.

Par ailleurs, pour prévenir la mort subite du nourrisson, il est d’avis médical de coucher les nourrissons sur le dos pendant leur sommeil, de contrôler la température de la chambre et de ne pas couvrir leur visage, entre autres.

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Vaccin contre le rotavirus pour tous les poupons

La Société canadienne de pédiatrie (SCP) affirme qu’une vaccination générale doit être faite chez les poupons contre le rotavirus. Ce virus est particulièrement dangereux pour les enfants de moins de deux ans.

Lorsqu’ils sont atteints, les bébés et les jeunes enfants ont de très fortes diarrhées qui peuvent durer de trois à huit jours. Le virus se propage rapidement, puisqu’il se transmet par les jouets et entre les personnes.

Le rotavirus ne peut être traité par des antibiotiques. Ainsi, près de 14 % des enfants doivent être amenés chez le médecin, voire à l’hôpital.

Le Dr Robert Bortolussi, du comité des maladies infectieuses de la SCP, constate que de 500 à 600 enfants sont hospitalisés chaque année au Canada à cause du rotavirus.

Deux vaccins sont en ce moment proposés au pays et ils peuvent être administrés lors des vaccinations déjà établies.

Près d’un million d’enfants décèdent chaque année des suites du rotavirus, surtout dans les pays en voie de développement.