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Ke$ha pourrait devoir payer 14 millions de dollars à une entreprise

Pour avoir aidé la chanteuse Ke$ha à trouver un contrat d’enregistrement majeur, DAS Communications Inc. intente une poursuite contre celle-ci, prétextant que l’entente entre les deux parties voulait que la compagnie reçoive ensuite 20 % des gains de la jeune femme si ce contrat était bel et bien signé.

Dans cet accord signé en 2006, une clause permettait à la chanteuse d’y mettre un terme si, à l’intérieur d’un an, la compagnie basée à New York ne parvenait pas à trouver un contrat d’enregistrement majeur. Toutefois, selon la poursuite déposée en cour, même si la compagnie n’a pu dénicher ce fameux contrat après un an, DAS Communications Inc. allègue que la chanteuse a renoncé à cette clause lorsqu’elle a continué à employer la compagnie dans sa tentative de se voir offrir un contrat.

En 2008, les patrons de l’entreprise ont finalement réussi à négocier une entente entre Ke$ha et Warner Bros. Records, mais Dr. Luke, le producteur et celui qui écrit les chansons pour Ke$ha, a convaincue la chanteuse de congédier DAS Communications Inc. Éventuellement, Ke$ha a signé avec RCA/Jive Label Group et a connu la gloire dès son premier simple, TiK ToK.

Les dirigeants de DAS Communications Inc., jugeant avoir fait le travail pour lequel ils avaient été engagés, demandent donc à recevoir le paiement équivalant au 20 % des gains de la chanteuse, soit une somme légèrement supérieure à 14 millions de dollars selon leur estimation.

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Musique

Au tour de Black Eyed Peas de se faire poursuivre

En 2009, on aura vu le groupe Coldplay recevoir plusieurs accusations de plagiat, sans jamais être reconnu coupable de ce délit heureusement. 2010 commence avec une autre accusation de la même nature, mais elle vise cette fois Black Eyed Peas et le succès Boom Boom Pow.

Une musicienne du nom de Phoenix Phenom et son partenaire, Manfred Mohr, ont déposé une plainte de violation de droits d’auteur contre le groupe de Fergie, attestant que le rythme et les paroles de leur chanson Boom Dynamite ont été copiés par Black Eyed Peas pour la pièce Boom Boom Pow. Cette chanson détient toujours le record absolu du plus grand nombre de téléchargements pour une pièce durant une semaine avec 465 000 preneurs.

Les deux plaignants dans l’affaire ont présenté à la maison de disques Interscope, la même que Black Eyed Peas, une maquette de la chanson Boom Dynamite après que la compagnie eut démontré de l’intérêt envers leur travail. Ils allèguent que Black Eyed Pead aurait ensuite utilisé ce démo, qui était protégé par des droits d’auteurs, pour composer Boom Boom Pow.

Selon l’un des avocats de la poursuite, « une simple écoute des deux pièces vous dira que les deux chansons sont très similaires et que les accroches des deux chansons sont virtuellement identiques en rythme, tout comme le sont les paroles. »

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Musique

Le Canada au banc des accusés

Après avoir joué les grands défenseurs des artistes dans le débat entourant le piratage de la musique, voilà que les compagnies de disques au Canada sont pointées du doigt par ces mêmes artistes qui les amènent au banc des accusés pour… piratage.

On reproche aux compagnies canadiennes comme Warner Music Canada, Sony BMG Music Canada, EMI Music Canada et Universal Music Canada d’avoir utilisé illégalement des morceaux de plusieurs artistes pour des compilations sans jamais leur donner une rémunération en retour ou en omettant de payer les droits requis pour ces chansons.

La poursuite a été initiée par les gens détenant les droits sur les chansons de Chet Baker, le trompettiste jazz décédé en 1988. Selon la poursuite, une cinquantaine de chansons de Baker ont été utilisées depuis plusieurs décennies sans qu’un seul sou de redevance soit payé. Rapidement, plusieurs artistes victimes de ce subterfuge, comme Beyoncé et Bruce Springsteen, ont décidé de se joindre à la poursuite dans une action de groupe.

En tout, on avance à 300 000 le nombre de morceaux qui auraient ainsi été piratés par plusieurs gros joueurs de l’industrie musicale canadienne. Selon la loi du pays qui prévoit 20 000 dollars par infraction, ce serait un montant de 6 milliards de dollars que ces compagnies perdraient dans l’action en justice.

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Cinéma

The Hobbit pourra finalement aller de l’avant

Bonne nouvelle pour les fans de l’œuvre de J.R.R. Tolkien, Guillermo del Toro et Peter Jackson pourront finalement aller de l’avant avec les deux films basés sur The Hobbit.

En février 2008, les héritiers de Tolkien et Harper Collins Publishers poursuivaient New Line Cinema parce qu’ils n’avaient pas reçu les 7,5 % des recettes engendrées par la trilogie de The Lord of the Rings. Le studio n’avait versé que 62 500 $, soit les avances d’honoraires, alors que les trois films avaient généré au total 6 milliards de dollars.

De plus, les plaignants contestaient certaines dépenses du studio pour la publicité. Ainsi, on espérait un jugement de la cour qui mettrait un terme aux droits de New Line sur les autres œuvres de J.R.R. Tolkien.

Finalement, selon The Hollywood Reporter, les parties sont arrivées à un règlement qui satisfait tout le monde, mais les termes de l’entente n’ont pas été dévoilés. On sait toutefois que les héritiers poursuivaient pour une somme de 220 millions de dollars et que The Tolkien Trust, un organisme qui soutient des causes à travers le monde, sera le principal bénéficiaire de ce règlement.

Ce litige étant réglé, le studio peut maintenant aller de l’avant avec les deux films basés sur le livre The Hobbit. On prévoit sortir le premier film en 2011.