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Une étude dévoile les habitudes des travailleurs de la santé

www.nlm.nih.gov rapporte une étude qui parle des comportements adoptés par les travailleurs de la santé, dont certains iraient à l’encontre des conseils que les agences de santé nous martèlent sans cesse.

Les médecins et infirmiers (ères) ne respecteraient pas toujours leurs propres conseils, selon ce que l’on comprend.

Il s’agit d’un constat somme toute rigolo et léger, mais il est ironique de constater que ces travailleurs sont sujets à ne pas surveiller leur alimentation, éviter d’aller chez le dentiste et ne pas passer les tests de dépistage contre le cancer qu’ils nous suggèrent, notamment.

En contrepartie, l’étude révèle que les praticiens et leurs collègues font souvent l’objet de tests de santé généraux et qu’ils ne sont pas de grands buveurs.

« Nous voyons les travailleurs de la santé comme des modèles, et je crois que c’est quand même le cas. Dans la mesure où les patients nous voient comme tels, ça fonctionne. Cependant, nous avons certainement constaté que les praticiens ne font pas mieux que la population en général dans bien des domaines », avoue le Dr Kenneth Mukamal du Beth Israel Deaconess Medical Centerde Boston.

Les résultats de l’étude ont été publiés dans les Archives of Internal Medicine.

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Nouvel avertissement majeur concernant les prescriptions de Ritalin

S’il est un dossier chaud qu’on ne traitera jamais assez, c’est bien celui du Ritalin et des prescriptions à la chaîne qui sortent des cabinets de médecins.

Oui, les médecins sont devenus « Ritalin-happy » depuis quelques années, et le tout frise le scandale. Après plusieurs études sur le sujet, Le Devoir rapporte maintenant un article paru dans le Journal de l’Association médicale canadienne, qui s’adresse directement aux praticiens.

On exhorte de baisser le taux de prescriptions accordées pour le Ritalin et la Dexédrine, notamment et spécialement dans les cas de personnes en pleine santé.

Parce que c’est bien là que le bât blesse… une bonne majorité des gens à qui l’on prescrirait ces médicaments contre le déficit d’attention, par exemple, seraient en parfaite santé.

Ceci vient confirmer que le Ritalin est devenu plus qu’un traitement au Québec, c’est une véritable mode. Plusieurs personnes consomment également du Ritalin qu’ils obtiennent de proches ou sur le marché noir.

Une récente étude dévoilait que plus de 11 % des étudiants universitaires ont recours au Ritalin pour obtenir de meilleures performances lors des examens.

Cynthia Forlini, de l’Université McGill, auteure en chef l’étude, rappelle que les effets positifs de ces traitements sur les gens en santé ne sont pas encore démontrés… au contraire des effets néfastes, qui sont nombreux.

Il s’agit d’un véritable travail de conscientisation publique qui attend le Québec si les autorités veulent améliorer cette situation alarmante.