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L’huile de poisson pour une saine grossesse

Selon une étude menée à l’University of Western Australia, l’huile de poisson pourrait aider à limiter les effets de plusieurs difficultés rencontrées lors des grossesses.

Les résultats ont été publiés dans l’édition du mois d’août du Journal of Lipid Research.

Parmi ces complications, on retrouve le diabète gestationnel, la prééclampsie ou hypertension artérielle gravidique (HTA) et les fausses couches. De plus, elle aiderait la croissance du fœtus.

Alors qu’il était déjà su que cette huile jouait un rôle positif sur le développement cérébral des fœtus, il est maintenant suggéré qu’il en ferait autant en améliorant les fonctions du placenta.

« Plusieurs personnes ont déjà entendu que l’huile de poisson est bonne pour elles, mais nous ne connaissons toujours pas son mécanisme », dit l’auteure principale de la recherche, Megan Jones.

« Les acides gras retrouvés dans les oméga-3 du poisson limitent les inflammations. Et il est depuis tout récemment su qu’ils le font en étant convertis en résolvines, qui réduisent l’inflammation après qu’elle ait eu lieu », continue-t-elle.

Comme les seules études ayant été faites jusqu’à maintenant avaient pour sujets des rats, Jones mentionne qu’il est encore nécessaire d’attendre que d’autres soient pratiquées sur des humains afin de confirmer les données et d’en explorer les effets plus en profondeur.

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La consommation de marijuana : un risque de bébé prématuré

C’est ce que vient de révéler une vaste étude australienne et néozélandaise qui tentait d’établir les facteurs de risque impliqués dans la prématurité afin de développer un test, génétique ou autre, qui leur permettrait de prédire avec plus de précision le risque de naissance prématurée.

Mentionnons que la naissance prématurée, au moins trois semaines avant la date prévue, peut entraîner des problèmes de santé graves et parfois mortels pour le poupon, et un risque accru de problèmes de santé plus tard dans la vie, tels que les maladies cardiaques et le diabète.

L’étude parue dans la revue PLoS ONE, qui a évalué plus de 3000 femmes enceintes, a réussi à dresser une liste des éléments pouvant conduire à la prématurité.

Il est ressorti que les femmes qui avaient de forts antécédents familiaux où d’autres bébés étaient nés avec un petit poids couraient six fois plus de risques d’avoir un bébé dans les mêmes circonstances.

Être une mère atteinte de prééclampsie ou de diabète de type 1 ou 2, qui consomme de la marijuana trois mois et moins avant la conception ou qui a des pertes sanguines fréquentes double les risques également.

Finalement, certaines situations pèsent davantage dans la balance des risques, tels qu’une mère qui souffre d’hypertension légère ne nécessitant pas de traitement (10 fois plus élevé), qui a des antécédents familiaux de diabète gestationnel récurrent (huit fois plus de risques) ou qui a reçu une forme de traitement de fertilité hormonal (près de quatre fois plus de risques).

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Grossesse : ne mangez pas pour deux!

Des chercheurs de l’Université Queen Mary à Londres ont déclaré que manger pour deux durant la grossesse et ne pas surveiller les calories consommées peut avoir des effets néfastes sur la santé de la mère et du poupon.

Selon eux, aider les femmes enceintes à développer « des méthodes saines de gestion du poids » ne signifie pas pour autant que leurs enfants manqueront de quelque chose ou que cela nuira à la santé des bébés.

Au contraire, cela peut empêcher des complications pour la mère, de même que les risques que l’enfant soit lui-même diabétique ou obèse à l’âge adulte.

Au Royaume-Uni, environ un tiers des femmes gagnent plus de poids qu’elles ne le devraient durant la grossesse. De plus, elles ont de fortes chances de rester prisonnières de leurs kilos toute leur vie, affirment les experts.

La recherche publiée sur le site bmj.com a évalué les résultats de 44 études distinctes en utilisant des données liées à plus de 7000 femmes.

Les chercheurs affirment qu’un régime équilibré et sain permet également de réduire de 33 % les risques de prééclampsie, de 60 % le diabète gestationnel, de 70 % le risque d’hypertension artérielle et de 32 % le risque de naissance prématurée.

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L’accouchement à domicile est-il plus dangereux?

Une étude américaine qui s’est concentrée sur les accouchements à domicile dans l’Oregon pendant une période de cinq ans a permis de constater que les accouchements à domicile ne sont pas dangereux en soi.

Par contre, même si de nombreuses femmes peuvent accoucher à la maison en toute sécurité, celles qui choisissent cette technique doivent reconnaître qu’il y a des risques pouvant être mieux contrôlés en milieu hospitalier.

Entre 2004 et 2008, les données de dossiers médicaux de 223 accouchements à domicile ont permis aux chercheurs de voir que parmi ceux qui ont dû être transportés d’urgence à l’hôpital, huit bébés sont décédés.

Deux de ces derniers se présentaient par le siège, quatre avaient des mères qui souffraient de prééclampsie, et deux sont nés après terme, à 42 semaines.

Sur les huit décès, un enfant avait des malformations congénitales, et toutes les femmes, sauf une, étaient assistées par une sage-femme professionnelle, révèle l’étude présentée à la réunion annuelle du Collège américain des obstétriciens et gynécologues (ACOG) à San Diego.

Bien que cette méthode représente moins de 1 % de toutes les naissances aux États-Unis, les accouchements à domicile ont augmenté de 29 % entre 2004 et 2009. Les femmes de race blanche seraient plus portées à accoucher chez elles (1 sur 90).

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Grossesse : les antidépresseurs augmentent l’hypertension

Il est préférable pour la femme enceinte de ne pas arrêter sa médication, de consulter un médecin et d’évaluer avec soin les avantages et les risques de prendre des antidépresseurs durant la grossesse, car il n’y a pas de « risque zéro », a expliqué la Dre Anick Bérard, directrice de l’Unité de recherche sur la grossesse au CHU Ste-Justine et professeur de pharmacie à l’Université de Montréal, dans le British Journal of Clinical Pharmacology.
 
En effet, si la femme enceinte, par peur de développer une prééclampsie, stoppe la consommation d’inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS), comme Prozac ou Zoloft, elle a de fortes chances de faire des rechutes dépressives ou une grave dépression post-partum.
 
Selon les données, 20 % des femmes enceintes sont touchées par la dépression. Parmi elles, de 4 à 14 % utilisent fréquemment des antidépresseurs qui, dans la dernière étude, ont démontré des risques accrus de développement de l’hypertension.
 
L’étude a comparé les informations de 1216 femmes enceintes avec hypertension gravidique, avec ou sans prééclampsie et sans antécédents d’hypertension avant la grossesse avec celles de 12 160 témoins appariés.
 
L’étude montre que l’incidence globale de l’hypertension chez les femmes qui prennent des ISRS augmente d’environ 2 à 3,2 % soit une hausse du risque relatif (RR) de 60 %.
 
La paroxétine, en particulier, a été associée à une augmentation de l’incidence de l’hypertension d’environ 3,6 % (RR 81 %).
 
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Grossesse : qu’est-ce qui accentue les risques de maladies cardiovasculaires?

Après avoir suivi pendant plus de 18 ans des femmes qui avaient été enceintes, la Dre Abigail Fraser de l’Université de Bristol, au Royaume-Uni, et ses collègues ont pu conclure que celles qui avaient eu un diabète gestationnel ou de la prééclampsie durant la grossesse étaient environ 30 % plus sujettes aux maladies cardiovasculaires, par rapport à celles qui n’avaient pas eu ces complications.
 
Selon la Dre Fraser, lorsque les femmes subissent une évaluation pour le dépistage de maladies cardiovasculaires, les médecins devraient idéalement demander à leurs patientes leurs histoires de grossesse, et les femmes devraient être proactives en discutant de la chose tôt avec leurs spécialistes de la santé.

La prééclampsie, l’hypertension gestationnelle et le diabète gestationnel donnant naissance à des bébés petits pour l’âge gestationnel (SGA) sont tous des facteurs qui ont été significativement associés à un risque accru de maladie cardiaque, à l’âge mûr pour la mère

La prééclampsie serait davantage en lien direct avec le développement des maladies cardiovasculaires, tandis que le diabète gestationnel conduirait davantage à un diabète de type 2 plus tard dans la vie, qui pourrait provoquer à son tour des troubles cardiaques.

Les résultats de cette étude ont été publiés en ligne dans la revue Circulation.