Une longue étude menée par les chercheurs de l’INSERM a démontré un lien plutôt direct entre la précarité alimentaire et certains problèmes comme la dépression, la difficulté de concentration, l’anxiété et l’hyperactivité chez l’enfant.
À noter que l’INSERM qualifie la précarité alimentaire d’« accès restreint, inadéquat ou incertain à des aliments sains et nutritifs » causé par « des difficultés financières ».
Malheureusement, ce serait plus de 10 % des Occidentaux qui seraient dans cette situation, ce qui est plutôt alarmant.
Pour l’étude, ce sont les données de 2120 enfants québécois qui ont été analysées en deux étapes. D’abord entre 18 mois et 4 ans et demi, puis à l’âge de 4 à 8 ans. Les enfants ayant vécu cette insécurité comptaient pour 5,9 % du groupe.
Le constat est que ces jeunes étaient 3 fois plus enclins à souffrir des troubles mentionnés plus haut. Les enfants se retrouvent souvent à consommer trop de sucre et de matières grasses, en plus d’une ration insuffisante de fer, entre autres.
Dans le rapport publié par la revue scientifique Plos One, il est mentionné : « L’incapacité des parents à s’occuper de façon régulière et satisfaisante de l’alimentation de la famille pourrait fragiliser le lien parents-enfants dans la petite enfance, avec des effets sur le développement des enfants à long terme ».