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La minceur prédispose génétiquement au diabète de type 2?

Pour la première fois, une étude démontre que les personnes maigres ont de plus fortes prédispositions génétiques que les obèses envers le diabète de type 2.
 
Selon le PLoS Genetics, des mutations sur le gène LAMA1 ont été trouvées chez les personnes minces, ce qui les rend plus sujettes à souffrir du diabète de type 2.
 
Les scientifiques ont testé les marqueurs génétiques dans le génome de 5000 personnes minces diabétiques, 13 000 personnes obèses avec le diabète et 75 000 personnes en bonne santé.
 
Ils ont effectivement constaté que les personnes plus maigres avaient une prédisposition génétique plus grande à développer le diabète de type 2.
 
« Chaque fois qu’un nouveau gène de la maladie est identifié, il devient une cible thérapeutique pour de nouvelles thérapies ou un biomarqueur possible. C’est la première fois qu’un gène du diabète de type 2 identifié s’avère jouer ce rôle de déclencheur sur un groupe ciblé de patients. Cette découverte remet en question l’idée que le diabète serait une seule et même maladie », mentionne le Dr John Perry qui a dirigé les travaux.
 
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La marche peut réduire l’influence génétique sur l’obésité

Marcher quotidiennement à un rythme soutenu une fois par jour peut réduire l’influence génétique sur le poids. Toutefois, un mode de vie sédentaire va accroître les prédispositions.
 
« Notre étude montre que le fait de marcher à bonne allure quotidiennement réduit l’influence génétique sur l’obésité et se traduit par une réduction de moitié de l’indice de masse corporelle (IMC) », expliquent les auteurs.
 
7740 femmes et 4564 hommes ont participé à cette étude.
 
Les scientifiques ont mesuré les prédispositions génétiques selon 32 variations. Chaque variation augmentait l’IMC de 0,13 kilo/mètres carrés.
 
Ainsi, si vous êtes prédisposé à prendre du poids, bouger sera la meilleure solution pour ne pas voir votre tour de taille augmenter.
 
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Bouger diminue les prédispositions génétiques à l’obésité

Des chercheurs britanniques concluent qu’il est possible de réduire l’influence des variantes génétiques sur notre poids en adoptant un mode de vie actif.
 
20 430 personnes ont participé à l’étude. Les chercheurs ont constaté que la plupart d’entre elles avaient reçu 10 à 13 variantes génétiques qui les prédisposaient à l’obésité.
 
Le niveau d’activité physique de chacune a été évalué. On a ensuite établi un lien entre le nombre de variations génétiques de chaque participant et leur indice de masse corporelle. Les experts ont donc pu déterminer qu’un mode de vie actif diminuait l’influence génétique pour l’obésité.
 
Chez les plus actifs, la prise de poids a été de 379 grammes par variante, comparativement à 592 grammes chez les personnes inactives.
 
Donc, même en étant génétiquement programmé pour être obèse, il est possible de contrer ce phénomène en faisant de l’exercice régulièrement.
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L’imprudence de certaines Québécoises vis-à-vis le cancer du sein

Chez la femme, le risque de développer un cancer du sein est accru par les prédispositions génétiques de certaines.

Un très haut pourcentage des femmes du Québec se sachant porteuses de mutations génétiques les prédisposant à 87 % au cancer du sein ne prent pas de mesures préventives comparées aux autres femmes du Canada.

L’étude faite sur 672 Canadiennes porteuses de gènes mutants, et dont certaines fréquentaient le Centre hospitalier universitaire de Montréal (CHUM), démontre que des 342 femmes n’ayant pas eu le cancer, 46 % n’ont pas pris de mesures préventives. Au Québec, cela représente 62 % des femmes prédisposées, contre 39 % des Ontariennes et 34 % des femmes des provinces de l’ouest.

Selon Kelly Metcalfe, le nombre de cancers chez ces femmes va augmenter si elles ne prennent pas une des mesures préventives suggérées par les médecins : mastectomie, ablation des ovaires, prise de tamoxifène tous les jours, ou suivi par imagerie médicale.