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Infertilité, pourquoi les Canadiens abandonnent les traitements

TodaysParent, en partenariat avec EMD Inc, a déployé un sondage pour connaître les raisons qui font perdre espoir aux couples infertiles souhaitant atteindre leur rêve de fonder une famille.

Voici quelques-unes des réponses obtenues :

En premier lieu, les coûts, bien entendu. Mais plus en détail, ce n’est pas seulement le montant global, mais le manque de couverture des assurances et, en parallèle, le manque de soutien du gouvernement du Canada. Plus spécifiquement :

– 84 % ont affirmé que le coût des traitements de fertilité était trop élevé.

– 61 % ont dit que la couverture des plans médicaux des assurances était trop restreinte.

– 44 % ont constaté le manque de soutien financier de la part du gouvernement.

D’autre part, les frais couverts sont différents d’une province à l’autre au Canada.

En second lieu, c’est le manque de cliniques de fertilité à proximité qui a découragé 32 % des répondants. Par exemple, au Manitoba, elles sont pratiquement inexistantes.

Là où les réponses surprennent, c’est concernant les croyances religieuses ou la crainte des préjugés, notamment. En effet, certains couples ont dénigré le manque d’adaptation des méthodes en clinique en lien avec leurs croyances religieuses et la procréation. Alors que plusieurs répondants (près d’un sur 4) ont admis qu’ils craignaient d’être jugés et de se faire dire d’adopter des enfants.

Pour voir en détail le tableau des résultats du sondage, allez sur Todaysparent.com.

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Les préjugés vécus par les familles homoparentales

Une étude menée en Grande-Bretagne a analysé les réactions des gens face aux comportements de parents homosexuels ou hétérosexuels envers leurs enfants.

« Nous avons noté que lorsque les parents avaient un comportement favorable, par exemple le fait de consoler leur enfant, ils étaient jugés de la même manière positive, qu’ils soient gais ou pas. Mais lorsque les parents montraient des signes de frustration, par exemple en haussant la voix envers leurs enfants, le jugement était beaucoup plus sévère envers les parents gais que les parents hétérosexuels, même s’il s’agissait du même geste », a expliqué l’auteur de l’étude, le Dr Sean Massey, selon PsychCentral.

Ce jugement supplémentaire est néfaste pour les parents gais, croit le chercheur, car il ajoute une pression négative supplémentaire au rôle de parent, qui connaît toujours son lot de hauts et de bas.

« Nous croyons que c’est très important pour les travailleurs sociaux et les professionnels de la santé d’être vigilants et conscients du fait que ces préjugés perdurent », a ajouté le chercheur.

En effet, plusieurs couples gais souhaiteraient adopter des enfants ou encore servir de famille d’accueil, mais nombre d’enfants en besoin d’une famille stable ne peuvent peut-être pas y avoir accès à cause de ces préjugés.

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Quand les enfants commencent-ils à avoir des préjugés?

Selon les spécialistes, les préjugés font partie intégrante de la formation normale d’une personnalité. Ils sont cultivés pendant la petite enfance par tout un chacun et sont influencés par le milieu social, souvent par les parents au départ.

Avec l’âge et selon son éducation et son environnement, l’enfant aura de moins en moins de préjugés.

Le préjudice devient un problème lorsque l’enfant n’est pas éduqué et que les préjugés font place à la discrimination, voire la haine. À un certain âge, la situation de xénophobie, de racisme ou de misogynie peut devenir irréversible.

Déjà vers l’âge de trois ou quatre ans, leur identité se crée. Les enfants disent préférer jouer avec une personne du même sexe ou de la même nationalité qu’eux, confirme le Dr Andreas Beelmann de l’Université Friedrich Schiller d’Iéna, en Allemagne.

Entre cinq et sept ans, ce serait le moment idéal pour ouvrir l’horizon des enfants, les encourager à la tolérance envers autrui et les éduquer quant aux différences, résument des études scientifiques sur ce sujet publiées dans la revue Child.

Les préjugés diminuent fortement, durant le passage à l’école primaire, lorsque les enfants sont enfin en contact avec d’autres personnes que l’entourage direct ou encore lorsqu’ils sont en contact avec un monde imaginaire, tels que des livres ou des émissions qui leur permettent de voir, par exemple, des enfants d’une autre nationalité.