L’hospitalisation future d’un bébé né vers la 36e semaine de gestation semble tout aussi fréquente que s’il est prématuré.
C’est ce que nous apprend une analyse de données de l’Hôpital universitaire de Loyola ayant porté sur les bébés nés à cet endroit.
Ainsi, un enfant qui naît entre la 34 et la 37e semaine de grossesse reçoit les mêmes soins qu’un autre né complètement à terme. Mentionnons que ce fait touche les bébés ayant une taille et un poids dans la moyenne.
Ce même traitement ferait en sorte que les bébés de la 36e semaine ont près de 2 fois plus de risques de vivre une hospitalisation durant leur 1er mois de vie que ceux nés à la 34e ou 35e semaine.
Les dirigeants de l’étude soulignent donc l’importance de traiter les bébés nés près de la maturité de la même manière que ceux nés prématurément.
La raison est que ces petits ne sont pas réellement à terme. Cela augmente les risques de complications, comme la jaunisse, les problèmes respiratoires et l’hypothermie.
Le communiqué de l’Université Loyola mentionne finalement que les naissances entre la 34e et la 37e semaine représentent aujourd’hui 70 % des naissances dites prématurées.