Catégories
Uncategorized

Le mystère entoure les naissances prématurées

Alors que les pays industrialisés enregistrent une hausse constante de naissances prématurées, soit entre 34 et 36 semaines de grossesse, les chercheurs avouent ne pas connaître toutes les conséquences à long terme.

Le Dr Michael Kramer, de l’Université McGill et de l’Institut de recherche de l’Hôpital de Montréal pour enfants au CUSM, s’est toutefois penché sur le sujet et affirme que ces nouveaux nés sont trois fois plus à risque d’être touchés par une paralysie cérébrale, un retard mental ou un retard de développement par rapport aux enfants nés à terme.

« Bien que ces risques absolus soient faibles au niveau individuel, ils pourraient devenir un problème de santé publique à cause du nombre croissant de naissances prématurées dans la population », a noté le Dr Kramer.

Ce phénomène s’explique par les traitements de fertilité et les accouchements provoqués par crainte de séquelles chez la mère et l’enfant. Dans les deux cas, le Dr Kramer croit que les médecins devraient bien informer les futures mères des conséquences d’une naissance avant terme.

Catégories
Uncategorized

Les dangers de l’huile de lin

Selon une équipe de chercheurs de l’Université de Montréal, consommer de l’huile de lin durant les six derniers mois de la grossesse multiplie par quatre le risque d’accoucher avant terme, soit avant la 37e semaine de gestation.

Alors que le taux de naissances prématurées est de 2 à 3 % en général, il passe à 12 % quand les mères consomment de l’huile de lin en bonne quantité.

« On pense que ces produits sont sans danger parce qu’ils sont naturels, mais ce sont en réalité des produits chimiques pour lesquels on connaît encore mal les bienfaits ou les risques, contrairement aux médicaments », a indiqué l’auteure de cette étude, Anick Bérard.

Catégories
Uncategorized

Des soins innovateurs pour les prématurés

L’Institut universitaire de technologie de l’Ontario (IUTO) s’associe à IBM afin de mener un projet de recherche visant à mieux prédire les changements dans l’état de santé des bébés prématurés qui sont gravement malades.

La Dre Carolyn McGregor, professeure agrégée de l’IUTO, et son équipe vont ainsi utiliser un logiciel qui va grandement les aider à poser un diagnostic en temps réel puisqu’il emmagasine un flot continu de données biomédicales, notamment le rythme cardiaque et respiratoire.

Cette technologie pleine de promesses permettrait entre autres de détecter des infections chez les prématurés jusqu’à 24 heures à l’avance. En ce moment, le personnel médical utilise différents moniteurs pour vérifier manuellement l’état de santé des prématurés.

Les médecins des unités néo-natales des soins intensifs de l’Hôpital pour enfants de Toronto et de deux autres hôpitaux internationaux participent à cette étude.

Catégories
Uncategorized

Le timbre antitabac a peu d’impact sur la prématurité

Une recherche menée par la Dre Anick Bérard, titulaire de la chaire Médicament, grossesse et allaitement et chercheuse au Centre de recherche du CHU Sainte-Justine, démontre que les femmes enceintes qui souhaitent cesser de fumer ont avantage à utiliser les principaux moyens pharmaceutiques que sont le timbre antitabac et le médicament bupropion (Zyban), plutôt que de continuer de fumer pendant leur grossesse.

Selon les données compilées auprès de 1 288 participantes, les bébés des fumeuses avaient un poids inférieur d’au moins 371 g par rapport aux poupons des femmes ayant utilisé les timbres ou le Zyban. Parmi les bébés de petit poids à la naissance, soit de moins de 2500 g, 23 % étaient nés de mères fumeuses, 7 % de mères qui avaient employé les timbres et encore 7 % de mères qui avaient pris du Zyban.

Pour l’épidémiologiste, il importe donc que les obstétriciens encouragent leurs patientes à cesser de fumer pendant la grossesse, en leur suggérant des outils tels les timbres antitabac.

Catégories
Uncategorized

Les bienfaits des câlins chez les prématurés

Selon des scientifiques de l’Université McGill à Montréal, le contact peau contre peau entre les grands prématurés et leurs parents leur ferait le plus grand bien. En effet, ces touchers leur permettraient de mieux supporter la douleur causée par les nombreux traitements médicaux.

Selon cette étude, il vaudrait mieux favoriser la technique du kangourou, qui consiste à déposer un enfant sur le ventre de ses parents, afin que les peaux se collent, plutôt que de mettre le poupon dans un incubateur, même pour les bébés nés entre les 28e et 32e semaines de grossesse.

« Grâce à cette technique, les bébés sont plus calmes, présentent un meilleur niveau d’oxygène sanguin et un rythme cardiaque moins élevé », a observé la Dre Céleste Johnston, auteure principale de l’étude.

Outre la méthode kangourou, qui diminue la douleur chez les nouveaux nés, l’allaitement jouerait également un rôle prépondérant.

Catégories
Uncategorized

L’autisme et les prématurés

Des chercheurs de l’Université McGill, de l’Hôpital pour enfants de Boston, du Brigham and Women’s Hospital et de l’École de médecine de Harvard démontrent que les grands prématurés risquent plus d’être atteints par l’autisme que les poupons nés à terme.

En effet, 25 % des bébés dont le poids à la naissance est très bas comparativement à la moyenne présenteront à la longue des symptômes de ce trouble envahissant du développement.

La Dre Catherine Limperopoulos, auteure principale de l’étude, affirme : « On sait que les nouveau-nés extrêmement prématurés affichent une prévalence élevée de difficultés d’apprentissage, d’attention et de comportement. »

Celle-ci suggère d’ailleurs que des tests de dépistage précoce de l’autisme soient effectués chez cette population à risque.

Catégories
Uncategorized

Les bébés garçons, plus fragiles que les filles

Le quotidien La Presse nous apprend que les poupons de sexe féminin ont un taux de survie plus élevé que celui des bébés mâles.

En effet, les garçons ont 60 % plus de chances de naître prématurément que les filles et de souffrir du syndrome de détresse respiratoire du nouveau-né.

Les chercheurs expliquent ce phénomène par le poids plus élevé des poupons de sexe masculin et à la dimension de leur tête qui est plus grande, ce qui risque de compliquer davantage l’accouchement. D’ailleurs, le taux de naissance par césarienne est plus élevé de 20 % lorsque le bébé est un garçon.

Cet écart entre les sexes a atteint son apogée dans les années 1970 pour ensuite diminuer progressivement grâce aux progrès de la néonatalogie et des soins médicaux prodigués aux enfants.

Catégories
Uncategorized

Plusieurs déficiences pour les bébés prématurés

Une recherche effectuée par l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (INSERM), en France, démontre que les prématurés ont près de 40 % plus de risques de souffrir de déficiences intellectuelles, motrices ou sensorielles lors de leur développement.

Les premiers signes sont apparents dès l’âge de 5 ans, alors que l’on observe que 42 % des enfants nés entre 24 et 28 semaines de grossesse et 31 % de ceux nés entre 29 et 32 semaines ont besoin d’une aide spécialisée, contre 16 % chez les bébés nés à terme.

Chez 9 % des prématurés, on observe une paralysie cérébrale ou encore des difficultés sévères à marcher.

Pour cette étude, les chercheurs ont analysé les dossiers médicaux de 1 817 bébés nés avant la fin du 7e mois de grossesse, ce qui équivaut à 33 semaines de grossesse, et ceux de 396 bébés nés à terme.

Depuis plusieurs années, le taux de naissances avant terme ne cesse d’augmenter, ce qui inquiète la Dre Béatrice Larroque, de l’INSERM : « Chaque semaine de grossesse en plus permet de réduire le risque de déficience. »

Catégories
Uncategorized

Un lien entre les prématurés et l’âge du père

Selon une étude publiée dans la revue Human Reproduction et menée par l’Institut de recherche en santé d’Ottawa, il vaut mieux pour les hommes qui souhaitent un bébé en santé d’attendre l’âge de 19 ans avant de le concevoir.

Les chercheurs ont analysé 2,6 millions de dossiers médicaux de poupons nés aux États-Unis pour en arriver à de telles conclusions.

Selon eux, le risque d’avoir un bébé né trois semaines avant terme est de 7,95 % lorsque le père est encore adolescent lors de la conception. 5,02 % des bébés avaient aussi un poids inférieur à 2,5 kg.

Les scientifiques n’ont pas trouvé d’explication à ce phénomène observé.

Catégories
Uncategorized

Un lien entre les prématurés et l’âge du père

Selon une étude publiée dans la revue Human Reproduction et menée par l’Institut de recherche en santé d’Ottawa, il vaut mieux pour les hommes qui souhaitent un bébé en santé d’attendre l’âge de 19 ans avant de le concevoir.

Les chercheurs ont analysé 2,6 millions de dossiers médicaux de poupons nés aux États-Unis pour en arriver à de telles conclusions.

Selon eux, le risque d’avoir un bébé né trois semaines avant terme est de 7,95 % lorsque le père est encore adolescent lors de la conception. 5,02 % des bébés avaient aussi un poids inférieur à 2,5 kg.

Les scientifiques n’ont pas trouvé d’explication à ce phénomène observé.