Alors que les pays industrialisés enregistrent une hausse constante de naissances prématurées, soit entre 34 et 36 semaines de grossesse, les chercheurs avouent ne pas connaître toutes les conséquences à long terme.
Le Dr Michael Kramer, de l’Université McGill et de l’Institut de recherche de l’Hôpital de Montréal pour enfants au CUSM, s’est toutefois penché sur le sujet et affirme que ces nouveaux nés sont trois fois plus à risque d’être touchés par une paralysie cérébrale, un retard mental ou un retard de développement par rapport aux enfants nés à terme.
« Bien que ces risques absolus soient faibles au niveau individuel, ils pourraient devenir un problème de santé publique à cause du nombre croissant de naissances prématurées dans la population », a noté le Dr Kramer.
Ce phénomène s’explique par les traitements de fertilité et les accouchements provoqués par crainte de séquelles chez la mère et l’enfant. Dans les deux cas, le Dr Kramer croit que les médecins devraient bien informer les futures mères des conséquences d’une naissance avant terme.