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Le langage des enfants prématurés se développe mieux au contact du discours adulte

Selon la Child Welfare Information Gateway, une division du ministère de la Santé et des services sociaux des États-Unis, les connexions du cerveau, appelées synapses, se développent à un taux exponentiel dans les premières années de l’enfance.

C’est précisément pour cette raison que les chercheurs ont établi la théorie suivante : un enfant prématuré qui est exposé à un plus grand décompte de mots développe de meilleurs résultats cognitifs et de langage lorsqu’il est âgé de 7, puis de 18 mois.

Ils ont vérifié leur théorie à l’aide d’un dispositif d’analyse et d’enregistrement des sons environnants. Celui-ci a récolté 16 heures d’enregistrement de discours adulte chez 36 bébés prématurés à l’unité de soins intensifs du Women & Infants Hospital du Rhode Island.

Medical News Today rapporte que les enfants ont à nouveau été suivis à l’âge de 32 semaines, puis une dernière fois à 36 semaines. Le même dispositif était utilisé pour analyser le discours des adultes évoluant autour de l’enfant.

Les résultats ont démontré que pour chaque tranche de 100 mots additionnels par heure prononcés par l’adulte, l’enfant améliorait son score de 2 points au niveau du langage et de 0,5 point au niveau de la communication expressive.

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Commotions cérébrales : un risque accru de décès prématuré

Une nouvelle étude vient jeter de l’huile sur le feu dans le dossier des commotions cérébrales, rapporte Santé Log, et ajoute au sentiment d’urgence dans cette affaire.

En provenance de l’Université d’Oxford et de l’Institut de Karolinska, les données et conclusions proposées révèlent et confirment que les personnes souffrant ou ayant souffert de commotions cérébrales au cours de leur vie sont à risque de voir baisser leur espérance de vie ou d’un décès prématuré, si vous préférez.

On parle d’un risque accru de décès prématuré parfois jusqu’à trois fois plus élevé que chez les autres personnes, selon les cas et leurs gravités, mais on précise que de « légères » commotions peuvent également avoir un impact sur la santé et la longévité, à long terme.

Pire encore, les commotions cérébrales augmenteraient jusqu’à deux fois les risques de suicides chez les sportifs qui en souffrent…

Ces conclusions en rajoutent donc, à l’heure où le débat entourant la violence dans le sport est à son comble, notamment en ce qui concerne le football et le hockey, et tendent à confirmer qu’il est urgent d’agir.

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Une injection faite aux prématurés reliée au TDAH

Les nourrissons nés avant la 37e semaine de grossesses reçoivent des glucocorticoïdes par injection prénatale parce qu’il s’agit d’un stimulant pour le développement des poumons. En contrepartie, une étude révèle que ces stéroïdes sont reliés entre autres à un risque élevé du trouble de déficit d’attention avec hyperactivité.

« Plusieurs études ont démontré un lien entre le stress pendant la grossesse et ses effets sur la santé mentale des enfants, spécialement en ce qui a trait au TDAH, et ce peut être lié au cortisol », explique Alina Rodriguez. « Les glucocorticoïdes synthétiques imitent la réaction biologique du stress, alors nous souhaitions vérifier si les bébés étaient influencés de la même façon. »

Basés sur les données de 6079 enfants, ainsi que divers tests chez 37 enfants ayant reçu l’injection prénatale versus 185 qui ne l’avaient pas reçue, les résultats étaient concluants.

Ceux ayant reçu l’injection ont eu des résultats moins élevés que leurs pairs à l’âge de 8 ans, puis encore à l’âge de 16 ans. En plus, comme le cite Science World Report, les symptômes de TDAH étaient également plus présents chez les enfants injectés.

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Les garçons plus à risque d’être prématurés que les filles

L’étude a été menée par l’équipe dirigée par Dre Joy Lawn, de la London School of Hygiene & Tropical Medicine, en collaboration avec 50 chercheurs de 35 instituts.

La cause de cette disparité est due au développement intra-utérin plus rapide des fœtus de sexe féminin. « Dans le cycle du développement, les filles sont toujours un peu en avance sur les garçons. Les fillettes marchent avant les garçons, elles parlent avant les garçons, et c’est aussi vrai au niveau du développement dans l’utérus », a rapporté la Dre Lawn au journal Wall Street.

Cependant, selon Science World Report, les chercheurs se demandent encore quelle est la raison qui prédispose les filles à moins de problèmes à la naissance. D’ailleurs, même lorsque les garçons naissent à terme, ils sont plus à risque que les filles de complications, entre autres des troubles infectieux ou la jaunisse.

Plusieurs théories ont été évoquées par les spécialistes, mais l’une d’entre elles prévaut. Selon la Dre Marianne Legato, les chercheurs croient que la femme développe une réponse auto-immune lorsqu’elle porte un garçon. Les tissus mâles causeraient une inflammation au placenta, entraînant un plus faible apport nutritionnel et une diminution de l’oxygène.

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La dépression affecterait directement les cellules

Une nouvelle étude hollandaise révèle que les cellules sont directement affectées à la suite d’une dépression nerveuse, rapporte le Daily Mail (UK).

Les chercheurs affectés à cette nouvelle recherche ont observé les transformations observables sur les structures cellulaires appelées télomères, et les impacts subséquents sur la santé et l’organisme des individus découlant de la dépression.

L’équipe hollandaise conclut que la dépression ne fait pas que laisser des traces sur le plan psychologique, mais qu’elle contribue au vieillissement prématuré des cellules, et donc du corps.

L’étude, qui analysait plus de 2400 cas, remarque une accélération du processus de vieillissement des cellules, ce qui pourrait se traduire par une moyenne de quatre à six ans.

Les résultats de cette recherche, par ailleurs publiée dans le magazine Molecular Psychiatry, amènent les spécialistes à s’inquiéter du phénomène, et ils rappellent qu’il est important d’être vigilant afin d’éviter de sombrer dans une dépression.

Une surcharge de travail, une mauvaise alimentation, un manque de luminosité, une épreuve difficile ou des troubles du sommeil, entre autres, sont autant de facteurs qui peuvent mener à la dépression. On suggère d’être à l’écoute de son corps et de ses besoins, et de ne pas hésiter à consulter lors de l’apparition des premiers symptômes d’une dépression ou de troubles de l’humeur.

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Les prématurés développent de gros risques de subir un détachement rétinien

Une nouvelle étude, publiée dans la revue Ophthalmology, révèle que ce sont les bébés nés avant 32 semaines de grossesse qui sont surtout visés.

Selon les résultats, le détachement rétinien, dans ces cas précis, surviendrait parfois aussi tôt que durant l’enfance et l’adolescence.

C’est plus de 3 millions de naissances, entre 1973 et 2008, qui ont eu lieu à moins de 32 semaines de grossesse, et ce, aux États-Unis uniquement.

Les cas ont visiblement inquiété les spécialistes, puisqu’en 1986, selon Science World Report, un programme de vérification de la rétine a été mis sur pied aux États-Unis.

« Il se peut que nous n’ayons gratté que la pointe de l’iceberg des complications ophtalmologiques engendrées par la prématurité », a expliqué la pédiatre de Stockholm et chercheuse principale, Anna-Karin Edstedt Bonamy.

La condition développée par les bébés nés entre 28 et 32 semaines de grossesse, nommée rétinopathie du prématuré (ROP en anglais), consiste en la croissance de vaisseaux sanguins anormaux dans la rétine. C’est ce qui cause le détachement éventuel et qui peut mener à la perte totale de la vue.

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Nouveauté dans la prédiction de prééclampsie maternelle

Lue sur le site medicalxpress.com, la nouvelle nous arrive de Londres, là où s’est tenue la recherche sur le sujet.

La Dre Lucy Chappell, du département d’obstétrique au King’s College explique : « Les tests actuels permettent de détecter le problème plutôt que de le prédire. Ce qui veut dire qu’au moment de le voir, les dommages aux organes sont généralement déjà faits. »

La prééclampsie est une sorte de haute pression qui peut mener à de très graves problèmes en endommageant les reins, le foie et le cerveau. Conséquemment, elle peut entraîner des complications pour la grossesse.On note des naissances prématurées, poids inférieur du bébé ou encore des bébés mort-nés.

L’étude a été menée auprès de 625 patientes situées dans diverses régions du Royaume-Uni. C’est 61 % d’entre elles qui ont développé de la prééclampsie et ce sont celles démontrant un taux peu élevé de protéine du facteur de croissance placentaire qui souffraient de cette affection.

Ainsi, le nouveau test de vérification de la protéine du facteur de croissance placentaire aiderait les médecins à identifier quelles futures mères sont à risque et ainsi mieux surveiller leur état de santé.

De plus, il serait possible d’éviter une hospitalisation inutile pour les femmes qui n’en souffrent pas.

Crédit Photo : Freedigitalphotos.net

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Les ronflements nuisent à la grossesse

Selon une publication dans le journal scientifique Sleep, les mamans ronflant plus de 3 à 4 nuits par semaine seraient plus à risque d’accoucher par césarienne ou encore d’avoir un bébé de petit poids.

L’étude réalisée à l’Université du Michigan est arrivée à la conclusion que les ronfleuses chroniques, les femmes ronflant avant et pendant leur grossesse, avaient 2 fois plus de chances que les autres de subir une césarienne, et 70 % d’avoir un bébé plus petit que la moyenne.

« Nous avons constaté que le ronflement chronique est associé aux deux problèmes, même après avoir tenu compte d’autres facteurs de risque. Cela démontre que nous avons une fenêtre ouverte pour soumettre les femmes enceintes à des tests pour des problèmes de respiration pendant le sommeil qui peuvent mettre en danger la venue au monde de leur enfant », explique Louise O’Brien, auteure principale de la recherche.

« Si nous pouvons identifier les risques qui peuvent être traités pendant la grossesse, tels que l’apnée obstructive du sommeil, nous pouvons réduire l’incidence des petits bébés, les césariennes et l’admission en soins intensifs néonataux, ce qui améliore non seulement les bienfaits de santé à long terme pour les nouveau-nés, mais aiderait aussi à réduire les coûts », conclut-elle.

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Un algorithme qui détecte l’apnée du bébé prématuré

L’auteur de cette découverte est John Delos, professeur de physique du Collège William & Mary. Intitulée A new algorithm for detecting central apnea in neonates, la recherche a été appuyée financièrement par le National Institute of Child Health and Human Development. L’objectif était de permettre de cibler les épisodes d’apnée centrale chez les bébés prématurés.

Delos a longuement analysé les moniteurs respiratoires et cardiaques de l’unité de soins intensifs pour les prématurés. Malheureusement, bien que perfectionnés, ces appareils ne signalent pas l’apnée centrale lorsqu’elle a lieu.

Or, contrairement à l’apnée chez l’adulte, qui se produit par obstruction, celle des bébés prématurés provient du système respiratoire, tel que l’explique le professeur Delos : « L’apnée centrale signifie que le système respiratoire cesse d’envoyer le signal du rythme. Si ce système de contrôle est immature, c’est le genre de chose qui arrive ».

Le nouvel algorithme est un logiciel qui filtre l’information du moniteur et détecte plus facilement les épisodes d’apnée en séparant les signaux de respiration de ceux des battements cardiaques.

John Delos revient tout juste du Royaume-Uni, où il a reçu sa récompense le 3 septembre dernier, lors de l’International Conference on Medical Physics.

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Les problèmes mentaux et la drogue plus meurtriers que le sida

S’il est plus facile d’apposer des étiquettes et des statistiques sur des maladies précises comme le sida, par exemple, les troubles mentaux et de consommation de drogues demeurent, eux aussi, un grand fléau en cette ère moderne.

C’est exactement le constat que rapporte Santé Log, à la suite d’une étude publiée sur le sujet, qui classe maintenant les problèmes psychologiques et de drogues comme plus meurtriers que le sida et la tuberculose.

Selon les chercheurs américains et australiens qui se sont penchés sur des statistiques mondiales pour en arriver à ces conclusions, les décès liés à la consommation d’alcool et de drogues sont dramatiquement élevés.

Même chose pour les troubles et désordres psychologiques comme la dépression, les troubles bipolaires et du développement, la schizophrénie et l’anxiété chronique.

Les deux types de problèmes sont parfois intrinsèquement liés et mènent trop souvent à des suicides, des surdoses ou encore à d’autres problèmes de santé graves.

L’étude presse donc les organisations et spécialistes de la santé de partout dans le monde à placer ces troubles comme une priorité absolue des campagnes de sensibilisation et de prévention, dans le futur.