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Un bébé sur 10 naît prématurément

Sur 15 millions de naissances prématurées, l’organisme Save the Children, le site expert en prématurité March of Dimes, l’Organisation mondiale de la santé et des experts médicaux de partout sur la planète évaluent que 1,1 million de ces petits perdent la vie peu après leur venue au monde.

Selon les données récentes répertoriées mondialement dans le cadre de cette étude, l’Asie et l’Afrique arriveraient en tête des endroits où il y a plus de naissances précoces.

Souvent en voie de développement ou défavorisés, certains pays de ces continents manquent de matériel comme des couveuses et de soins pour sauver ces bébés.

Toutefois, les spécialistes croient qu’un simple enseignement de certaines méthodes faciles à effectuer et peu coûteuses, comme la méthode du kangourou qui consiste à coller le nouveau-né sur la poitrine du parent pour ressentir de la chaleur, pourrait sauver de nombreuses vies. On estime que les trois quarts des décès pourraient être évités.

Outre certains pays d’Afrique et d’Asie, les États-Unis se distinguent également dans le classement des pays où naissent le plus d’enfants prématurés. Il a été démontré qu’un bébé américain sur huit se retrouve dans cette situation précaire.

Les États-Unis devancent ainsi l’Europe, le Canada, l’Australie et le Japon.

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Les bébés prématurés ont besoin de tenir des objets

Les bébés prématurés seraient même aptes à reconnaître des objets qu’ils ont déjà maniés et d’être plus intéressés par de nouveaux. C’est ce qu’affirment des analyses menées par des chercheurs français d’une équipe du CNRS de Grenoble (Laboratoire de psychologie et neurocognition, en collaboration avec le Laboratoire de psychologie de la perception et le CHU).

En fait, cette faculté à reconnaître avec une main ce qui a déjà été manipulé par l’autre main s’appelle le « transfert inter-main».
 
Grâce à divers tests, il a été démontré par les chercheurs que la structure cérébrale impliquée dans la transmission d’informations est fonctionnelle très tôt dans la vie et ce, même pour les bébés nés à seulement 31 semaines de gestation.
 
Ces résultats publiés dans la revue Child Development mettent en lumière le fait qu’un nourrisson peut reconnaître des objets. Effectivement, si un objet est placé dans la main gauche des bébés et qu’il a déjà été manipulé par leur main droite (ou l’inverse), ils le tiennent moins longtemps que s’il est question d’un nouvel objet.
 
Mentionnons également qu’en 2010, rapporté par famili.fr, le chercheur Édouard Gentaz et son équipe avaient confirmé que les bébés prématurés avaient la capacité de mémoriser la forme des objets avec leurs mains. Cette nouvelle étude appuie donc les conclusions de la précédente recherche.
 
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L’autisme serait plus sévère chez les enfants nés avant et après terme

C’est ce qu’a démontré une étude de l’Université du Michigan parue dans le Journal of Autism and Development Disorders. De plus, les autistes nés beaucoup plus tôt ou beaucoup plus tard que la date prévue ont plus de chances de se blesser facilement.

Dans le passé, des études avaient déjà permis de faire le lien entre l’autisme et les naissances prématurées, mais aucune avant celle-ci ne s’était penchée sur la gravité des symptômes.

L’étude ne révèle cependant pas pourquoi les symptômes augmentent. Par contre, les auteurs soupçonnent que les symptômes habituels des enfants nés dans des conditions semblables sont en partie responsables de l’aggravation de ces symptômes.

« L’environnement extérieur dans lequel évolue un bébé prématuré est très différent de celui qu’il aurait connu in utero. Ce changement dans l’environnement peut faire partie des raisons pour lesquelles il y a une différence dans la sévérité de l’autisme dans cet ensemble de nourrissons », explique Tammy Movsas, auteure de cette étude.

Rappelons que les spécialistes estiment qu’un enfant sur 88, âgé en moyenne de 8 ans, souffre d’un trouble du spectre autistique (TSA). Les statistiques auraient triplé depuis 2002.

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Bébés prématurés : insuline et glycémie font-elles bon ménage?

Jane M. Alsweiler de l’Université d’Auckland, en Nouvelle-Zélande, et ses collègues ont découvert qu’un contrôle glycémique strict ne permet pas de réduire significativement l’hyperglycémie chez les prématurés et ainsi de sauver des vies. Ils vont jusqu’à dire que cela peut même nuire à certains aspects de la croissance.

Comparativement à d’autres bébés nés avant terme qui n’ont pas été traités avec l’insuline, ceux ayant reçu l’hormone ont eu un gain de poids supplémentaire et une plus grande circonférence de tête.

Cela peut être préoccupant en ce qui concerne des troubles neurologiques et une augmentation de la masse grasse plutôt que de la masse maigre. Une croissance plus lente et moins linéaire a également été remarquée par les chercheurs, qui dévoilent leurs résultats dans le numéro d’avril de Pediatrics.

« L’insuline ne peut pas être un traitement sûr et efficace pour les nouveau-nés prématurés hyperglycémiques », croient les spécialistes, qui ajoutent que cela peut accroitre leur risque de maladies cardiovasculaires à long terme.

Plus de la moitié des enfants nés pesant moins de 1500 g développent une hyperglycémie, qui est associée aux taux de survie les plus bas et à des risques tels que la rétinopathie du prématuré.

Cette étude a observé 88 bébés nés avant 30 semaines de gestation ou pesant moins de 1500 g et ayant développé une hyperglycémie.

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Grossesse : 41 semaines pour un bébé en santé

Depuis longtemps, il est connu par les médecins que les enfants nés à l’avance risquent des problèmes de santé dans la période néonatale. Toutefois, l’élément nouveau de cette étude démontre que les risques continuent au cours de la petite enfance.
 
Un nouveau-né n’est pas considéré comme prématuré s’il naît après 37 semaines d’aménorrhée. Cependant, ceux qui viennent au monde entre 37 et 41 semaines de grossesse sont plus susceptibles d’avoir des problèmes de santé durant l’enfance que ceux qui naissent à terme, conclut une étude britannique menée auprès de 19 000 enfants nés en Grande-Bretagne entre 2000 et 2002 et publiée dans le British Medical Journal.
 
En observant le poids, la taille, l’indice de masse corporelle des enfants et le nombre d’admission à l’hôpital pour des maladies infantiles et allergies, l’étude a révélé que les enfants nés à terme avaient une meilleure courbe de croissance et une meilleure santé que ceux nés légèrement à l’avance qui développaient très souvent des affections gastro-intestinales ou respiratoires.
 
Le Dr Jean-François Magny de l’Institut de Puériculture et Périnatalogie croit que ces raisons pourraient influencer le choix d’une mère qui « voudrait déclencher son accouchement ou avoir une césarienne planifiée avant la 40e semaine d’aménorrhée sans raison médicale valable ».
 
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Bébé prématuré: un nouveau médicament approuvé

Le Sufaxin traite les troubles pulmonaires qui affectent les bébés prématurés.  

Produit par Discovery Laboratories, il a été approuvé par la U.S. Food and Drug Administration, pour prévenir le syndrome de détresse respiratoire. Il s’agit d’une affection pulmonaire grave qui touche les nourrissons nés prématurément, c’est-à-dire avant 37 semaines de gestation. 
 
Les poumons des enfants, nés trop tôt, ne peuvent pas produire un liquide essentiel qui recouvre les poumons et les empêche de s’effondrer. 
 
La plupart des bébés qui présentent un syndrome de détresse respiratoire montrent les premiers signes de problèmes respiratoires dans les premières heures après la naissance, a expliqué l’organisme américain par voie de communiqué.
 
Sufaxin, le cinquième médicament approuvé par la U.S. Food and Drug Administration pour ce syndrome, a été évalué dans des études cliniques sur près de 1 300 nouveau-nés prématurés. Soulignons qu’il existe des effets secondaires, notamment la pâleur de la peau et la nécessité d’une interruption du traitement.
 
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Les progestatifs ne viennent pas en aide aux jumeaux prématurés

Selon des chercheurs néerlandais de l’Université médicale d’Utrecht Centre, l’administration de progestérone par voie vaginale n’aide pas réellement à diminuer le taux de mortalité périnatale et de morbidité néonatale sévère, en ce qui a trait aux grossesses gémellaires.

Toutefois, l’intervention pratiquée auprès d’un sous-groupe de femmes dont le col de l’utérus avait une longueur inférieure à 25 mm démontrait un certain positivisme dans la prévention de graves effets indésirables néonatals, ont déclaré les spécialistes durant une conférence de Fetal Medicine.

Leurs conclusions étant encore préliminaires, les chercheurs pensent qu’en raison de cette tendance, il pourrait être utile de faire une étude prospective des grossesses gémellaires chez les femmes présentant un col raccourci et tenter d’y reconnaître un lien.

Rappelons que l’administration de progestatifs a fait ses preuves dans les cas de grossesse prématurée d’un bébé unique. Pourtant, jusqu’à ce jour, les études sur les grossesses gémellaires ne démontrent aucun résultat clair et efficace, semant ainsi le doute chez les chercheurs.

Dans leur étude effectuée auprès de 3328 femmes enceintes de jumeaux qui avaient une durée de gestation, une masse corporelle et un âge semblable, il n’y a pas eu de différence entre la cohorte entière pour le traitement à l’aide de progestatifs et le groupe placebo en ce qui concerne la mort intra-utérine ou la naissance prématurée.

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Les progestatifs ne viennent pas en aide aux jumeaux prématurés

Selon des chercheurs néerlandais de l’Université médicale d’Utrecht Centre, l’administration de progestérone par voie vaginale n’aide pas réellement à diminuer le taux de mortalité périnatale et de morbidité néonatale sévère, en ce qui a trait aux grossesses gémellaires.

Toutefois, l’intervention pratiquée auprès d’un sous-groupe de femmes dont le col de l’utérus avait une longueur inférieure à 25 mm démontrait un certain positivisme dans la prévention de graves effets indésirables néonatals, ont déclaré les spécialistes durant une conférence de Fetal Medicine.

Leurs conclusions étant encore préliminaires, les chercheurs pensent qu’en raison de cette tendance, il pourrait être utile de faire une étude prospective des grossesses gémellaires chez les femmes présentant un col raccourci et tenter d’y reconnaître un lien.

Rappelons que l’administration de progestatifs a fait ses preuves dans les cas de grossesse prématurée d’un bébé unique. Pourtant, jusqu’à ce jour, les études sur les grossesses gémellaires ne démontrent aucun résultat clair et efficace, semant ainsi le doute chez les chercheurs.

Dans leur étude effectuée auprès de 3328 femmes enceintes de jumeaux qui avaient une durée de gestation, une masse corporelle et un âge semblable, il n’y a pas eu de différence entre la cohorte entière pour le traitement à l’aide de progestatifs et le groupe placebo en ce qui concerne la mort intra-utérine ou la naissance prématurée.

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Des facteurs socio-économiques influencent la mort de prématurés

Selon une étude rétrospective de la Wayne State University de Detroit, il semble que l’absence d’assurance maladie, être de race noire et vivre un séjour prolongé (120 jours ou plus) à l’hôpital sont des facteurs associés à une plus grande probabilité que des prématurés meurent dans les 18 à 22 mois après leur naissance.

En outre, l’utilisation d’antibiotiques pour la mère pendant l’accouchement, l’âge de celle-ci et l’état de l’oxygène à la maison représentaient une probabilité faible, voire nulle, de la mortalité post-unité de soins intensifs néonatals.

Bien que des améliorations des soins périnatals aient été apportées au fil du temps pour aider à la survie de bébés de petit poids, l’extrême prématurité contribue encore en grande partie au taux global de mortalité infantile aux États-Unis, qui s’élève à environ 6,71 décès pour 1000 naissances.

Les chercheurs de cette étude croient que les résultats pourraient être utilisés pour concevoir des interventions spéciales visant à réduire la mortalité post-unité de soins intensifs néonatals et également aider les cliniciens à reconnaitre et prédéterminer les patients à haut risque.

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Les bébés prématurés plus sensibles aux microbes

On lit dans PloS One que les microbes, les bactéries et les champignons diffèrent chez les bébés prématurés ou de faible poids de naissance.

Des chercheurs du Duke University Medical Center ont remarqué chez 11 bébés prématurés une diversité beaucoup moins importante de microbes que chez les autres, nés à terme.

Toutefois, ces microbes s’avèrent plus dangereux. Ceux prélevés dans les intestins des poupons se sont révélés très nocifs s’ils pénètrent le sang.

D’autre part, même après que les bébés aient pris des antibiotiques, les bactéries saines ne réapparaissaient pas très rapidement. Ce serait une explication possible au fait que les bébés prématurés sont plus vulnérables aux infections.

Parallèlement, on a relevé que le champignon Candida, qui est très difficile à traiter, se retrouve souvent dans l’organisme de ces poupons. La même observation a été faite pour des parasites et des bactéries dangereuses.