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La composition du lait maternel

Pediatrics présente les résultats d’une étude ayant porté sur la composition du lait maternel. Précisément, on a voulu évaluer la teneur en oligosaccharides du lait maternel.

Mentionnons au passage que les a oligosaccharides sont l’une des composantes les plus importantes du lait maternel chez l’humain. Le plus souvent, ils sont reliés à des lipides ou à des protéines.

On a donc comparé leur présence dans le lait maternel dit « prématuré » et dans un autre dit « à terme ». Au total, on a analysé 252 échantillons de lait recueillis auprès de 63 mères. Aux fins de l’étude, les échantillons ont été divisés en quatre groupes.

Des différences importantes quant à la quantité d’oligosaccharides ont été remarquées dans les échantillons de lait maternel. Bien qu’aucune différence au niveau des statistiques n’a pu être établie entre les laits, on a pu conclure qu’il existe une plus faible concentration d’oligosaccharides dans le lait prématuré.

Cette différence de taux d’oligosaccharides jouerait un rôle sur plusieurs fonctions biologiques des bébés prématurés.

 
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Le groupe sanguin influence la santé

On lit dans le Journal of Perinatology que le groupe sanguin des bébés prématurés les prédisposerait à de plus hauts risques de décès.

C’est que plusieurs bébés nés prématurément souffrent d’une ulcération du tissu intestinal, l’entérocolite nécrosante.

Des chercheurs du Loyola University Medical Center ont démontré que ceux qui étaient du groupe sanguin AB étaient plus enclins à mourir s’ils en étaient atteints. En comparaison avec les bébés des autres groupes, leurs risques étaient trois fois plus élevés (2,87).

Or, il semble que certaines mesures réduiraient considérablement ces risques. Un simple changement dans les méthodes de transfusion sanguine pourrait sauver la vie de nombreux bébés prématurés.

Les chercheurs en sont arrivés à cette conclusion après avoir analysé les cas de 276 bébés nés prématurément depuis près de 25 ans.

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Petit bébé, petites dents

Des chercheurs suédois se sont penchés sur l’un des aspects du développement des enfants, leur santé dentaire. Ils ont remarqué, en comparant deux groupes d’enfants, que ceux qui étaient nés de façon prématurée avaient de plus petites dents que les autres.

On lit en effet sur Medical News Today que si le développement physique et mental des bébés prématurés ne cesse de croître au fil des ans, la dentition ferait exception.

Dans le cadre de la présente recherche, on a examiné les dents de 80 enfants âgés de 8 à 10 ans, soit au moment où ils entamaient le développement de leurs premières dents permanentes (celles de devant, sur la mâchoire supérieure et inférieure, et les premières grandes molaires).

Le groupe de 80 enfants était constitué d’enfants qui étaient nés avant la 33e semaine de grossesse. Après les avoir comparés avec un groupe témoin, les chercheurs ont remarqué que ces enfants avaient des dents jusqu’à 10 % plus petites que la moyenne. Le plus tôt un enfant était né, plus petites étaient ses dents.

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Certains médicaments troublent la croissance cérébrale

On apprend dans Science Translational Medicine que certains médicaments donnés aux bébés prématurés auraient de graves effets secondaires. Les glucocorticoïdes augmenteraient de manière importante le risque de problèmes de croissance du cervelet.

Cette région du cerveau est en lien avec l’équilibre, le comportement, l’apprentissage moteur et le langage.

La recommandation récente (de l’American Academy of Pediatrics) quant à l’emploi d’hormones stéroïdes auprès des bébés prématurés est donc remise en cause. Elles sont utilisées pour aider à la maturation des poumons et la régulation de la pression artérielle et de la respiration.

On a remarqué, parmi des bébés prématurés à qui l’on avait donné de l’hydrocortisone et de la dexaméthasone en faibles doses, que 10 % avaient vu leur volume du cervelet diminué. Rappelons que la dexaméthasone n’est pas recommandée à fortes doses, mais que la preuve était encore insuffisante pour que l’on rejette des doses d’autres sortes de glucocorticoïdes.

La preuve serait maintenant établie que ce type de médicament enfreint la croissance cérébrale, et ce, quelle que soit la dose administrée.

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Entendre papa et maman

Un bébé né prématurément, qui se retrouve aux soins intensifs néonataux, aura tout à gagner en entendant la voix de papa et maman. Selon une étude parue dans Pediatrics, ces bébés en viendraient à atteindre un meilleur niveau de vocalisation des sons entre la 32e et 36e semaine d’âge gestationnel.

Pour un nouveau-né, la vocalisation des sons commence par son premier cri. Ses parents démarrent alors le processus en répondant à cet appel. De plus, lorsque sa mère lui répond sur une base continue, le bébé commence dès lors à entreprendre son apprentissage du langage.

Il s’agit d’un élément clé, car l’apprentissage des sons est la base de la communication, mais aussi de la survie. Selon les experts, un tel processus d’apprentissage, pour être réussi, dépend de deux choses.

Premièrement, le bébé doit être capable de partager ses messages de façon claire. Deuxièmement, ses parents doivent être en mesure de comprendre ces messages.

Après avoir suivi près de 40 poupons, des chercheurs ont ainsi démontré qu’entre la 32e et 36e semaine, comme il a été mentionné plus haut, les bébés avaient connu une augmentation significative de leurs vocalisations si leurs parents auprès d’eux.

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Problèmes de santé accrus pour certains bébés

Des chercheurs de l’Imperial College London présentent leurs conclusions quant à la santé future des bébés prématurés dans Pediatric Research. Après avoir suivi 48 sujets (hommes et femmes), ils ont remarqué que ceux qui étaient nés à la 33e semaine de grossesse ou moins présentaient certains signes biologiques d’une prochaine maladie.

En fait, ils montraient une pression sanguine plus élevée, ils avaient une plus grande proportion de tissus adipeux, et ce, même s’ils avaient un indice de masse corporelle normal, et plus de gras se trouvait dans leurs muscles et leur foie.

Ces indices sont fortement reliés au diabète de type 2, aux maladies cardiaques et aux problèmes circulatoires. Les bébés prématurés se retrouvent donc avec de plus grands risques de futurs problèmes de santé, mais les processus biologiques en cause demeurent inexpliqués.

À l’heure actuelle, 90 % des bébés nés avant la 33e semaine de grossesse rentrent à la maison. Peu d’études existent encore quant aux risques futurs auxquels on expose ainsi ces poupons.

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La croissance des bébés prématurés

On lit sur Medscape les résultats d’une étude sur la faible croissance de bébés prématurés, mais selon son lien avec la courbe linéaire, le poids et l’état du corps d’une hormone postnatale (IGF-IGFBP).

Des chercheurs ont tenté, en fait, d’établir si l’axe de l’hormone IGF-IGFBP influait sur la croissance. Les 54 bébés qui participaient à cette recherche étaient nés avant la 37e semaine de grossesse; un groupe de contrôle de 82 bébés a aussi été formé.

Il semble donc que les bébés prématurés étaient plus petits et d’un plus faible poids que leurs parents. De plus, une fois la puberté atteinte, ils n’atteignaient pas leur plein potentiel génétique quant à leur croissance. Seuls les taux d’hormone IGF-IGFBP différaient entre les deux groupes.

Une naissance prématurée peut finalement influencer la régulation endocrine de la croissance, et ce, durant l’enfance et l’adolescence.

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Allaiter pour soigner

Une étude parue dans PAIN® nous indique que l’allaitement détiendrait des vertus particulières pour les bébés prématurés. Leur douleur serait atténuée, dans le cas de poupons ayant un comportement suffisamment mature pour être allaités.

Cette avenue est très encourageante, car la douleur ressentie lors d’un passage aux soins intensifs néonataux peut entraîner une instabilité psychologique et comportementale chez le bébé.

Les effets à long terme de la douleur peuvent même toucher la sensibilité à la douleur, la réponse au stress et le développement cérébral.

Jusqu’ici, le soulagement de la douleur quant à des interventions mineures (prises de sang, par exemple) est apporté par l’usage de la suce, le corps-à-corps et le goût sucré. Le soulagement produit demeure toutefois modeste ou inconstant.

Dans le cas de l’allaitement, il avait été démontré que la douleur était réduite de 80 à 90 %, mais cette méthode n’avait pas encore été testée auprès de bébés prématurés. On hésitait, car on pensait que les poupons pourraient en venir à associer l’allaitement à la douleur.

Or, les bébés de la présente recherche, qui étaient suffisamment prêts pour boire correctement au sein, ont eu des comportements significativement moins empreints de douleur que les autres.

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Le poids de naissance et l’autisme

Des chercheurs de l’University of Pennsylvania ont mené une vaste étude quant à un lien entre le poids d’un bébé et l’autisme. Leur recherche s’étant étalée sur 21 ans a été publiée dans Pediatrics. Il s’agit d’une analyse unique en son genre.

Selon leurs résultats, un enfant qui naît avec un faible poids de naissance serait plus à risque d’être atteint d’autisme. Parallèlement, un bébé prématuré se retrouverait cinq fois plus vulnérable quant à l’autisme qu’un enfant né avec un poids normal.

Les enfants de cette recherche sont nés entre septembre 1984 et juillet 1987 dans différents secteurs du New Jersey. Ils pesaient, à la naissance, entre 500 et 2000 grammes, et tout au plus 4,4 livres.

Le lien entre le faible poids de naissance et les problèmes cognitifs avait déjà été relevé, mais c’est la première fois que l’on met ainsi en lumière sa relation avec la prévalence de l’autisme.

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La taille du cerveau prévoit-elle l’intelligence?

Selon une récente étude parue dans Neurology, le taux de croissance du cortex cérébral des bébés prématurés serait un indice de leur future intelligence.

Précisément, on pourrait prédire, en le définissant, comment un enfant né prématurément pourrait penser, parler, voire planifier. On serait même en mesure de deviner sa capacité d’attention au cours de l’enfance.

Ce lien a pu être établi, car le cortex cérébral – la couche externe recouvrant le cerveau – est responsable des fonctions cognitives telles que le langage, la mémoire, la capacité de réflexion et l’attention.

Pourquoi cette relation avec les bébés prématurés? Parce que plus le cortex cérébral se forme tôt, plus les enfants de six ans sont en mesure d’accomplir des tâches complexes. Le moment avant la naissance à terme est donc crucial quant au développement du cerveau. Une naissance prématurée pourrait ainsi la contrer.

Dans le cadre de cette étude, on a effectué une imagerie numérique du cerveau de 82 bébés nés avant la 30esemaine de grossesse, entre la 24eet la 44esemaine. Les capacités cognitives des petits participants ont été évaluées à deux ans, puis à six ans.

La taille globale du cerveau n’a toutefois pas été reliée aux aptitudes cognitives générales.