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Le stress des bébés prématurés

On lit dans Annals of Neurology que certains agents stressants d’un service de soins intensifs néonataux seraient en lien avec des altérations de la structure et des fonctions cérébrales du bébé très prématuré.

Selon une recherche ayant porté sur 44 bébés prématurés, une exposition hâtive au stress pourrait entraîner une plus petite taille du cerveau, de plus faibles fonctions de connexion et un comportement moteur anormal.

Tous les bébés de l’étude étaient nés à moins de 30 semaines de grossesse, ce qui les définit comme étant très prématurés. Leur stress vécu au service des soins intensifs a été mesuré selon une échelle de 36 interventions (lesquelles allaient du changement de couche à l’intubation).

Les résultats actuels suggèrent donc une réduction de la taille du cerveau, en particulier quant à la largeur frontale et pariétale. Toutefois, on ne saurait nommer pour l’instant les répercussions à long terme de ce phénomène.

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Les effets de la prématurité dans le temps

On lit sur Medical News Today les résultats d’une récente étude sur la prématurité ayant été présentée à l’European Respiratory Society Annual Congress d’Amsterdam. Il semble qu’une naissance prématurée aurait certains effets qui s’amenuiseraient dans le temps.

Il est ici question d’une naissance modérément prématurée. Or, une grossesse normale s’étendant sur 40 semaines, lorsqu’un bébé naît prématurément, il a des poumons immatures, n’ayant pas eu le temps nécessaire pour compléter son développement et sa croissance fœtale.

Des chercheurs affirment maintenant que cet effet négatif pourrait être renversé au tout début de l’adolescence. En effet, si des enfants qui étaient nés à la 33e semaine de grossesse présentaient des fonctions pulmonaires plus faibles que la normale à l’âge de 8 ans, une amélioration a été remarquée à 14 ans.

Ces résultats sont très encourageants, d’autant plus que la survie chez les bébés prématurés s’est incroyablement améliorée au cours des trois dernières décennies.

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Prévenir l’insuffisance pulmonaire des nouveau-nés

On ne pourra pas recommander l’usage de l’oxyde nitrique pour le traitement d’une insuffisance respiratoire chez des bébés prématurés. C’est le constat qu’ont dû faire des chercheurs de l’Université de Sydney; leurs conclusions paraissent dans l’édition actuelle de Pediatrics.

Les résultats de leur méta-analyse ont été prouvés plusieurs fois (on parle ici 14 tests de contrôle). L’oxyde nitrique ne s’est pas avéré efficace dans le traitement préventif d’une insuffisance pulmonaire chez ces poupons.

Au total, 3 298 bébés ont été suivis dans le cadre de cette recherche. Tous étaient nés avant la 37e semaine de grossesse et nécessitaient un soutien respiratoire.

Il n’est apparu aucune différence du point de statistique entre ceux qui avaient inhalé de l’oxyde citrique et les autres. Le taux de mortalité ou de maladie pulmonaire chronique a été de 59 % contre 61 %. Des problèmes neurologiques sévères ont été relevés chez 25 % des bébés avec oxyde citrique, alors que 23 % des autres en ont souffert.

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Remise en cause des acides gras

On parlait plus tôt cette semaine d’une étude ayant démontré l’apport de certains acides gras polyinsaturés que l’on retrouve dans le lait maternel et dans certaines formules de lait maternisé.

Des chercheurs du Royaume-Uni remettent maintenant en cause cet effet bénéfique. Selon leurs propres résultats, des bébés prématurés à qui l’on donne une formule contenant ces gras polyinsaturés n’en auront aucun effet, en général, sur leur cognition à l’âge de 10 ans.

Toutefois, ils mentionnent que certains enfants pourraient en bénéficier. Leur étude avait pour but d’ajouter des arguments quant à l’apport de ces acides gras, et leur implantation hâtive a tout de même démontré des avantages, dans le présent contexte.

Aucune différence significative n’a quand même pu être constatée entre des enfants qui en avaient pris et d’autres. De plus, aucun écart n’a pu être relevé chez ceux qui avaient été partiellement allaités. Mais ceux qui avaient pris uniquement la formule avaient eu de meilleurs résultats à des tests de quotient intellectuel

La cohorte était ici composée de 107 enfants nés prématurément qui avaient pris une formule enrichie de lait maternisé ou non, de leur naissance à l’âge de 9 mois. Ils ont ensuite passé des tests cognitifs à l’âge de 10 ans.

Les résultats complets de cette nouvelle recherche sont parus dans Pediatrics.

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Le diabète maternel et son influence sur le bébé

Un bébé prématuré qui a un très faible poids de naissance ne sera pas plus exposé à des dangers pour sa santé si sa mère souffre de diabète, pour autant que la maladie est bien maîtrisée.

Comme nous pouvons le lire dans Pediatrics, le diabète maternel n’augmente pas nécessaire le risque de décès, de syndrome de détresse respiratoire ou de complications majeures chez le poupon prématuré.

Des chercheurs se sont basés sur des données prises de 1995 à 2007 pour faire ce constat. Il semble que les avancées actuelles permettent un suivi adéquat des symptômes du diabète maternel, évitant maintenant les risques présumés chez le bébé.

Ainsi, les différences entre les bébés prématurés, ceux nés à terme et ceux dont la mère ne souffrait pas de diabète se sont avérées minces. On souligne toutefois l’importance du suivi des poupons plus vulnérables, relevant les enjeux financiers qu’il engendre.

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Naître et mourir trop jeune

Une récente étude suédoise parue dans JAMA soutient qu’une naissance prématurée augmente le risque de mourir durant la petite enfance ou au début de la vie adulte. Plus de 600 000 enfants nés entre 1973 et 1976 ont fait l’objet de l’investigation derrière ce constat.

Ici, on entend par « naissance prématurée » un bébé qui naît avant la 37e semaine de grossesse. On sait déjà qu’une telle naissance est la cause première de maladie et de mort périnatales. Toutefois, si l’on connaît bien ses risques subséquents, on en sait encore très peu sur ses effets à long terme.

Il s’agira maintenant de savoir comment faire une prévention hâtive et trouver des traitements à long terme afin de maintenir une santé à long terme chez ces enfants (et jeunes adultes).

Rappelons que l’avancée des soins médicaux permet maintenant de maintenir en vie plus de bébés prématurés. De plus, la prévalence des naissances prématurées a augmenté de 12 %.

Une forte corrélation a donc été remarquée entre la prématurité et le décès durant la petite enfance, soit de un à cinq ans. Cette relation a ensuite été relevée plus tard, soit de 18 à 36 ans, chez les sujets concernés.

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Le tire-lait pour aider les prématurés

Bien que son usage soit parfois pénible, le tire-lait comporte de nombreux avantages et peut même bonifier l’allaitement. C’est ce que soutient une étude parue dans le Journal of Perinatology et ayant porté sur son impact auprès des bébés prématurés.

Après avoir suivi des mères ayant accouché prématurément, on a remarqué que celles qui avaient employé un tire-lait durant les deux premières semaines de vie de leur bébé avaient vu leur production de lait maternel augmenter substantiellement.

On parle ici d’une augmentation de 75 % de la quantité produite de lait maternel, ce qui constitue une différence majeure. La raison en est que le tire-lait reproduit la succion faite par le poupon né à terme.

Cette succion répétée durant les premiers jours de vie du bébé a un effet sur la prolactine, laquelle est l’hormone justement responsable de la production du lait maternel. Ainsi, la maman sera en mesure de produire la quantité de lait nécessaire, même si son bébé prématuré n’est pas encore prêt pour créer cet effet d’entraînement.

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Une innovation pour réduire la mort infantile

Les preuves semblent concluantes quant à l’efficacité du moniteur Heart Rate Observation System (HeRo®), lequel représente une innovation majeure dans le suivi des enfants nés prématurément.

Il permet de détecter les premiers signes de détresse chez le bébé, lesquels sous-entendent très souvent une maladie grave ou une infection.

Une étude longitudinale ayant porté sur plus de 3 000 bébés prématurés a démontré que d’être suivi avec le HeRo® réduisait les décès de plus de 20 %. Cela revient à garder en vie 1 enfant sur 48, parmi ceux qui sont suivis.

En résumé, ce moniteur fournit chaque heure un relevé numérique qui note les données anormales quant au battement cardiaque du jeune patient. On reconnaît donc un nouvel outil dans le diagnostic et dans la prise de décisions médicales.

Les résultats complets portant sur les nouvelles données du moniteur HeRo® sont parus récemment dans le Journal of Pediatrics.

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Les prématurés sont plus en danger

On lit dans l’American Journal of Obstetrics and Gynecology que les bébés prématurés ont de plus grands risques de mort que ceux dont la naissance s’est rendue à terme. Ils sont aussi plus enclins à souffrir de paralysie cérébrale.

Une revue analytique a permis de confirmer ces risques déjà abordés. Il est donc important de ne pas considérer ces poupons de la même manière que les autres.

Le risque de mortalité est aussi plus grand chez les bébés nés presque à terme, soit avant la 37e semaine de grossesse, même s’il demeure ici plus faible que les bébés très prématurés.

Afin de faire ce constat, pas moins de 22 études sont passées en revue, ce qui correspond à 29 millions de nouveau-nés. Sur ce nombre, on a relevé 2 368 471 bébés prématurés.

On a par ailleurs remarqué que les enfants nés prématurément étaient exposés à de plus grands risques de retard intellectuel, de schizophrénie et de troubles psychologiques que les autres.

Chez les enfants nés presque à terme, selon plusieurs études, on a remarqué un risque plus élevé de retards de développement et de problèmes d’apprentissage durant les cinq premières années de vie.

Par la suite, ces mêmes enfants afficheraient des aptitudes mathématiques et de lecture plus faibles que ceux nés à terme.

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On lit dans l’American Journal of Obstetrics and Gynecology que les bébés prématurés ont de plus grands risques de mort que ceux dont la naissance s’est rendue à terme. Ils sont aussi plus enclins à souffrir de paralysie cérébrale.

Une revue analytique a permis de confirmer ces risques déjà abordés. Il est donc important de ne pas considérer ces poupons de la même manière que les autres.

Le risque de mortalité est aussi plus grand chez les bébés nés presque à terme, soit avant la 37e semaine de grossesse, même s’il demeure ici plus faible que les bébés très prématurés.

Afin de faire ce constat, pas moins de 22 études sont passées en revue, ce qui correspond à 29 millions de nouveau-nés. Sur ce nombre, on a relevé 2 368 471 bébés prématurés.

On a par ailleurs remarqué que les enfants nés prématurément étaient exposés à de plus grands risques de retard intellectuel, de schizophrénie et de troubles psychologiques que les autres.

Chez les enfants nés presque à terme, selon plusieurs études, on a remarqué un risque plus élevé de retards de développement et de problèmes d’apprentissage durant les cinq premières années de vie.

Par la suite, ces mêmes enfants afficheraient des aptitudes mathématiques et de lecture plus faibles que ceux nés à terme.