On lit dans Annals of Neurology que certains agents stressants d’un service de soins intensifs néonataux seraient en lien avec des altérations de la structure et des fonctions cérébrales du bébé très prématuré.
Selon une recherche ayant porté sur 44 bébés prématurés, une exposition hâtive au stress pourrait entraîner une plus petite taille du cerveau, de plus faibles fonctions de connexion et un comportement moteur anormal.
Tous les bébés de l’étude étaient nés à moins de 30 semaines de grossesse, ce qui les définit comme étant très prématurés. Leur stress vécu au service des soins intensifs a été mesuré selon une échelle de 36 interventions (lesquelles allaient du changement de couche à l’intubation).
Les résultats actuels suggèrent donc une réduction de la taille du cerveau, en particulier quant à la largeur frontale et pariétale. Toutefois, on ne saurait nommer pour l’instant les répercussions à long terme de ce phénomène.