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Edulcorants intenses : lien potentiel avec un risque accru de prématurité

(Relaxnews) – L’Anses indique avoir mis la main sur une nouvelle étude importante pour les femmes enceintes. La recherche porte sur le lien potentiel entre hausse du risque de prématurité et consommation quotidienne de boissons édulcorées ou sucrées.

Dans une note d’étape portant sur l’évaluation des édulcorants tels que l’aspartame, publiée en juin dernier, l’Agence française de sécurité sanitaire de l’alimentation (Anses) affirmait que les boissons à base de ce type de substance ne présentaient aucun bienfait ni aucun « intérêt nutritionnel » pendant la grossesse.

Les données disponibles à ce moment-là ne permettaient pas à l’Anses de conclure à un risque potentiel pour la santé des femmes concernées.

L’autorité sanitaire annonce avoir découvert une toute nouvelle étude, conduite auprès de 60 000 femmes enceintes issues d’une cohorte norvégienne, évoquant une association entre l’augmentation du risque de prématurité et la consommation quotidienne de boissons édulcorées et sucrées.

L’Anses précise toutefois que l’étude, qui sera présentée dans les jours à venir dans l’American Journal of Clinical Nutrition, n’établira aucun « lien de causalité ».

Ces nouvelles conclusions pourraient notamment être prises en compte par l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA), qui décidera, dès fin 2012, si la dose journalière admissible (DJA) de l’aspartame doit être réévaluée.

Crédit photo : FreeDigitalPhotos.net

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La dépression durant la grossesse liée à la prématurité

Selon la recherche publiée dans l’American Journal of Obstetrics & Gynecology, des chercheursont pu déterminer que plusieurs facteurs pouvaient causer les naissances avant terme, dont la race, l’âge et la dépression.

Bien que d’autres facteurs entrent en ligne de compte, la dépression est une forme sérieuse de stress qui peut affecter la santé du foetus.

De plus, les femmes qui consomment des antidépresseurs sont plus à risque de donner naissance à un bébé prématuré.

Les chercheurs ne savent toutefois pas si un traitement par médicaments ou par thérapie aiderait les femmes dépressives à mettre leur bébé au monde au bon moment.

Les chercheurs croient plutôt qu’une solution pourrait être de continuer à sensibiliser les femmes aux risques que leur dépression comporte pour leur enfant à naître.

Rappelons que des chercheurs de l’Université de Montréal ont démontré qu’une partie du cerveau d’enfants nés d’une mère dépressive, l’amygdale, était plus grosse.

L’amygdale (complexe amygdalien) est un noyau situé dans le lobe temporal. Cette partie du cerveau est reliée à la réponse émotive.

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Les bienfaits surprenants du vaccin H1N1 sur les bébés

Alors que plusieurs femmes enceintes sont souvent méfiantes à l’idée de prendre un médicament ou de se faire injecter un produit, voilà qu’une étude réalisée auprès de 55 570 enfants venus au monde durant l’épidémie de grippe en 2009 révèle qu’un vaccin n’a pas nécessairement d’effets dramatiques et peut même être bénéfique.

En effet, des chercheurs de l’Ottawa Hospital Research Institute, du CHEO Research Institute et de l’Université d’Ottawa ont découvert que les femmes vaccinées contre le virus grippal avaient trois fois moins de chance d’avoir un enfant mort-né (- 34 %).

Il a également été prouvé que ce vaccin réduisait de 28 % le risque des femmes d’accoucher avant 32 semaines de grossesse, et de 19 % les chances que leur bébé ait un faible poids à la naissance.

Il est ressorti qu’en plus de ses bienfaits qui donnaient droit aux bébés d’être immunisés contre certains problèmes (poids, prématurité, etc.), le vaccin contre la grippe H1N1 n’a pas démontré d’effets négatifs ou indésirables chez la mère ou chez l’enfant.

Parue dans l’American Journal of Public Health, l’étude des chercheurs s’est basée sur les données des naissances de l’Ontario (BORN).

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Accouchement prématuré : un pessaire en silicone, la solution?

La prématurité étant l’une des causes principales de morbidité et mortalité chez les bébés, une étude espagnole a tenté de voir l’effet bénéfique que pourrait avoir sur cette réalité fréquente, l’installation d’un pessaire.

Décrit par le site SantéLog comme étant un dispositif médical qu’on introduit dans le vagin chez les femmes souffrant d’un prolapsus utérin (ou descente d’organes) afin de maintenir l’utérus dans sa position, ce dernier a l’allure d’un anneau de plastique ou de silicone non médicamenteux.
 
Les résultats publiés dans la revue Lancet ont démontré que quoique douloureux à l’insertion et au retrait, le pessaire permet de réduire significativement les naissances prématurées, tout en étant fiable, sécuritaire et peu dispendieux.
 
Pour les besoins de l’étude, des femmes entre 18 et 42 ans ont été divisées en deux groupes; l’un ayant un col de l’utérus raccourci et portant le pessaire jusqu’à 37 semaines de gestation et l’autre ne portant aucun dispositif.
 
Il a été prouvé que grâce à l’anneau, le taux de prématurité chez les futures mères dans le groupe à risque accru a été 21 % moins élevé que pour l’autre groupe (27 % contre 6 %). De plus, les femmes réussissaient en moyenne à poursuivre leur grossesse trois semaines de plus (34,9 contre 37,7).
 
À la question posée aux femmes qui ont eu recours au dispositif, soit : « le recommanderiez-vous à d’autres? » La réponse a été affirmative à 95 %.
 
Les chercheurs espagnols voient en le pessaire une alternative très intéressante pour de nombreuses femmes.
 
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Le classement des mortalités infantiles compromis?

L’étrange et grande variation dans le classement de la mortalité périnatale et infantile entre les pays, qui est souvent utilisée comme un indicateur pour la qualité des soins offerte aux petits, pourrait probablement être expliquée par les différences liées à la façon dont les bébés de faible poids et prématurés sont enregistrés dans les bases de données nationales.

Des chercheurs de l’Université de la Colombie-Britannique à Vancouver ont constaté que dans certains pays, comme les États-Unis, le Canada, le Royaume-Uni (Angleterre, Pays de Galles), les nouveau-nés sont tous inscrits, peu importe leur taille, leur poids, s’ils sont nés prématurément ou encore s’ils montrent des signes de vie à la naissance ou non, ce qui est cohérent avec la définition de l’Organisation mondiale de la santé au sujet de la naissance vivante.

Dans d’autres pays comme la Pologne, l’Irlande, la Belgique et la République slovaque notamment, il y a certaines restrictions à l’enregistrement. Si le bébé est inscrit dans la base de données, c’est qu’il a atteint un certain poids, un certain nombre de semaines de gestation et qu’il a survécu après l’accouchement. Ces bébés ont, en fait, une chance de survie à long terme, selon les spécialistes de ces pays, pour la plupart européens.

Pour rétablir un classement véridique sur les mortalités infantiles et périnatales, il faudrait plusieurs années, et il faudrait être absolument certain que tous les pays ont la même façon de percevoir la naissance et la vie, expliquent les chercheurs.

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Les effets de la prématurité dans le temps

On lit sur Medical News Today les résultats d’une récente étude sur la prématurité ayant été présentée à l’European Respiratory Society Annual Congress d’Amsterdam. Il semble qu’une naissance prématurée aurait certains effets qui s’amenuiseraient dans le temps.

Il est ici question d’une naissance modérément prématurée. Or, une grossesse normale s’étendant sur 40 semaines, lorsqu’un bébé naît prématurément, il a des poumons immatures, n’ayant pas eu le temps nécessaire pour compléter son développement et sa croissance fœtale.

Des chercheurs affirment maintenant que cet effet négatif pourrait être renversé au tout début de l’adolescence. En effet, si des enfants qui étaient nés à la 33e semaine de grossesse présentaient des fonctions pulmonaires plus faibles que la normale à l’âge de 8 ans, une amélioration a été remarquée à 14 ans.

Ces résultats sont très encourageants, d’autant plus que la survie chez les bébés prématurés s’est incroyablement améliorée au cours des trois dernières décennies.

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Poisson au menu pour une diminution des risques de prématurité

Magicmaman rapporte les résultats d’une étude publiée dans la revue Obstetrics & Gynecology. La consommation de poisson pendant la grossesse diminue jusqu’à 40 % les risques d’accoucher avant terme.

Lorsque vient le temps de choisir un type de poisson chez l’épicier, les choix ne manquent pas. Du saumon à la morue, en passant par le doré ou le tilapia, peu importe la façon dont vous le cuisinez, le poisson est une excellente source d’oméga-3 et qui plus est, il est faible en gras.
 
Une récente recherche américaine s’ajoute aux diverses études menées pour diminuer les sources potentielles de prématurité. Les femmes ayant participé ont rempli un formulaire sur leurs habitudes alimentaires. L’objectif de l’étude consistait à déterminer la corrélation entre la consommation d’acides gras oméga-3 entre la 16e et la 22e semaine et les risques d’accoucher avant terme.
 
Les chercheurs ont obtenu des résultats probants, si l’on considère la diminution du risque de prématurité atteignant 40 % lors d’une consommation régulière de différents poissons, soit au moins 3 fois par semaine.
 
Cette habitude en est une à transmettre à bébé éventuellement, puisque cela contribue également à la diminution des risques d’asthme chez l’enfant.
 
À noter que la dépression est reliée entre autres au manque d’oméga-3 dans le cerveau. Ainsi, maman aura tout avantage à poursuivre elle aussi afin de diminuer les chances de dépression post-partum.
 
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Autre conséquence d’une naissance prématurée

Une naissance prématurée entraîne son lot de conséquences sur la santé du bébé. Des chercheurs de l’Université Monash en Australie viennent d’en découvrir une autre, selon Medical News Today.

Il semble que les bébés prématurés sont plus enclins à souffrir de maladies rénales. C’est que la prématurité aurait un impact sur le développement des reins. Un moins grand nombre de néphrons serait produit, car ceux-ci se multiplient durant les dernières semaines de la grossesse.

Les néphrons sont en fait ce qui constitue le rein. Leur développement assure la structure nécessaire au bon fonctionnement de cet organe; l’urine se forme à partir de ces unités. Un adulte en a environ 1 million.

Or, les bébés prématurés en présenteraient de 400 000 à 600 000 de moins, ce qui est énorme. Un lien entre le faible nombre de néphrons avait déjà été établi avec les maladies rénales.

Ces conclusions proviennent d’observations faites sur des reins d’enfants nés à terme et d’autre nés prématurément.

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Les marques de la prématurité

Parmi celles-ci, on retient la plus vaste menée jusqu’ici, ayant porté sur des enfants maintenant âgés de 23 ans.

Dirigée par l’Université du Rhodes Island, elle nous apprend que les bébés prématurés connaissent plus de problèmes que les autres, plus tard dans la vie.
 
Ces enfants ont tout d’abord tendance à connaître une moins bonne santé et accusent de plus grands risques de maladies cardiaques à l’âge adulte.
 
Ils sont aussi plus enclins à vivre des difficultés dans leur vie en général, notamment des problèmes scolaires et sociaux.

Toutefois, les effets de la prématurité peuvent être renversés par le soutien et l’amour des parents, de même que par un milieu scolaire enrichissant. Dans ce cas, le bébé prématuré devient une personne résiliente qui a fortement tendance à connaître le succès.

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Surprise dans la prévention de la prématurité

Un lien insoupçonné entre la prévention de la grippe et l’accouchement vient d’être établi. Il semble que le vaccin contre l’influenza serait aussi efficace pour prévenir différents problèmes liés à la naissance.

Ainsi, ledit vaccin diminuerait les risques de prématurité et de petite taille du bébé. Des chercheurs de l’École de santé publique Rollins de l’Université Emory à Atlanta se sont basés sur 4 168 mères et leur bébé pour établir ces liens. Toutes les naissances ont eu lieu entre le 1er juin 2004 et le 30 septembre 2006.
 
Il semble donc que les bébés nés durant la saison de la grippe et dont la mère avait reçu le vaccin naissaient moins de façon prématurée que ceux dont la mère n’avait pas été vaccinée. Le ratio en a été de 0,60.
 
Toutefois, il s’agit ici d’une corrélation. On ne pourrait prétendre à une conséquence de la vaccination pour l’instant. D’autres études sur le même sujet devront suivre pour démystifier ces premières observations.

Les résultats complets de cette recherche sont parus dernièrement dans PloS Medicine.