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Les immunosuppresseurs sans danger au premier trimestre de grossesse

La recherche est la première à se pencher sur le sujet. Elle a été menée de front par William Cooper au centre médical de la Venderbilt University.

Il souhaitait mesurer les risques associés à la prise d’immunosuppresseurs chez la femme enceinte souffrant des maladies auto-immunes chroniques suivantes : l’arthrite rhumatoïde et psoriasique, la spondylarthrite ankylosante, le lupus, la sclérodermie et la maladie inflammatoire de l’intestin.

La médication sert à diminuer la réponse immunitaire de la personne et l’expose ainsi plus librement aux virus et bactéries. Mais il semble que le fœtus, lui, ne soit pas concerné, du moins en début de grossesse.

Cooper explique dans la revue Arthritis and Rheumatism : « Cette étude est importante, puisqu’elle touche 4,5 millions de personnes aux États-Unis, incluant nombre de femmes en âge de procréer ». Comme le chercheur le mentionne, beaucoup de femmes tombent enceintes sans même le savoir, et poursuivent donc leur médication.

Les données ont été récoltées à partir de 3 régimes d’assurances (Medicaid, Kaiser Permanente Northern California et Southern California). Ils ont relevé les prescriptions et les dates de grossesses dans 608 cas. Sur ceux-ci, 437 fœtus avaient été mis en contact avec la médication.

Les résultats démontrent que le lien entre les immunosuppresseurs et les complications probables au fœtus n’était pas statistiquement significatif.

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Grossesse : le stress de la mère peut conduire à une carence en fer chez le bébé

Alors que la carence en fer et le diabète de la mère, le tabagisme durant la grossesse, les naissances prématurées, le faible poids à la naissance et les grossesses multiples sont connus pour être des facteurs influençant la carence de fer chez le poupon, voilà qu’une nouvelle étude israélienne suggère que le stress vécu par la mère durant le premier trimestre de la grossesse peut jouer de vilains tours.

Rappelons que le fer est important dans le développement du système des organes, en particulier pour le cerveau.

C’est en analysant le sang prélevé du cordon ombilical de nouveau-nés que les chercheurs de l’Ashkelon Academic College deviennent les premiers à tenter de trouver une relation de cause à effet entre le stress de la mère et la carence en fer chez le bébé.

Pour le moment, les résultats doivent être considérés comme préliminaires jusqu’à la publication dans une revue scientifique.

L’étude a porté sur un groupe de femmes israéliennes qui, dans leur région, avaient vécu plus de 600 attaques à la roquette durant les quatre premiers mois de leur grossesse.

Le sang des bébés a été comparé à celui d’enfants nés de femmes qui ont vécu dans la région, mais qui sont tombées enceintes quelques mois après les attaques.

Il a été démontré que les 63 bébés nés du groupe « stress » avaient des niveaux de fer significativement inférieurs à ceux des 77 bébés issus de femmes du groupe témoin.

Les chercheurs rappellent aux femmes enceintes de faire attention à leur bien-être psychique et physique durant la grossesse. Ils conseillent aux professionnels de la santé de faire des tests sanguins avant que le bébé ait un an pour détecter et traiter rapidement une carence en fer, et ce, surtout auprès des populations à risque.