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Les mamans prennent soin de trop de gens autour d’elles

Une étude effectuée au Royaume-Uni démontre que les mères passent tellement de temps à se soucier ou prendre soin des gens autour d’elles (en moyenne près de 4 h 30 par jour) que le temps qu’elles ont pour elle est minime.

En moyenne, une mère aurait 2 heures pour elle quotidiennement. Ce qui signifie qu’elle passe deux fois plus de temps à s’occuper d’autrui que d’elle-même. Elle va même jusqu’à faire passer les animaux de compagnie avant elle.

Selon le site Care.com, c’est une réalité pour 89 % des mamans du Royaume-Uni. En plus du travail, elles s’occupent des enfants, d’un parent ou d’un grand-parent, et même de ceux de la belle-famille.

Ainsi, le partenaire passe souvent en dernier, ce qui est compréhensible. Les tâches que les mères font pour leur propre famille, soit le ménage et les repas, sont souvent les tâches qu’elles accomplissent pour les autres membres de la famille.

– 61 % de ces femmes qui se sentent coupables de ne pas passer plus de temps avec leur famille immédiate.

– 75 % aimeraient avoir plus de temps à passer avec eux.

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Conflits entre parents : à qui la faute?

Les couples se porteraient-ils mieux lorsque maman s’occupe principalement des enfants? C’est un peu ce que semblent dire les résultats très surprenants d’une récente étude de l’Université de l’Ohio.

Parue dans le Developmental Psychology, cette recherche comprenait 112 couples, pour la plupart mariés, qui avaient un enfant de 4 ans.

On a tout d’abord remarqué que si le père participait à la vie de son enfant en lui donnant de l’attention et en jouant avec lui, le couple était fort et basé sur une véritable collaboration parentale.

Or, on a aussi relevé que lorsque le père prenait soin plus sérieusement de l’enfant, qu’il donnait le bain et lui préparait des repas, par exemple, les parents avaient plus tendance à se faire des reproches et étaient moins portés à se soutenir.

L’un des auteurs de l’étude, Sarah Scoppe-Sullivan, précise toutefois que ces résultats se doivent d’être interprétés comme il faut.

Selon elle, cela ne veut absolument pas dire que le père ne doit pas participer davantage à l’éducation de son enfant. Cela signifie simplement que toutes les formules ne sont pas bonnes pour tout le monde.