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TDAH : rôle des parents

On apprend sur PsychCentral que les parents pourraient jouer un rôle clé quant à l’amélioration du comportement de leur enfant, si ce dernier court le risque d’avoir un trouble de l’inattention avec hyperactivité (TDAH).

L’intervention serait sans risque et considérablement efficace, selon des instances américaines, chez l’enfant d’âge préscolaire. Parallèlement, on appuie faiblement la prescription de médicaments pour le TDAH à des enfants de moins de six ans.

Malgré tout, les derniers comptes-rendus sur des médicaments comme le Ritalin indiquent qu’ils sont sans danger et qu’ils ont un effet sur le comportement des enfants atteints. Toutefois, les effets produits après la période ciblée de 12 à 24 mois n’ont pas encore été suffisamment étudiés.

Pour l’instant, en ce qui a trait à l’intervention parentale, le facteur d’échec le plus important demeure l’abandon des mesures par les parents. Le TDAH peut en effet représenter un grand défi pour une famille.

On suggère fortement que soient mis en place des programmes d’intervention du comportement qui seraient basés sur les besoins, les préférences et les valeurs de chacune des familles concernées.

Ajoutons finalement qu’environ 5 % des enfants présentent un comportement compatible avec le TDAH, mais son diagnostic et sa gestion demeurent encore difficiles.

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L’éducation parentale influence l’agressivité

Des chercheurs de l’Université du Manitoba soutiennent que les enfants d’âge préscolaire qui font preuve d’agressivité maintiennent une relation négative avec leur mère depuis leur tendre enfance.

C’est la conclusion à laquelle ils sont arrivés après avoir suivi plus de 260 mères et leurs enfants, et ce, de la naissance à la première année du primaire, lit-on dans Child Development.

Ils ont évalué si les enfants avaient un tempérament difficile alors qu’ils n’étaient que des poupons, puis ce comportement a été relié à la façon dont ils étaient élevés entre leur première semaine et leur sixième mois de vie. Mentionnons que ces évaluations ont été faites selon des observations, de même que des commentaires des parents.

Quand les enfants ont eu deux ans et demi puis trois ans, les chercheurs ont alors observé la relation entre la mère et l’enfant durant des tâches au cours desquelles ce dernier était porté à demander l’assistance de ses parents.

Finalement, lorsque les enfants sont arrivés en maternelle puis en première année, les chercheurs ont demandé aux mères et aux enseignants de relever et d’évaluer leurs problèmes de comportement.

Il a été remarqué, selon un réel schéma cyclique, qu’une relation mère-enfant négative aboutissait à des comportements colériques plus évidents chez les tout-petits, ce qui aura engendré plus d’hostilité chez la maman en retour.

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Le langage, une histoire de partage

On aurait tout intérêt à mêler les enfants d’âge préscolaire au lieu de composer des classes de plus forts et de plus faibles élèves. Une récente étude de l’Ohio State University vient de prouver que les enfants d’âge préscolaire ayant des compétences linguistiques plus pauvres s’amélioreront grandement en côtoyant des compagnons plus avancés.

Les résultats de programmes instaurés chez nos voisins du sud sont probants sur ce sujet. Des enfants du préscolaire qui avaient passé une année dans une classe où tous avaient de faibles compétences linguistiques ne s’étaient pas améliorés.

Au contraire, quand des enfants moins avancés au niveau linguistique avaient passé leur année avec d’autres, plus forts, on a remarqué une amélioration probante. Le développement du langage de ces enfants se ferait mieux en partageant avec des compagnons qui sont rendus plus loin qu’eux.

On peut lire le détail de cette recherche ainsi qu’un lien avec d’autres études connexes dans la dernière parution de Child Development.

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Les BPA touchent plus les petites filles

Des chercheurs américains et canadiens viennent de démontrer une fois de plus que l’exposition aux BPA durant la grossesse comporte des risques importants.

Cette fois, on ajoute que cette exposition dans l’utérus est liée à des problèmes de comportement et émotifs chez les enfants d’âge préscolaire. Cette répercussion serait d’autant plus marquée chez les petites filles, lit-on dans Pediatrics.

La présente étude a regroupé 244 mères et leurs enfants. Des corrélations ont été établies selon des échantillons d’urine des mères durant la grossesse et à l’accouchement, puis de celles des enfants lorsqu’ils ont eu un, deux et trois ans, ainsi que des réponses à un sondage quant au comportement des enfants à trois ans.

On remet donc encore en cause l’emploi de ces substances chimiques dans la fabrication des produits de consommation. Rappelons que les BPA se trouvent notamment dans les contenants en plastique, dans certains scellants dentaires et dans le papier thermique.

Les chercheurs ajoutent que si une plus faible exposition à ces substances est souhaitée, on ne saurait encore établir concrètement si cette réduction aurait un impact évident.

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Des dessins animés pour mieux communiquer

On lit dans Psychological Science que des enfants d’âge préscolaire avaient vu leur intelligence verbale s’améliorer de manière notable à la suite d’un programme en classe de seulement 20 jours.

Il s’agissait d’écouter des dessins animés interactifs basés sur la musique et la cognition. Les améliorations quant à la cognition des enfants ont été de l’ordre de 90 %, lorsque ces derniers avaient suivi le programme de 4 semaines.

Les changements ont par ailleurs été soutenus par des données recueillies grâce à l’imagerie numérique, lesquelles ont indiqué des changements d’ordre cérébral s’étant faits après le programme.

Les améliorations du langage et de l’attention ayant été remarquées dans des domaines non liés à ceux employés dans le cadre du programme, on comprend que les résultats obtenus sont des plus intéressants.

Cette découverte ouvre la voie à de nouvelles possibilités quant à la bonification de programmes d’éducation liés à la neurologie adressés à des enfants, mais aussi, potentiellement, à des personnes âgées.

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Naissance prématurée et trouble d’apprentissage

Naître avant terme comporte plusieurs problèmes sous-jacents, tant au niveau de la santé générale que du développement. Des chercheurs parlent maintenant de plus fréquents troubles d’apprentissage chez les enfants d’âge préscolaire qui étaient des bébés très prématurés.

Les enfants qui naissent avant la 28e semaine de grossesse et qui pèsent moins de 1 kg survivent désormais en plus grand nombre, mais ils font encore face à des lacunes importantes quant à leur développement neurologique.

Dans la présente étude, 148 enfants d’âge préscolaire nés très prématurément ont été comparés à 111 autres qui étaient nés à terme et avec un poids normal. Il en est ressorti que les enfants du premier groupe ont eu des résultats nettement plus faibles que les autres lors de tests portant sur différentes aptitudes mathématiques.

Les chercheurs affirment que chez les bébés prématurés, un retard de développement à 20 mois indique un risque accru de trouble d’apprentissage en âge préscolaire.

On soutient donc que les bébés prématurés devraient faire l’objet d’un encadrement mieux adapté afin de prévoir et d’éradiquer ces retards.

Les résultats complets de cette recherche sont parus dans la récente édition des Archives of Pediatrics and Adolescent Medicine.

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Prédire ses aptitudes en maths

Une récente étude parue dans PLoS One nous apprend que les aptitudes en mathématiques d’un enfant peuvent être prédites à un jeune âge. Précisément, la capacité pour un enfant d’âge préscolaire d’estimer les quantités en dirait long sur ses aptitudes mathématiques lorsqu’il sera à l’école primaire.

L’intuition des nombres est un sens présent dès la naissance, ce qui nous permet d’évaluer par exemple quel contenant contiendra le plus d’objets lorsqu’on en regarde plus d’un. Cette capacité tend à s’améliorer durant l’enfance.

Or, si cette habileté avait déjà été mise en relation avec la réussite en mathématiques, il vient d’être démontré clairement que ce type d’intuition est effectivement une base des habiletés d’ordre scolaire.

L’étude présente indique particulièrement que cette capacité d’estimation prédit les futures performances à des tests de mathématiques à l’école primaire deux ans plus tard. Une corrélation n’a pu être faite avec d’autres aptitudes – le vocabulaire, par exemple –, ce qui définit le lien mentionné (entre l’estimation et les mathématiques).

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Donnons de bonnes habitudes aux tout-petits

Le Journal of the American Dietetic Association présente une revue des moyens d’action potentiels pour prévenir efficacement l’obésité chez les jeunes enfants. Des représentants de différentes instances de recherches américaines ont analysé 42 études pertinentes sur le sujet.

On soutient que la prise de saines habitudes de vie dès l’âge préscolaire aurait des impacts majeurs sur la santé générale de la population. Il s’agirait d’un moment clé pour faire découvrir les bienfaits de l’activité physique et d’une saine alimentation aux enfants.

Déjà, les chercheurs ont reconnu certaines possibilités afin de revoir les standards et mesures actuels. Il est temps d’agir, car en ce moment, de nombreux enfants de moins de cinq ans peuvent être déjà considérés comme obèses, aux États-Unis.

Au cours des trois dernières décennies, les garderies en sont venues à prendre le rôle de la famille en ce qui a trait aux habitudes alimentaires, d’où l’instauration de programmes dédiés.

Les parents devraient toutefois, selon les chercheurs, devenir les arbitres de l’alimentation de leur enfant et soutenir les changements qui pourraient s’opérer dans les programmes nutritionnels.

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La force de la vie préscolaire

On lit dans Child Development les résultats d’une autre étude appuyant les bienfaits d’une vie préscolaire enrichissante. Un enfant en verra son langage et ses aptitudes en lecture améliorés.

Selon les remarques de chercheurs du Vanderbilt University’s Peabody College, l’emploi d’un vocabulaire plus poussé et la discussion sur des livres à la garderie, ajoutés à un encouragement à la lecture à la maison, auraient des répercussions importantes.

On parle ici d’une compréhension de lecture et de la reconnaissance des mots du niveau de la quatrième année. Une telle observation a aussi été faite quant au langage d’enfants de trois ans lorsqu’un soutien continu était offert à la maison.

Des efforts mis durant cette période décisive auraient donc des effets complexes et à long terme. Les chercheurs soutiennent finalement que nous ne reconnaissons pas encore suffisamment l’impact de l’apprentissage du langage en milieu préscolaire.

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Comment apprend-on à compter?

Selon une récente étude parue dans Developmental Science, les enfants d’âge préscolaire arriveraient à compter uniquement s’il y a au moins trois objets devant eux. C’est qu’en bas de ce nombre, il n’est pas nécessaire de savoir combien il y en a.

Des chercheuses de l’Université de Chicago ont pu faire cette remarque après avoir suivi 44 enfants âgés de 14 à 30 mois et leurs parents. Elles tentaient, à la base, de définir la façon dont les enfants peuvent comprendre le lien entre les chiffres en mot et leur véritable valeur numérique.
 
Ce lien se nomme le principe cardinal : la grandeur d’un ensemble d’objets est déterminée par le dernier nombre atteint en les comptant. Or, apprendre les chiffres et comprendre le principe cardinal sont deux choses distinctes.

Il a déjà été démontré que les enfants d’âge préscolaire qui maîtrisent bien ledit principe sont meilleurs en mathématiques. Il semble maintenant que les enfants étant exposés aux chiffres de 4 à 10 (ainsi que ceux de 1 à 3) sont plus enclins à comprendre rapidement le principe cardinal que les autres.