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Conséquences de l’épilepsie infantile

On peut lire dans Epilepsia que les jeunes enfants vivant avec l’épilepsie accusent aussi un manque quant à leur cognition. Il semble que l’âge auquel survient la première crise d’épilepsie est également un bon indicateur du degré de cette déficience cognitive.

Dans le cadre de cette étude de l’Université de Tampere en Finlande, on a suivi 64 enfants âgés de 3 à 6 ans. Tous les participants souffraient d’épilepsie. Le but était bien de déterminer s’il y avait déficience et en quoi l’épilepsie y était en cause.
 
Il semble que les crises d’épilepsie survenant tôt dans la vie constituent un facteur prédominant de ladite déficience cognitive. Ici, les fonctions de la cognition ont été évaluées chez les jeunes participants selon une évaluation psychologique, des rapports des parents ainsi que des observations faites en garderie.

Les chercheurs de l’étude concluent que des programmes d’intervention suivis le plus tôt possible pourraient améliorer les capacités cognitives et psychologiques des jeunes enfants aux prises avec l’épilepsie.

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L’enfant autiste et son parcours scolaire

Une vaste étude menée par des chercheurs de l’Université de Miami permettra de faire le point quant à ce qui est offert en ce moment aux enfants du préscolaire qui sont aux prises avec l’autisme.

C’est l’une des premières fois que l’on se penche sur l’efficience des programmes scolaires destinés à ces enfants. On a évalué ce qui se faisait dans 34 classes durant 4 mois.
 
Plusieurs mesures d’objectivité ont été suivies. En ce moment en phase d’implantation, les chercheurs ont bon espoir quant à cette évaluation et quant à ce qu’elle pourra apporter aux enfants autistes.
 
Il sera possible de comparer les différents programmes et la façon dont certains enfants y répondent par rapport à d’autres.

Les résultats préliminaires de cette recherche sont parus dans Research in Autism Spectrum Disorders.

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Le gras, le sel et le sucre, les préférés des petits

Une récente étude menée par deux universités américaines vient de prouver que les jeunes enfants ont une préférence pour les aliments contenant du gras, du sel et du sucre.

De plus, ils associent très rapidement des produits au nom d’une chaîne de restauration rapide ou d’une marque de boisson gazeuse.

Parue dans le Journal of Public Policy & Marketing, cette recherche a tout d’abord porté sur 67 enfants âgés de 3 à 5 ans. Parmi eux, il y avait 31 garçons et 36 filles.

Les mères devaient remplir un questionnaire, tandis que les enfants goûtaient à 11 saveurs naturelles et 11 saveurs artificielles sans voir le nom des produits.

Les résultats concordaient : si la mère avait remarqué l’envie de produits contenant du gras, du sel et du sucre, l’enfant préférait en effet les aliments aux saveurs artificielles.

Une seconde expérimentation a ensuite été faite. On a présenté à 108 enfants (autant de filles que de garçons) des cartes représentant des produits et des marques de commerce. Tous les enfants ont facilement associé le bon produit à la bonne marque.

Il semble donc que les enfants sont sensibles à la persuasion dès l’âge de trois ans. Il faudrait d’une part revoir la publicité qui leur est adressée et, d’autre part, leur apprendre ce que sont les bons aliments bien avant leur entrée à l’école.

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Les bénéfices à long terme de la garderie sur la santé de l’enfant

Une récente étude de l’Université de Montréal a démontré que la vie en groupe à l’âge préscolaire est bénéfique pour le système immunitaire des enfants.

Parue dans Archives of Pediatrics & Adolescent Medicine, elle a été réalisée auprès de 1 238 enfants.

On y apprend donc que si un enfant a deux fois plus de risques de contracter une infection s’il entre en garderie vers l’âge de deux ans et demi, il en est autrement à l’école primaire.

Vers l’âge de huit ans, ces enfants ont un taux moindre d’infections et de maladies que ceux qui ont passé les mêmes années à la maison.

On a par ailleurs remarqué que la différence entre les deux groupes s’amenuise vers l’âge de trois ans et demi : les enfants en garderie sont dès lors malades à la même fréquence que ceux à la maison.

Il semble donc que la vie en groupe dès un jeune peut avoir des répercussions positives sur le système immunitaire de l’enfant.