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L’incontinence urinaire varie selon le mode d’accouchement

Une étude de l’Académie Sahlgrenska de l’Université de Göteborg en Suède, intitulée SWEPOP (Swedish pregnancy, obesity and pelvic floor), a questionné 6148 femmes ayant eu un seul enfant pour déterminer la prévalence de l’incontinence 5 ans après l’accouchement, puis entre 5 et 10 ans, et enfin après plus de 10 ans.

Il est ressorti de cette observation longitudinale, publiée dans BJOG: An International Journal of Obstetrics and Gynaecology, que le risque d’incontinence urinaire triple dans les 10 années qui suivent un accouchement par voie vaginale (10,1 %) comparativement à une césarienne (3,9 %). Cette situation dérangeante irait même jusqu’à se prolonger jusqu’à 20 ans après l’accouchement pour certaines mères.

En d’autres termes, la prévalence de l’incontinence s’avère considérablement plus élevée après un accouchement par voie vaginale (40,3 %) qu’après une césarienne (28,8 %).

Il a été noté également que l’âge de la mère à l’accouchement, les traumatismes obstétricaux et le surpoids chez la femme pouvaient aussi représenter des éléments majeurs de risque d’incontinence. En effet, les femmes obèses ont deux fois plus de risque que les femmes ayant un IMC normal en cas d’accouchement par voie vaginale.

Malgré ce constat, en France, la Haute Autorité de Santé rappelle tout de même, dans son nouveau rapport sur les recommandations qui définissent les indications d’une césarienne programmée au terme de la grossesse, que la césarienne n’est pas sans danger.

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De plus en plus de diagnostics de cancer au Canada

Statistique Canada dévoile que la prévalence sur cinq ans du cancer a augmenté de 2,1 % par année au Canada entre les années 1997 et 2008. Il est à noter que ces données excluent le Québec toutefois.
 
Par prévalence, on parle de tous types de cancers qui ont été diagnostiqués pendant une période définie.
 
En 2008, la prévalence sur cinq ans pour tous les cancers était de 1490 cas pour 100 000 personnes. Sur cela, le cancer de la prostate était le plus répandu avec 610 cas pour 100 000 personnes. Le cancer du col de l’utérus avait une prévalence de 32,5 cas, et le cancer du foie de 6,2 cas par 100 000 personnes.
 
On note que ces dernières années, les cancers du foie et de la thyroïde marquent une hausse importante, alors que les cancers du larynx et du col de l’utérus connaissent une légère baisse.
 
Chez les hommes, le cancer du poumon recule légèrement, mais augmente chez les femmes.