Si les vertus préventives du café contre le cancer, notamment, sont de plus en plus confirmées par plusieurs études et spécialistes, deux chercheurs canadiens ont tenté de mettre fin au débat une fois pour toutes en établissant cette cause à effet de façon claire, rapporte Medical News Today.
Pour y parvenir, ils ont utilisé des mouches à fruits, aussi appelées mouche de vinaigre. Le processus est complexe, mais peut se résumer par l’observation de ces insectes et de leur bagage génétique. Ces insectes étant très sensibles à l’exposition à la caféine, les chercheurs ont pu observer les effets de celle-ci sur un organisme.
Mais s’ils ont pu constater les impacts positifs et protecteurs du café sur la biologie de la mouche à fruits, ils ont aussi confirmé que pour obtenir un effet maximal préventif, les doses de caféine doivent être beaucoup trop élevées.
Cependant, les deux chercheurs de l’Université de l’Alberta en tête de ces recherches croient qu’il sera possible, dans un avenir rapproché, d’utiliser les éléments thérapeutiques de la caféine en utilisant un procédé concentré.
S’ils y parviennent, cela pourrait représenter une avancée spectaculaire dans le traitement du cancer, notamment, en ciblant les cellules cancéreuses et en offrant une protection décuplée à l’organisme qui combat la maladie à des stades préliminaires.