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Une nouvelle technique au secours des malformations cardiaques pédiatriques

Il suffirait de placer le petit boîtier électronique sur le pied du bébé pour calculer le taux d’oxygène dans le sang de ce dernier. Cette technique ne représente d’ailleurs aucun risque d’erreurs de diagnostic, confirment les chercheurs.

L’oxymètre de pouls permettrait ainsi de faire davantage d’examens, un suivi plus assidu et même d’effectuer une chirurgie d’urgence, si les professionnels de la santé s’apercevaient que le rythme cardiaque du poupon est anormalement faible.

L’étude, réalisée par des médecins de l’Université Queen Mary à Londres sur 230 000 nouveau-nés, a été publiée dans la revue scientifique The Lancet. On révèle que cette technique de prévention permettrait de sauver la vie de 200 à 300 bébés de plus en Grande-Bretagne chaque année.
 
Il existe peu d’outils pour repérer les symptômes peu apparents de cette maladie chez le bébé. Souvent, l’enfant risque de mourir à la maison ou en urgence avant que le tout soit décelé.
 
En ce moment, des méthodes de dépistage comme l’échographie prénatale arrivent à trouver seulement la moitié des cas de malformation cardiaque congénitale.
 
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L’aspirine devrait être reconnue dans la prévention du cancer

L’American Cancer Society recommande de reconnaître officiellement l’apport bénéfique de l’aspirine dans la prévention du cancer, tous types confondus.
 
Selon une étude parue dans le Nature Reviews Clinical Oncology, d’autres preuves ont été apportées concernant l’effet bénéfique de l’aspirine contre le cancer.
 
Jusqu’à présent, elle était reconnue pour protéger des maladies cardiovasculaires, toutefois, les risques d’hémorragie jouaient contre ce médicament courant.
 
Pourtant, les nouvelles données confirment que la prise quotidienne d’aspirine, même à petites doses, pouvait réduire l’incidence de tous les cancers.
 
Une baisse de 10 % de la prévalence de cancer dans les dix premières années de traitement pourrait faire pencher la balance quant à l’usage de ce médicament dans la prévention de la maladie.
 
« Les données accumulées à partir des essais cliniques aléatoires apportent une excellente occasion de réexaminer le rôle potentiel de l’aspirine dans la prévention du cancer. Elles devraient permettre une réévaluation de son usage, par la FDA et l’Agence européenne du médicament, pour la prévention des cancers, au moins sur certains groupes cibles de la population », expliquent les auteurs des travaux.
 
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La stratégie de prévention du VIH fonctionne

Le Dr Julio Montaner affirme que la stratégie de traitement préventif contre le virus du sida a fait ses preuves en Colombie-Britannique, réduisant considérablement le nombre de nouvelles infections dans la province.
Adoptée notamment en Chine et déclarée comme la « percée de l’année » par le magazine Science, cette méthode consiste à rencontrer les personnes à risque, à traiter les personnes infectées avec des antirétroviraux et à leur apporter du soutien.
 
Toutefois, dans le reste du Canada, on tarde à adopter la stratégie.
 
Depuis 2005, le nombre de décès liés au sida est en baisse en Colombie-Britannique, de même que le nombre de nouveaux cas d’infection.
 
Les médicaments antirétroviraux freinent la multiplication des cellules infectées dans les fluides du corps. Il a été démontré qu’au sein d’un couple hétérosexuel dont un des partenaires est séropositif, le risque de transmission de la maladie était réduit de 96 % avec ce type de traitement.
 
Maintenant, le Dr Montaner espère grandement que les autres provinces canadiennes adopteront la stratégie de prévention, qui semble très efficace pour le moment.
 
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L’aspirine dommageable pour les personnes en santé

L’effet bénéfique d’une faible dose quotidienne d’aspirine pour les personnes ayant eu une attaque ou un accident vasculaire cérébral n’est aucunement contesté.
 
Toutefois, prendre de faibles doses comme moyen de prévention serait plutôt dommageable pour les personnes en santé.
 
Selon les Archives of Internal Medicine, les risques pour la santé dépassent les bénéfices supposés pour la prévention des accidents cardiaques.
 
Les chercheurs ont analysé les données des dossiers de 100 000 personnes. En effet, les risques de maladies cardiovasculaires sont réduits de 10 %, mais on ne note aucune baisse importante du nombre de décès.
 
Pour une personne en santé, sans antécédent, la prise quotidienne d’une faible dose d’aspirine augmente de 30 % les risques de saignements internes. À long terme, on parle de saignements de type ulcère et de saignements oculaires également.
 
« Les bénéfices pour des personnes qui n’ont pas ces problèmes sont beaucoup plus modestes qu’on le croyait, et un traitement à l’aspirine peut entraîner potentiellement des dégâts majeurs consécutifs à des saignements », précise le Dr Rao Sehasal.
 
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Quatre tasses de café par jour pour prévenir le cancer de l’utérus

Le journal Cancer Epidemiology, Biomarkers & Prevention dévoile les résultats d’une vaste étude effectuée sur 70 000 femmes pendant 26 ans.
 
Les femmes qui buvaient quatre tasses de café quotidiennement depuis des années avaient 25 % moins de risques de développer un cancer de l’endomètre, la forme la plus fréquente du cancer de l’utérus.
 
Que ce soit un café régulier ou décaféiné, les effets étaient les mêmes. Toutefois, les chercheurs n’ont remarqué aucun effet en ce qui concerne la consommation de thé.
 
On croit que le café réduit le taux d’hormone qui alimente le cancer. Par contre, l’ajout de sucre ou de crème peut annuler les effets bénéfiques, de même que le tabagisme.
 
Rappelons que les facteurs de risque pour le cancer de l’utérus sont l’âge, le poids et les antécédents familiaux. Si la mère a souffert de ce type de cancer, les risques sont accrus.
 
Faire plus d’exercices et maintenir un poids santé sont les moyens les plus efficaces de réduire les risques de maladie.
 
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Prévenir l’alcoolisme dès l’enfance

On lit dans l’Express que, selon des experts, on devrait commencer la prévention de l’alcoolisme chez les jeunes enfants.

Selon les données recueillies par l’Institut de recherches scientifiques sur les boissons (Ireb), 60 % des enfants de 11 ans ont déjà bu de l’alcool. Plus grave encore, 6 % d’entre eux se seraient même déjà soûlés.

On apprend aussi que le phénomène d’ivresse précoce ne concerne pas que les enfants défavorisés, comme on serait portés à croire. Au contraire, le plus souvent, il s’agit d’enfants qui vivent au sein d’une famille sans problème particulier.

Un attrait précoce pour l’alcool est plutôt associé à certains comportements et à un tempérament précis qui se remarquent durant l’enfance.

D’autre part, un alcoolisme précoce peut engendrer des problèmes au cerveau. C’est pourquoi les spécialistes recommandent que l’on entame la prévention de l’alcoolisme à l’école primaire.

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Le syndrome du bébé secoué : prévenons-le

Des chercheurs ont dirigé une recherche afin de trouver de nouvelles façons de prévenir le syndrome du bébé secoué. Leurs résultats sont parus dans Pediatrics. L’approche vise à exposer aux parents d’un poupon les dangers engendrés par les secousses.

On leur a aussi présenté des façons sécuritaires pour faire face aux pleurs d’un jeune bébé. Les chercheurs ont par la suite pu évaluer l’efficacité du programme quant à la diminution des blessures causées par les secousses.

Mené en collaboration avec 20 centres de santé (19 hôpitaux et 1 centre de soins de maternité), ce programme comprenait plusieurs volets parallèles.

Les parents se voyaient tout d’abord remettre un dépliant informatif sur le traumatisme crânien lié au syndrome du bébé secoué. Une vidéo de près de 10 minutes leur était par la suite présentée afin de leur exposer comment le prévenir.

Ensuite, les parents étaient invités à signer une formule de déclaration quant à leurs acquis, s’engageant par le fait même à partager les renseignements recueillis avec d’autres.

Trois ans après l’instauration dudit programme (et un contrôle de cinq ans), on a évalué la fréquence de secousses infligées aux bébés.

Sur ces 8 années, 16 poupons nés dans la région visée par l’étude ont été soignés à l’hôpital des suites de secousses. Parmi eux, 14 étaient nés durant la période cible de 5 ans du programme, et 2 au cours de la séquence de 3 ans.

Il en est ressorti une baisse de 2,8 blessures infligées par années, et 0,7 accident évalué. Cela en revient à une diminution des cas de 75 %.

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Les oméga-3 contre l’arthrose

Le journal Osteoarthritis and Cartilage dévoile que les oméga-3 pourraient prévenir et même ralentir la progression de l’arthrose.
 
Des chercheurs de l’Université de Bristol ont effectué des études avec des porcs de Guinée. Ils ont constaté que ceux ayant reçu une alimentation riche en oméga-3 ont vu les symptômes de leur arthrose être diminués de 50 %.
 
Les acides gras de l’huile de poisson ou de lin diminuent également la dégradation du collagène dans les cartilages et la perte de molécules qui ont des propriétés d’amortissement.
 
Des tests sur les humains sont maintenant nécessaires pour savoir si l’on obtiendra les mêmes résultats.
 
Généralement, l’alimentation moderne offre beaucoup trop d’oméga-6 et trop peu d’oméga-3. En plus de prévenir et ralentir la progression de l’arthrose, les oméga-3 sont aussi reconnus pour leurs bienfaits sur le cerveau et les maladies cardiaques.
 
Jusqu’à présent, il n’existe aucun traitement efficace pour freiner la progression de l’arthrose.
 
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Donnons de bonnes habitudes aux tout-petits

Le Journal of the American Dietetic Association présente une revue des moyens d’action potentiels pour prévenir efficacement l’obésité chez les jeunes enfants. Des représentants de différentes instances de recherches américaines ont analysé 42 études pertinentes sur le sujet.

On soutient que la prise de saines habitudes de vie dès l’âge préscolaire aurait des impacts majeurs sur la santé générale de la population. Il s’agirait d’un moment clé pour faire découvrir les bienfaits de l’activité physique et d’une saine alimentation aux enfants.

Déjà, les chercheurs ont reconnu certaines possibilités afin de revoir les standards et mesures actuels. Il est temps d’agir, car en ce moment, de nombreux enfants de moins de cinq ans peuvent être déjà considérés comme obèses, aux États-Unis.

Au cours des trois dernières décennies, les garderies en sont venues à prendre le rôle de la famille en ce qui a trait aux habitudes alimentaires, d’où l’instauration de programmes dédiés.

Les parents devraient toutefois, selon les chercheurs, devenir les arbitres de l’alimentation de leur enfant et soutenir les changements qui pourraient s’opérer dans les programmes nutritionnels.

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L’allaitement ne prévient pas l’eczéma

On propose maintenant de voir l’allaitement comme une prévention contre certaines allergies, et les femmes devraient, selon plusieurs instances, allaiter au moins six mois pour créer cet effet.

L’eczéma fait partie des maladies allergiques que l’on pourrait contrer en allaitant son enfant. Pourtant, une récente étude menée par le King’s College London vient de démontrer qu’il n’en est rien.

Parue dans le British Journal of Dermatology, elle consistait à comparer les répercussions – quant à l’eczéma – entre un allaitement s’arrêtant après quatre mois et un autre se poursuivant.

Il semble qu’il n’y ait aucun lien entre le développement de l’eczéma infantile et la durée de l’allaitement. Cette pratique ne protégerait aucunement contre la maladie de peau. Cette recherche a porté sur plus de 50 000 enfants de 8 à 12 ans provenant de 21 pays européens.

Ajoutons malgré tout qu’une incidence, quoique faible, avait été remarquée précédemment au sein de pays en voie de développement, et l’on aurait pu croire à une protection de l’eczéma par l’allaitement. Cette hypothèse est maintenant réfutée pour les pays industrialisés.