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La crise de la quarantaine démystifiée?

La crise de la quarantaine en est une qui peut s’avérer parfois rigolote, d’autres fois carrément explosive… et mener à des changements de vie radicaux.

Cette crise de milieu de vie (mid-life crisis) n’a pas toujours été reconnue officiellement par les scientifiques, mais on constate que les choses ont bien changé, alors que Santelog.com rapporte une étude qui classe la « crise de la quarantaine » dans la colonne des phénomènes biologiques.

Alors, vouloir changer de carrière (ou de femme) ou avoir le désir subi de voyager autour du monde pourrait bien provenir de votre propre « horloge de bien-être ».

Le bien-être humain oscille selon les périodes de la vie, étant plus élevé et marqué chez les jeunes. Il pourrait bien connaître un fort creux de vague à l’arrivée de la quarantaine, selon l’étude publiée dans Actes de l’Académie des Sciences américaine (PNAS), une publication scientifique bien connue.

Pour appuyer cette théorie, on a fait appel aux meilleurs amis de Darwin : les singes. En observant 508 grands singes grâce à des tests adaptés, les chercheurs ont pu démontrer que ces primates ressentaient aussi les effets de la « crise de la quarantaine », à un moment bien précis.

L’évolution et la biologie joueraient donc un rôle important dans ce phénomène plus masculin, disons-le.

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La mémoire infaillible du singe

Une équipe de scientifiques de l’Université de Tokyo a démontré que la mémoire à court terme chez les chimpanzés est meilleure que celle des humains.

Pendant plusieurs années, les chercheurs ont analysé neuf singes et autant d’hommes. Les chimpanzés ont d’abord appris à identifier les chiffres et à compter. Par la suite, ils devaient mémoriser des séquences aléatoires de chiffres apparaissant pendant 0,21 seconde sur un écran d’ordinateur.

Un singe sur cinq a réussi à répéter avec un taux de réussite de 80 % la séquence, soit le double du groupe composé d’hommes.

En plus de l’exactitude et la vitesse, il semble que la mémoire à court terme de nos ancêtres ne soit pas aussi atteinte que la nôtre par les autres stimulations externes comme des bruits intenses.

Le professeur Tetsuro Matsuzawa, auteur de l’étude, se veut toutefois encourageant envers les performances humaines. Il précise que la capacité d’adaptation des humains nous a permis de développer d’autres habiletés cognitives, contrairement aux primates.