Le prince Andrew aura à subir un interrogatoire serré qui pourrait fort bien l’embarrasser et causer la gêne de la famille royale britannique.
Maintenant qu’un juge américain a confirmé que le second fils de la reine Elizabeth devrait subir un procès dans une affaire d’agression, les procureurs ne lui feront pas de faveur, même s’il est rare qu’une tête couronnée se retrouve dans une telle situation.
Le duc d’York devra répondre de gestes qu’il aurait posés sur la plaignante, Virginia Roberts Giuffre, qui était âgée de 17 ans lorsque les faits qui lui sont reprochés ont été commis.
La nature même des accusations mènera les procureurs à questionner le prince de 61 ans sur certaines de ses parties intimes.
Lors du procès de l’ami du prince Andrew, le pédoprédateur Jeffrey Epstein, les avocats n’avaient pas ménagé les questions embarrassantes sur l’intimité de l’accusé afin d’étayer leurs preuves.
«Il ne fait aucun doute que le duc sera interrogé sur ses parties intimes», a confié au quotidien The Mirror Spencer Kuvin, un avocat qui représentait les victimes d’Epstein lors de son procès.
Pour l’avocat, ces détails sont au coeur de la preuve.
«Rien n’est hors limites, car si une fille mineure peut décrire à quoi ressemblent les parties intimes du duc d’York… comment pourrait-il nier qu’ils n’avaient pas eu de relation ?», demande l’avocat.
L’avocat de Virginia Roberts Giuffre, David Boies, a déjà confirmé qu’il appellerait à la barre une douzaine de personnes, incluant quelques personnes proches du prince Andrew.
Le nom de Meghan Markle, une Américaine mariée au prince Harry, a déjà été évoqué, puisqu’elle a vécu un certain temps en Angleterre avant de revenir aux États-Unis au printemps 2020.
La présumée victime Virginia Roberts Giuffre affirme avoir été obligée d’avoir des relations à trois reprises avec le prince Andrew. Des affirmations que nie le duc d’York.